Postulation d'Anton (Postulation RP)

Ca y'est. Il était à L'empire, son voyage avait été long. Mais il y était. Et il y resterait. Il n'y avait plus qu'a espérer qu'il serait accepté au service de l'empereur...

L'avocat paladin attendit qu'on le conduise à la salle ou le recruteur l'attendait. Il s'assit devant ce dernier, lui adressa un franc sourire, avant de décliner son identité, avec un ton légérement inquiet.


Bonjour, tout d'abord, je me présente. Je suis Anton, Anton Wiev. Anciennement avocat au barreau de trigorn, ayant aussi quelques compétences en magie paladine. J'ai trente ans, et mes motivations pour rejoindre l'empire, vous les comprendrez si je vous compte mon histoire.


Anton se rendit compte qu'il avait peut être pris le recruteur un peu de court, et qu'il devait attendre qu'on lui pose des questions

Heu...Voulez vous entendre mon histoire ?


[HRP : Voila, donc Hrp je suis lvl 3 ou4 je sais plus, mais je vais xp lvl 30 rapidement ( Je l'ai fait en une semaine dans ma postu au temple.)
Pour ce qui est des persos secondaires, justement , j'ai Kharante qui est maire de trigorn, et Grevaan au temple. Ne vous inquietez pas pour mon activité, avec les vacances j'aurais le temps d'être très actif, et en dehors j'aurais tout de facon pas mal de temps. je vais juste déménager d'ici début juillet, j'aurai pas de co pendant une semaine; ca mettre en stand by ma postu un petit moment mais bon...

Sinon dans la guilde je connais Alliage et un peu Misakith. Surement d'autres, mais je connais pas forcément tous les persos secondaires :'p

Pour mes motivations pour rentrer a l'empire, c'est la bonne ambiance, le rôle RP de la guilde, et c'est une guilde que j'ai toujours voulu integrer...

Wala, wala, Le Bg viendra quand on me le demandera x)

Astinus inclina la tête lorsque l'ex avocat de Trigorn se présenta, déclinant son identité sous la tutelle de la plume du recruteur qui recommença à se mouvoir sur le parchemin, entamant un énième rapport de postulat. Lorsqu'Anton hésita pour réciter son histoire, Astinus Lovyan se mit à rire tout en frottant sa barbe brune, qui contrastait étonnement avec la pilosité de son crâne.

- Mais allez y, je vous en prie.

(Quel niveau as tu à présent? ^^)

Il observa le recruteur, et alors qu'il se frottait la barbe , il commence son récit.


Anton était devant sa fenêtre, dans sa maison au centre de la grande cité portuaire de Trigorn. L’air était lourd, une pluie fine tombait sur les pavés de Trigorn. Les gouttes crépitaient sur les pavés et les tuiles de la ville. Dehors, les charrettes, les chevaux et les marchands se bousculaient sous un ciel orageux. Un petit vent lui soufflait sur le visage, faisant légèrement voler les cheveux qui dépassaient de son chapeau. Derrière lui, on pouvait apercevoir deux fauteuils en cuir autour d’une table basse de bois foncé. Sur les murs, une peinture beige donnait à la pièce une impression de fraicheur et de confort. Dehors, les sombres maisons à colombages, typiques de la région, faisaient contraste avec le vert parc qui bordait la ruelle.
C’était un de ces soirs d’été qui vous emplissait de mélancolie et de poésie, qui vous rendait triste et heureux à la fois.
Il oublia tous les soucis de sa vie quotidienne, pendant quelques minutes, philosophant sous la brise estivale.

Mais les problèmes revirent, comme à leur habitude, accompagnés de la colère et de la violence, suivit par la tristesse et le désespoir.

« Maître ! Maîître ! J’ai un meessage urgeent pour vouus ! »

Le majordome de l’avocat frappait à la porte, visiblement affolé. Sa voix sifflante exprimait sa crainte, il avait l’air terrifié. Anton arriva à grands pas, ouvrit à son domestique, qui ne prononça que ces mots, avant de lui remettre une enveloppe blanche qui portait le cachet du temple de Lhynn :

« Votre pèèère….»

L’orateur, le célèbre avocat de la cité antriane…une lueur d’inquiétude traversa son regard. Il cassa le cachet de cire, déchira l’enveloppe, et ouvrit précipitamment la lettre.

Pour Anton,

Bonjour... Une terrible nouvelle nous accable à Lhynn actuellement. Et je pense qu’elle t’attristera encore plus que nous tous réunis…
Il y a quelques jours, alors qu’une tempête se déchainait sur la plage du village, une bande de lycans sauvages s’est approché de Lhynn, et plus particulièrement de la demeure de ton père…ta demeure. Il faisait nuit, tout le monde dormait… et une chose terrible s’est produite. La meute a tué ton père. Avant de…de le dévorer. Je suis désolé. Nous ferons une cérémonie en sa mémoire après demain. Tu devrais venir, que tu sois seul en ville n’est pas une bonne idée dans ce cas la…
Je suis désolé.

Le père Pierre Paul, prêtre de la chapelle de Lhynn.
Zanda 17 Persu.


Le jeune homme fut boulversé par cette nouvelle. Il fit quelques pas, et se laissa tomber dans son fauteuil favoris. Il baissa la tête, et resta immobile, affalé pendant de longues minutes. Il se remémora toute son enfance. Ce père qui avait tant fait pour lui…Celui avec qui il avait tous partagé pendant de nombreuses années…Il s’y attendait, son père avait atteint un age mûr, et cela n’avait rien d’exceptionnel. Mais il était mort dans tant de violence. Et ces lycans…les lycans, ces chiens, qui ne sont qu’une immense meute assoiffé de sang…
La colère emplit son cœur, rejoignant la tristesse, et il fondit en larmes, des larmes de désespoir. Pourquoi ca ? Il avait toujours essayé de faire le bien autour de lui, la justice. Etait ce inévitable ? Il s’en voulait terriblement…

Il releva la tête et posa son regard intense sur une sculpture d’un blob. Cette sculpture représentait pour lui son enfance. Son enfance heureuse, qu’il avait passé auprès de ses parents, de ses amis, dans son village natal, à Lhynn…Il l’avait reçu pour son quatrième anniversaire…

« Papa , Papa , Où est tu ? !
- je suis la ! Et j’ai quelque chose pour toi !
- C’est vrai ? C’est vrai ?
- Héhé, voila !
- C’est beau ! Merci papa ! »

Voila ce qui était leur quotidien. Anton vécut des années dans cette atmosphère heureuse. Leur vie n’était que bonheur malgré les tracas habituels.
L’enfant n’étais pas exceptionnel, mais une chose le démarquait des autres : Son charisme et sa persuasion naturelle. Déjà petit, il incitait ses camardes à lui donner leurs gouters, ou bien de le suivre, pour le meilleur…ou le pire. Son talent pour faire faire n’importe quoi à n’importe qui, en restant courtois, et sans jamais utiliser de violence en étonnait plus d’un. Un don qui le prédestinait à la carrière qu’il ferait plus tard…
Tout allait au mieux pour la famille Wiev, quand un soir d’hiver, un terrible incident se produisit.
Anton et son père priaient à la chapelle, accompagnés du prêtre, qu’ils connaissaient bien, lorsqu’un orage éclata. Une vraie tempête tomba sur la région de Lhynn, chose habituelle en cette saison. Mais la pluie ne s’arrêta pas de livrer toute sa puissance, et ils décidèrent de rester au temple pour la nuit, laissant seul la mère d’Anton chez elle…
Cependant, les déluges et les catastrophes, sont des occasions que les assassins et les voleurs apprécient beaucoup pour commettre leurs délits. Et cette nuit, ils ne dérogèrent pas à la règle…
Après une nuit passée à l’église, ils retournèrent dans la bâtisse familiale, et c’est la qu’ils découvrirent le pire…
Sa mère avait été profondemment griffée, et plusieurs parties de son anatomie lui manquait…
Des crocs avaient été enfoncé dans le corps de la femme. La flaque de sang dans laquelle elle gisait ne pouvait signifier qu’une chose : elle était désormais morte.
Longs furent les jours et les semaines passés pour réconforter le petit. Tantôt il restait des heures, immobile chez lui, pleurant silencieusement, tantôt il criait…. Il hurlait…dans sa chambre. Mais c’est aussi la qu’il développa sa lycanthropobie. Parfois , lui prenait des accès de colère, où il ne désirait qu’une chose : anéantir les lycans.
De tous les noms il les traita, et par la suite, dès qu’un de ceux la entrait sans son champs de vision, il l’attaquait, que l’homme loup soit pacifique ou non. Cependant, au fil des années il se calma, mais sa lycanthrophobie ne disparu jamais, et elle s’accentua même, suite à certains événements…

Puis son attention se porta sur sa canne. Cet objet qui représentait pour lui la réussite, la gloire et la prospérité. C’était une canne simple, incrusté de quelques pierres précieuses sur le pommeau. Malgré qu’elle fut été endommagée autrefois, elle fut réparé, et cela faisait maintenant quelques années qu’elle le suivait partout ou il allait. La sensation du pommeau dans le creux de sa main lui rappela la première fois ou il l’avait touchée…
A son seizième printemps, Anton prit le chemin qui depuis longtemps, l’attendait pour le mener vers son avenir. Il prit le chemin de la gloire et de la connaissance, ou il rencontrerait l’amour et l’amitié. Tous étaient persuadés que sa carrière serait grande, et que son talent brillerait sur le monde. Et c’est armé de son courage et de sa persévérance, qu’il partit pour la célèbre cité portuaire. Un sac dans le dos, il pensait à ce qui l’attendait, surement quelques choses de très beau, et c’était là ou il partait.

A la vue de la belle cité, cette ville qui était seulement l’objet de compliments, son cœur s’emplit de curiosité, et il su qu’on ne lui avait pas mentit. Il visita les rues, impréssionné. Il s’installa ensuite, dans un petit appartement du quartier sud. Chaque matin, il descendait son escalier, et déboulait dans une jolie rue marchande. Une odeur de pain frais montait de la boulangerie, tandis que les gens parlaient par petit groupe au milieu de la rue pavé, le sourire aux lèvres, et le rire à la bouche. Mais un jour, au lieu d’y passer discrétement, un homme l’interpella…

C’était un homme très bien habillé, avec une grande veste grise et une canne noir. Son élégance était digne d’un roi, et sa prestance était noble. Il s’approcha du jeune homme qu’était encore Anton, et lui dit ces mots :

« Je crois que vous êtes messire Wiev, et on m’a parlé de vous. Il parait que votre persuasion n’a pas d’égale, et que votre langage est si raffiné que l’on y reste accroché. C’est ce que je voudrais vérifier…Suivez moi.
Ha au faites, je suis Laeran Bloenif, avocat. »

L’homme lui souriait, amusé, et anton se résolut à le suivre. Il ne pouvait pas lui faire de mal, malgré son attitude suffisante…

Puis après avoir vérifié que sa réputation était fondée, le jeune homme et l’homme de loi se retrouvèrent souvent. Et un jour, ce dernier proposa à Anton de devenir son apprenti. Une place de choix, une place que des milliers de personnes se damneraient pour avoir. Et il accepta, compromettant ses études de magie paladine, qui devaient commencées le mois suivant. Les hommes devinrent amis, malgré leurs relations professionnelles. Et à eux deux, ils devinrent l’élite du barreau de trigorn. Leurs affaires marchaient, l’argent rentrait. Tout leur réussissait, tous leurs projets aboutissaient. Mais cela ne pouvait pas durer. Et un jour la roue tourna. Mais au nom de l’équilibre et de la justice, pour compenser toutes ces années de réussites, qui suscitaient la jalousie et la rancœur, se produisit un terrible assassinat.

Un beau matin, sous le soleil qui brillait, le jeune orateur monta le chemin qui le menait à son travail. Sa surprise fut grande, et sa tristesse encore plus…
Son maître était mort, tué par un lycan. Beaucoup de mort il avait subit. Nombre fois il avait défendu de sanguinaires assassins, parfois atténuant leur peine, parfois les innocentant. Peut être quelques meurtres étaient indirectement de son fait, mais la mort est une chose dont aucun être humain ne peut rester insensible. Surtout quand il s’agit d’un collègue, d’un ami.
Et une fois de plus, sa vie fut ébranlée. Et une fois de plus, c’était la faute des lycans.

Quelques jours plus tard, il reçu une lettre de la mairie. Elle contenait le testament de son maître. Il lui avait tout légué, n’ayant plus de famille, n’ayant que lui. Son seul ami. Il fut forcé d’accepter, et finit par tout revendre. Une fortune. Des millions de pièces d’ors, rien que pour lui. Il ne garda qu’un objet. La canne de son maître. Cette canne qu’il garde désormais toujours avec lui. Ultime hommage à l’homme qui lui donné les heures de gloires, ainsi que l’instruction nécessaire pour devenir, l’un de ses «grands hommes ».

Mais les millions dont il hérita, n’effacèrent jamais la blessure qu’il avait reçu.

Et après s’être remémoré cette partie de sa vie, les larmes lui montèrent aux yeux. Il ne tenta pas de les refoulées, et c’est les yeux embués, qu’il remarqua la chevalière bleu qu’il portait à l’index. Après toutes ces épreuves, Anton voulut s’initier à quelques choses de plus spirituel…et c’est ainsi qu’il débuta ses études de paladin.

L’école de magie. Il attendait dans le hall, richement décoré, sous le dessin du blason de la ville taillé dans la pierre. C’était le grand jour, c’est à partir de maintenant que les voies de la spiritualité et de la magie étaient ouvertes à lui. Il avait déjà fait connaissance avec un de ses futurs camarades. C’est un petit homme, au ton pale, mais qui affichait un grand sourire, et qui avait quelque chose d’amusant dans son regard. Anton s’aperçu très vite qu’il était aussi très maladroit, ce qui ne fit que renforcer la sympathie qu’il dégageait. Mais tout d’un coup, une cloche sonna de leur coté, et un grand homme, sortit par un entrebaillement derrière eux. Il rassembla rapidement la classe avec laquelle il travaillerait cette année. Il était professeur de runes. Après leur avoir rapidement expliqué le fonctionnement de l’école, avec une voix grave, tout en parlant très vite, il les conduisit dans sa salle de cour. C’était une salle tous ce qu’il y avait de plus banal. Des chaises. Des tables. Et il commença à leur expliquer les bases de la magie, et plus particulièrement des runes, avant de leur faire pratiquer plusieurs exercices qui demandaient de la patience et de la concentration.

Puis au fur et a mesure de jours et des semaines, ils apprirent des sorts basiques, avant de passer aux charmes mineurs, et alors que la fin d’année approchait, qu’Anton avait retrouvé sa joie de vivre, et qu’il comptait se réinscrire l’année prochaine…

Un lycan, qui le trouvait trop brillant, trop sur de lui, et qui avait reçu quelques remarques désagréables de la part de l’ancien avocat, décida d’aller fouillé dans les paperasses de l’école, il désactiva plusieurs runes, avant d’avoir accès aux résultats, et de changer ceux-ci…
Et l’année suivante, alors qu’Anton se présentait à la grande université, il fut purement et simplement recalé et renvoyé. Il fit tout pour réintegrer l’école, mais les professeurs ne reconnurent pas que quelqu’un avait pu s’introduire dans leurs affaires. Il avait beau leur montrer des preuves, rien n’y faisait…
Et alors qu’il était prêt à convaincre le directeur lui-même, la terrible nouvelle de la mort de son père lui parvenu.


Toute sa vie était réunie autour de lui. De son premier souffle jusqu'à celui du lendemain. Ses souvenirs, tous ce qui avait fait de lui ce qu’il était désormais. Il voulait laisser derrière lui ses rires, ses rêves, mais aussi ses malheurs et ses cauchemars .Il oublierait ses amours, ses heures de gloires, ses déceptions et ses moments de solitude. Il recommencerait sa vie, là bas. A l’empire. Cet empire dont il avait entendu tant de bien, cet empire dynamique et joyeux, ou il pourrait oublier son ancienne vie…
Est-ce possible d’oublier sa vie ? Voila la question qui le tracassait. Il avait envie de tenter le pari.
Il n’avait pas encore réfléchit au devenir de ses amis, de la famille qui lui restait, qu’une charrette partait déjà, sur les chemins pavés de la belle cité, laissant derrière elle un nuage de poussière. Vers l’est se profilait un ciel bleu, come il n’en avait jamais vu depuis des années. Peut être partait t’il pour le ciel ?

lI partait pour Bélériand , la capital impériale. Il y officierait probablement au compte de l’empereur, en tant qu’avocat , et en tant que paladin….

Après avoir passer plusieurs minutes à conter son histoire, il posa de nouveau son regard sur le recruteur

( Voila, voila. Pour les fautes éventuelles, probables, et même certaines, je vous prie de m'excuser ^^, Il y en a toujours pleins qui échappent à la relecture >_<.

Pour le lvl, je sais plus, j'ai refais mon perso hier, je crois que je suis 5 ou 6. Je vais xp demain matin je pense :'p )

[HRP] Bonsoir ^^ ,

J'aurais plus de co demain. Normalement ca devrait être vite rétablit, mais on sait jamais avec les télécoms...

Donc je souhaiterais que ma postulation soit "suspendue" jusqu'à nouvelle ordre

Merci à tous ^^ [/HRP]

(Désolé pour le triple post.

Connection rétabli vachement plus tôt que prévu.

je suis de nouveau en postu ^^ )

[HRP] Euh je nje voudrais pas me méler de ce qui ne me regardes pas mais qu'en est y de cette postulation ? IL serait ennuyeux de faire attendre le joueur plus longtemps non ?

(On en parle)

Le recruteur revînt dans la salle et posa son regard sur le postulant, sur un ton désolé.

- Messire, je suis navré mais votre postulation n'a pas été retenue. Je vous souhaite néanmoins une bonne continuation et n'hésitez pas visiter notre capitale.

( Les raisons de ton refus sont principalement HRP, au vu de ton implication dans la ville de Trigorn et au Temple, où tu as déjà promis une grande participations.
Postulation close)