Appartement d'Alliage.

La porte s'ouvrit, dévoilant une pièce sommairement meublée, mais gardant un espace habitable assez respectable.
2 hommes en cape, mais décapuchonnés evidemment, entrèrent à la suite d'Alliage. Chacuns d'entre eux portait un sac contenant des livres, marmites, ingrédients, lames, objets magiques, qu'ils déposèrent de part et d'autres de la pièce.

-" C'est le dernier service qu'on fera pour toi...Imperial..."

Rangeant ses affaires, Alliage ne leur répondit pas, et attendit qu'ils s'en aillent. Décidement, il perdait ses relations et contactes à un rythme vertigineux... Etre imperial n'était pas très avantageux pour un "ex" assassin-rôdeur.

Il disposa une marmite et toutes sortes d'ingrédients et fioles dans un coin à gauche, près de la fenêtre. Sur la droite de la pièce, il mit sur une étagère 2 bagues incrustée d'un joyau blanc, 1 épée fine, plusieurs dagues et billes de plusieurs couleurs, des gants aux effets insoupsonnés, et divers autres objets pour la plupart enchanté.

Au fond de la salle, sur un vieux bureau, il déposa un massif livre remplit de notes et secrets... Puis il s'assit un instant sur la chaise, observant son nouveau petit chez sois...

-" Bienvenu à la maison... "

Son regard se porta sur le petit lit à une place non loin de l'entrée. Sa allait être plus confortable que son arbre aménagé de Naep...

Il sortit un livre de sa cape, l'ouvrit à une page, et continua sa lecture, plongé dans des études stratégiques portée sur l'art du combat et de la guerre...

Django se dirigea vers la porte de Alliage.Il portait une série de documents
et voulait les montrer au général. Il regarda la porte,elle était magnifique,en chene taillé. Django savait que Alliage était chez lui et il se disait que c'était
le meilleur moment pour en parler.Il frappa 3coups a la porte et attendit la réponse de Alliage

Personne ne répondit, l'appartement semblait vide. Néanmoins une ombre bougea derrière Django, Alliage venait de revenir de sa "petite" sortie sur Vesperae.
Il jaugea du regard Django qui semblait inondé de parchemins, et prit la parole d'une voix lente:

- Bonjour... C'est à quel sujet?..

Django salua Alliage d'un mouvement de la tete

C'est pour savoir si vous pourriez donner votre accord pour mon petit projet
concernant de nouvelles unitées de combat indirect mais que l'on pourrait dériver.J'y ai pensé en analysant le systeme de sécurité de l'Empire

Il attendit la réponse d'alliage

Le Général venait de se farcir plusieurs brigands, une flèche empoisonnée et un long trajet. Aussi il.. cligna des yeux, a bout et dépassé.

- Vous pouvez...répéter?

Bien alors je voudrais former deux types d'unites:Une qui s'occuperai de ratrapper les déserteurs et traitres et une autre qui protegerait le roi devant
son trone

Django voyait que Alliage était fatigué mais il devait lui en parler car il était
sans emploi et devait en trouver un

Il écouta attentivement ses dires, restant concentré encore le temps d'achever cette discussion.
- De protéger l'Empereur, nous sommes un Empire et non un royaume..
Pour le groupe de déserteur, je ne sais que trop en penser.. Ce serait evidement un joli moyen de motiver les troupes à ne pas prendres des retraites improvisées. Pour la garde de l'Empereur, je suis en revanche totalement pour... Une garde d'élite imperiale serait évidement bienvenue.
Mais avant de vous annoncer quoi que ce soit, je préfère aller en référer à mon supérieur... Notre aimable conseiller Martial, messire Rukaïnn.

Il l'observa silencieusement, attendant de voir s'il avait d'autres sujets à évoquer.

Merci monsieur mais si vous vous sentez trop fatigué je peux aller
voir moi-meme Monsieur Rukain.Sur ce veuillez signer ici monsieur

Django sortit un document indiquant que la personne devait signer si elle avait
pris connaissance des projets de django

Il haussa légèrement un sourcil et sortit une plume usée de sa cape.

- Si ça peut vous faire plaisir...

Il signa à l'endroit prévu, et rangea cette dernière dans le même emplacement où il l'avait trouvé.

Django salua Alliage et tourna les talons en lui disant

Bonne nuit General!

Il quitta les lieux et se dirigea vers le bureau de Rukain

Il le salua d'un bref signe de tête, ouvrit ses appartemenents et s'effondra net sur le lit.

-'Moi et mes idées de voyage..'

(Il est pas mignon le général comme ça? <<')
_____________________________________________

Après un repos bien mérité, Alliage ne réussit pas à se lever aussi tôt que d'habitude, emprisonné dans divers rêves plus ou moins étrange...
Il se redressa soudainement en lançant une dague sur la porte. Le souffle haletant et ne comprenant pas ce qu'il venait de se passer. Il regarda autour de lui et se souvint de l'endroit où il était.

- '... Il faut vraiment que je me calme ...'

Alliage se changea rapidement et avala un déjeuner sommairement préparé, enfilant immédiatement sa cape, et son épée. Il attarda son regard sur ses poignards et ses dagues, ainsi que ses 2 gaines d'aiguilles paralysantes.

-' Il va falloir m'alléger de choses trop inutiles.. '

Le général préféra remplir une petite sacoche de divers petites choses légères, matériel de soin principalement. Il ne prit qu'une dague et une gaine d'aiguille, et sortit de son appartement.

Le demi-dragon atterissa à la fenêtre d'une chambre dont il ignorait le propriétaire. Avec un peu de mal, il replia ses ailes sous sa cape avant de déposer un pied plus draconien qu'humain sur la moquette.

En scrutant la pièce, il apperçut l'homme qui dormait sur le lit. Malgré le temps, il put reconnaître la vignette déposé dans le coussin.

'Alliage.'

Le demi-dragon marcha doucement vers la porte de la chambre. Malheureusement, une de ses ailes déplia sous la pression puis frappa un bibelot, le brisant sur le mur.

Le bruit retentit dans la pièce ne laissant pas le temps au demi-dragon de fuir.

En quelques instants, 2 ombres apparurent derrière Trollfarceur et le plaquèrent à terre avec une rapidité étonnante: Ses jambes venaient d'etres fauchées par un coup bref et une épée faisait maintenant pression sur la nuque du Draconien.
En effet,à toute surprise, une lanterne fut allumée et Trollfarceur put remarquer qu'il n'y avait qu'un "leur" dans le lit, pas de trace du véritable Alliage.
Une voix rude retentit, venant de la personne qui tenait l'épée:

- Cherchez le Général, dîtes lui qu'un individu suspect s'est infiltré dans la ville lors de la nuit et à voulu s'introduire dans ses appartements.

De vagues bruits de pas se firent entendre, une 3ème personne s'en était aller au palais chercher le Général, qui sous les conseils de l'Empereur logeait à présent au Palais.

- Et toi, tu vas gentiment rester innofensif en attendant l'arrivée du Général et répondre à les questions:
Qui es tu et pourquoi t'es tu introduit jusqu'ici?

La lame s'appuya un peu plus sur la nuque du Draconien, la sentinelle imperiale ne semblait pas d'avis à bavarder longtemps.

Le demi-dragon se retourna vifement puis poussa le soldat avec une force invraissemblable. Il prit ensuite le temps d'étirer le bois à l'aide de sa magie pour lier les jambes des deux hommes au sol.

Crois-tu ta lame capable de percer une écaille de dragon? Je n'ai rien à vous dire! Je n'ai aucun compte à vous rendre. De plus, qui me dit que vous avez le droit de plaquer les gens comme cela? Vous-êtes peut-être bien des bandits?

Sachant très bien que son arrogance allait être punie, la créature mi-homme, mi-humaine courut vers la porte pour s'y enfuir mais se retrouva nez-à-nez avec un visage plutot familier.

Alliage observa Trollfarceur et les 2 rôdeurs liés au sol.

- Bonsoir Trollfarceur.
Que me vaut...la joie de ta visite parmis nous?

Le 3ème soldat parti en éclaireur se trouvait juste derrière son supérieur, une flèche encochée dans son arc.
Les 2 autres soldats, quant à eux, plantèrent violament leurs lames dans le sol et cassèrent le plancher, libérants leurs membres emprisonnés. La tension était croissante chez les sentinelles imperiales qui n'avaient pas pour habitude de lacher une cible.
.

Tana ouvra la porte de l'appartement d'Alliage :

J'ai appris que vous vouliez me parler ? Je pense que c'est à propos de la cape.

Tàna tendit la cape enveloppé d'un sac en plastique :

Il y a deux poches sur chaque côtés à l'intérieur.
Il y en une en haut à l'extérieur et une capuche, pour qu'elle soit plus résistante, j'ai mis des côtes de mailles sur la couture, sur les côtés de la cape.

Tana posa la somme qu'Alliage lui avait donné.

Le matériel était gratuit.

( Tiens j'vais complètement oublié cette histoire avec Trollfarceur oO)

Alors qu'il se reposait dans son appartement un peu vidé,le reste étant transféré dans son bureau ou au palais,l'imperiale Tàna entra dans la pièce et lui présenta la cape qu'il avait commandé il y a quelques jours auparavant:

- On peut dire que vous avez fait vite

Prenant délicatement l'habit,il l'observa sous tout les angles pendant un petit moment afin de juger le travail de la couturière.

- C'est du très bon travail... Je vous remercie. Mais vous êtes sûr que vous ne désirez aucun salaire? tout travail mérite une récompense,et celui ci vaut bien plus que de la simple estime

Je ne veux pas d'argent de la part de mon supérieur.

Un simple remerciement me suffit assez.

Je suis très heureuse que mon travail vous plaît...

Bon désolée, je dois vous laisser, j'ai encore du tissus sur la planche.

Tana referma la porte de l'appartement d'Alliage, en souriant, fière que son travail lui est plut.
Ensuite, elle se dirigea vers son appartement, pour continuer ses "oeuvres".

Vyn s'avançait trainant une épée emitoufflée dans un long drapeau beige. Il savait à qui cela appartenait il, du coup il se renda directement à la porte de ses appartements.

Une fois devant la porte, il ferma les yeux se rappellant la recontre avec l'individu aux cheveux mauves.

Il lui avait demandé de rendre cette lame à son propriétaire, Alliage le Général. Sans trop poser de question, le diplomate attrapa l'épée et partit alors en direction de Beleriand.

Vyn releva la tête, observant cette dite porte et frappa par deux coups avant de déposer l'épée du Général contre le mur. Et il s'en alla voyant que celui-ci n'était pas là.

Quelques discussions montaient dans les étages, frappaient aux portes et s'en allaient dans un trés poli et trés heureux "ou revouar".
Ca se rapprochait, riant de tout se que ça avait déjà pu récupérer...

On frappa à la porte de l'appartement.

Django entra dans le quartier des appartements du château en portant une jeune fille assomée et attachée sur son dos...mais plus qu'une simple jeune fille c'était la petite fille adoptive que Django portait. L'impérial se posta devant la porte d'entrée de la demeure du général, déposa Ellanà sur une des deux et se laissa tomber lourdement sur l'autre qui craqua sous le choc. Django tira alors une enveloppe de sa poche. L'officier tira la lettre de l'envelope, la relut calmement, vérifiant qu'elle indiquait toutes les données utiles a la compréhension du général. Soudainement une voix grave le tira de sa lecture

-Je peux vous aider officier?

L'homme qui venait de parler, Biggs, un milicien grand et taillé dans du roc regardait son supérieur d'un air d'interrogation. Puis il se tourna vers son collègue, Weill, milicien de son état, petit et fluet mais doté d'une intelligence hors du commun ainsi que d'un talent à l'épée non négligeable. A eux deux ils faisaient une paire reconnue parmis les enquêteurs de l'Empire et Django aimait leur confier les missions les plus importantes. Weill soupira longuement et lança a son supérieur

-Ce n'est pas la fille du général? que fait-elle la attachée?

Django émit un petit toussotement de gène puis releva la tête vers les deux miliciens, les yeux pétillants de malice. Biggs s'en rendit compte aussi tôt et frissona, à chaque fois que le général prenait cette bouille il leur arrivait des ennuis monstres.

-Je ne peux pas vous l'expliquer...Par contre vous aller attendre le général ici et veiller sur la fillete, il ne faut pas qu'elle s'en aille mais détachez-la quand même . Au passage vous remettrez cette lettre au général en même temps que sa fille

''je le savais'' rala Biggs en son for intérieur
-Bien officier...répondit Weill, plus enclin à collaborer.
-Je savais que je pouvais compter sur vous

L'officier se leva, plaça la lettre dans la main de Weill puis retourna dans son bureau en baillant longuement, laissant Biggs et Weill perplexes. Plusieurs minutes passèrent dans le silence après que les miliciens libérèrent Ellanà de ses liens puis Biggs brisa le silence

-Eh...si on ouvrait la lettre?
-Hein? mais t'es pas bien toi?!
-'Coute j'aime beaucoup l'officier, il travaille bien, il est pas méchant mais quand je bosse pour quelqu'un je veux savoir toutes les informations sur l'affaire...et la les seules informations doivent être dans cette lettre...tu vois?
-M'ouais...t'as ptêtre pas tort...surtout que c'est au général qu'on va la remettre...et il va pas être content quand il verra sa fille assomée.

Biggs afficha un sourire victorieux puis ouvrit doucement l'enveloppe. Elle n'était pas scellée donc personne ne verrait si quelqu'un l'avait lue avant le destinataire. Doucement il tira la lettre puis regarda machinalement sur les côtés, vérifiant que personne n'arriva puis il déplia la lettre.

''Cher général, je viens vous porter une très mauvaise nouvelle ce soir. En effet j'ai constaté que vôtre fille arbore désormais des canines particulièrement pointue, avec lesquelles elle m'a mordue. Vous l'aurez compris, Ellanà est devenue une vampire et je vous la ramène afin que vous puissiez juger en tant que père de la solution à prendre. Je vous prie d'accepter mes excuses pour les moyens peu...orthodoxes dirons nous employés lors de la pseudo arrestation de vôtre fille mais je sais que vous connaissez le tempérament désobéissant de vôtre fille, encore plus accentué par sa toute récente transformation. Vous me voyez désolé de cet évènement vous accablant en cette fin d'année et je vous fait la promesse de tout mettre en oeuvre pour retrouver l'être qui a transformé vôtre fille.

Amicalement, Django Dragovian, officier en charge de la milice de Bélériand.''

-Eh bah mince alors...cette petite est une vampire?
-Ouais...faut croire...mon vieux Biggs je te conseille de ranger cette lettre et de faire comme l'officier a dit : garder un oeil sur la gamine et éviter qu'elle mette les voiles.

Biggs s'éxécuta et se posta sur le côté gauche de la fillete tandis que Weill se plaça sur son côté droit. Attendant avec une impatience non dissimulée le retour du général

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 25/08/2006

La jeune fille pleurait allongée dans le froid. Elle avait affreusement mal, son bras et plusieurs de ses côtes la faisaient souffrir a cause des coups de l'impérial. Elle passa sa main a ses crocs. Elle avait faim. Elle regarda les deux gardes a côté d'elle et gémit silencieusement.
Le sang l'appelait.

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