Des débuts prometteurs

Django regarda le sous-lieutenant partir puis il regarda les recrues d'un air las
-Bon il a tout dit je crois, je me porte comme volontaire et je demande donc que l'un d'entre vous se présente, attention prenez pas ca a la légere, une patrouille ca peut finir dans un bain de sang comme ca peut tres bien se passer.
il regarda tour a tour les recrues en attendant qu'une se présente comme volontaire

Braörn releva tout de suite la tête. Sa hache en bois à la main pour l'entrainement, il se posta devant Django la tête haute et la barbe tressée.

- Volontaire m'sieur !

Il attendit patiemment, presque comme un piqué pour l'enclos des vaches, en fixant droit devant lui. En pensant déjà à tous les petits bandits qu'ils pourraient massacrer à grand coup de hache ou d'arbalète.

Braörn tourna alors les yeux vers le sergent.

- J'm'appelle Braörn, m'sieur ! Prêt à courir, bastonner, faire du saucisson et allumer un feu d'camps!

Il reprit sa posture de piqué d'enclos, avec un sourire enjoué sous sa barbe en croissance.

( désolé de faire un poste HRP mais je penses que c'est le mieux, visiblement alliage et moi nous nous somme mal entendu. Il n s'agit pas de trois personne mais de quatre. Donc si l'un d'entre vous souhaite encore venir, qu'il vienne. Euh, il n'a qu'a passer chez moi en insistant qu'il veut venir hein x_x)

Nathaniel attendait sagement sur le pas de l’entrée. Il n’avait pas signalé sa présence et se contentait d’observer les recrues avec un œil critique. Un simple instructeur pour autant d’hommes. Voilà qui était bien courageux. Après quelques minutes d’attente silencieuse, un soldat de surveillance se posta devant lui. Vu que c’était la première fois que Nathaniel mettait le pied à la caserne, et que sa venue n’avait pas été annoncée, il était normal qu’il se fasse au moins interroger sur l’objet de sa venue.

Il fit donc un bref signe de main au garde, et se présenta en quelques mots brefs. Le soldat eut un signe de tête compréhensif et lui désigna le centre de la caserne, là où quelques recrues s’entraînaient ardemment. Nathaniel prit le temps de se défaire du matériel qu’il portait déjà sur lui, comme son épée, sa cape et ses gantelets, voyant les hommes dénués de toute arme susceptible d’être dangereuse. Il avança lentement, le visage impassible, cherchant du regard l’instructeur afin de s’adresser directement à lui.

(Entrée de nat' a un autre entrainnement que celui qui était déjà occupé)

Sliterin avait donné quelques instructions simple à suivre a chacunes des recrues. Il voyait des améliorations de jours en jours. Bientot certain seraient prèt à quitter sa légion et libre d'en rejoindre une autre. Puis il indiqua a ses soldats de cesser l'exercice et de se mettre en ligne devant lui. S'en suivit l'arrivée de Nathaniel, qui semblait chercher quelqu'un. Sliterin s'en approcha et le questionna sur sa venue.

Que cherchez-vous?

Nathaniel garda un visage neutre face à Slitherin. D'ailleurs, la neutralité était bien le sentiment qu'il ressentait à cet instant là. Cet endroit, sans lui inspirer l'isolation, ne lui conférerait aucun sentiment de familiarité. Il se sentait comme un poisson hors de l'eau. Mais lui, grâce à Donblas, gardait la bouche fermée. Il se redressa quelques peu, et salua respectueusement l'instructeur, comme un jeune soldat l'aurait fait pour son capitaine. Nathaniel était en train d'effectuer des gestes qu'il aurait pensé ne jamais plus avoir à faire. D'un certain côté, c'était amusant de se retrouver devant une personne gradée sans l'être. Lui avait été formé pour être un officier. Il ne savait donc absolument pas quel étrange impression de soumission on pouvait ressentir. En un sens, cela se présentait comme une bonne expérience.

Nathaniel se décida enfin à prendre la parole de sa voix grave et calme.

"Je me présente comme une nouvelle recrue. Le Général Alliage m'a indiqué ce lieu afin d'être orienté vers mon affectation provisoire. Je me nomme Nathaniel Eldhar."

Dans ce cas bienvenu, Nathaniel. Tu rejoinds nos rangs dès aujourd'hui.

Il lui indiqua de se placer en rang avec les autres. Cela étant fait il les regarda un par un.

... HandeK, Django, venez par ici.

Une fois les deux devant lui il leur tendit des épée ne tranchant même plus un drap de tissus, et leur dit.

Je ne veux pas de coups à la tête...

Et il leu indiqua le petit espace où ils combattraient.

Aujourd'hui je veux vous évaluer face à des cibles mouvantes, seulement nous ne pouvons aller dans la foret impérial par les temps qui cours, vous serez donc forcé de vous battre entre vous, mais rappelez-vous! C'est un exercice, pas un vrai combat, vous êtes encore de la même légion. A vous messieurs. Et il regarda le combat entre le sergent et HandeK.

[Ne faites pas 10.000 postes, essayez de décrir le combat en moins de 6 posts, si quelque chose ne va pas pour l'autre, vous n'aurez qu'a vous MP.]

Django regarda Sliterin d'un air confiant. Il lui envoya une bourrade dans le dos et lui dit
-pardonnez-moi sous-lieutenant mais z'avez interet a revenir en vie. J'ai encore un combat a faire contre vous.
Il regarda ensuite sa petite légion de soldat dont il allait devoir s'occuper puis le Sergent regarda a nouveau Sliterin
-Je vais aussi m'occupper d'eux, a votre retour y'aura plus de molasson parmi eux. Vous verrez!
Django était en vérité terriblement inquiet. Il ne doutait pas des capacités du sous-lieutenant mais le sergent savait qu'il en fallait beaucoup pour que Sliterin soit comme ca. Aussi il ne proposait pas son aide car il se doutait qu'il s'agissait d'une mission a titre personnel et que surtout il devait s'occupper de sa légion de molassons.

Nathaniel hocha la tête. Ca n’était pas un signe de compréhension ou d’approbation. Il se contentait simplement de montrer à son interlocuteur, Sliterin, qu’il écoutait ses paroles. Mais son attention, elle, était focalisée sur un sujet tout autre. Il eut un bref froncement de sourcils, et parcouru la caserne du regard, le visage interdit. Non pas que cette ambiance amicale et désordonnée le gêna, mais il y avait comme une sorte d’inconfort. Un inconfort sur le plan du travail. Comment pouvait-on construire ou former une bonne armée sans une figure assez autoritaire pour maintenir la discipline ?

Les combats se menaient dans chaque coin de la pièce, d’autres soldats, moins concernés, bavardaient joyeusement un peu plus loin. Et l’instructeur, visiblement très affecté par son affaire, avait quitté la pièce, légué son poste à une personne totalement annexe, pour des raisons totalement personnelles. Il avait, bien entendu, dévoilé le motif de son départ, un motif des plus aberrants. A l’avis de Nathaniel, lorsqu’on avait le projet de se venger, d’ôter la vie de quelqu’un, on évitait soigneusement de le faire savoir à son entourage. Au risque d’être victimes de représailles de la part de l’Empire pour actes illégaux, ou d’être rappelé à l’ordre pour manquements simple à ses honneurs de soldat. Mais les personnes présentes ne semblaient pas choquées le moins du monde. C’était déjà ça.

Il avait à peine eut le temps de relever la tête que l’instructeur avait disparut de son champs de vision, et qu’il se retrouvait, encore une fois, libre de ne rien faire, de n’être affecté nulle part. Il pouvait aussi bien demeurer au château dans l’oisiveté la plus totale, personne ne lui aurait rien dit. Cela avait quelque chose de frustrant. Pour une personne comme Nathaniel, qui aime à vouer ses services à autrui, qui a un sens de l’ordre et de la justice aussi prononcé, s’engager à l’Empire sans avoir de poste fixe ressemblait presque à acheter un magnifique fauteuil sans l’utiliser pour autant. La recrue haussa vaguement les épaules et commença à se diriger vers la sortie, espérant que l’on lui rende au moins ses effets personnels. Après quoi, advienne ce qui pourra.