Aprés-midi ensoleillée

Sur le sentier de Xarak, à l'est des hautes portes de la cité
Beleriand, s'avançait paisiblement un cavalier. Avec une élégance et
une facilité peu commune, le cheval evitait les quelques embuches du
chemin.

Son propriétaire, recouvert par de longs vêtements des pieds à la tête
sifflotait discrêtement esperant ne pas attirer l'attention de quelques
brigants. Ses longues bottes noires, comme l'ensemble de son attirail,
effleuraient quand il le fallait le flanc de la monture qui sans
rechigner s'adaptait à l'allure.

Se part et d'autre de la selle, des sacs en cuir fin semblaient prêt à
craquer, apparement contenant bon nombre d'objets étranges.

Bientôt le cavalier arriva en vue des tours de guêt qu'il ne chercha
point à éviter. Alors qu'il s'en approchait il leva bien haut ses mains
en laissant le cheval trottait.

-Qui va là ?

Lança un des gardes, apercevant l'étranger, du haut d'une des tours de guet.

Inspirant fortement avant de repondre, l'étranger lança :

"Un voyageur..."

Il faisait encore jour, à priori on devrait le laisser passer sans encombre... Mais avait il rencontré des gardes trop fermes ?

Il prefera ajouter pour se rassurer lui même plus qu'autre chose.

"Je viens pour affaire. Refuserez vous l'hospitalité à quelqu'un ?"

Le garde, ne pouvant distinguer correctement son interlocuteur, appliqua les nouvelles consignes..

-La sécurité est renforcée depuis quelques temps, enlevez votre capuchon, que nous puissions voir votre visage. Nous ne voudrions, en aucun cas, laissé approcher un démon près de Beleriand !

Alors le voyageur agrippa chaque côté de son capuchon et tira doucement laissant decouvrir son visage.

L'homme était âgé, une fine barbe soigneusement taillée. Ses cheveux n'étaient que peu caractérisables, car rentrés dans son col, mais on apercevait un poil blanc. Un long nez se decouvrait sous deux sourcils qui cachaient les yeux de l'homme.

Nombre de messages : 239 Date d'inscription : 10/08/2006

Lémy sortait à ce moment même de Béleriand. Elle vit Le voyageur et le cheval qu'il montait, et un des gardes lui fit signe de rester a l'écart "au cas ou...". Elle regarda l'homme et se demanda quelque chose

'C'est étrange il ressemble bisarement a ce vieux prètre que j'ai vu sur un des tableaux se trouvant dans le chateau...'

Le garde dévisagea le vieil homme. N'ayant rien à lui reprocher il lui adressa un signe de la main.

-Bienvenue sur nos terres, voyageur. Puissiez vous y trouver paix et prospérité.

Le voyageur, saluant les gardes d'un signe de main recouvrit sa capuche et reprit sa route. Peu aprés, il arriva aux portes et passa sans encombre à travers l'entrée.