Petite visite au général

Django avança à travers les couloirs du château impérial, monta d'innombrables marches d'escalier puis, après quelques minutes de marche se retrouva devant la porte du bureau de l'un de ses seuls supérieurs direct. Django soupira, il se rendit compte soudainement qu'il avait oublié son manteau et se retrouvait en blouse blanche de l'infirmerie mais qu'importe...Il releva sa tête de sa blouse et regarda fixement la porte, prit une profonde inspiration et frappa trois fois a la porte. Pas une de plus pas une de moins.

Un coup, deux, puis trois, et le général releva la tête. Pour une fois, il n'était pas en train d'effectuer une tâche manuscrite comme les nombreux rapports qui arrivaient continuellement jusqu'à lui. Un simple instant à réfléchir sans rien faire...

- Entrez.

Django rentra doucement dans la pièce, considéra les papiers présents sur le bureau du général. Après mure réflexion il estima qu'il ne dérangeait pas le général. Avec la même délicatesse il remerma la porte puis se posta a mi distance entre la porte et le bureau et commença son monologue

-Bonjour général, si je suis venu ici c'est pour vous parler d'un incident...enfin incident...c'est un bien grand mot mais je m'égare. Ce que je veux dire c'est que en vérifiant les dossiers de l'infirmerie une infirmiere m'a expliqué qu'un patient était venu avec vous, ce dernier n'avait pas déclaré son nom et...il était atteint d'une sorte de lèpre agissant en acceléré et produisant des taches noires. De surcroit il avait mordu l'infirmière et il vous a appelé ''Lili''. Peu après il a disparu mystérieusement.

L'officier fit une interuption afin de laisser le général assimiler toutes les informations et se souvenir des évenements puis il reprit:

-Donc, dans un souci d'avoir un dossier client parfaitement ordonné j'aimerais connaître le nom de ce malade, son adresse aussi. J'ai déja une petite idée sur la question, vous comprenez il n'y a pas beaucoup de monde assez...particulier pour vous surnomer ''Lili'.

Puis Django s'interompit, posa sa main gauche dans sa poche et attendit la réponse du général. L'officier était ennuyé de devoir mèler le général a cette histoire mais il n'y pouvait rien. Les affaires étaient les affaires.