Appartement de Serya

Le petit paquet contenait une bague en or surmonté d'un diamant.Avec un petit mot:"Je sais que ce bouquet et cette bague ne représente rien par rapport à tous l'amour que je te tient."Ainsi donc la bague allait avec le bouquet qui gisait au sol après la découverte qu'avait faites le jeune mage en entrant dans l'appartement.

Serya regarda les fleurs.

'Dommage'

Elle les prit et les jeta par la fenêtre. Puis elle reporta son attention sur la bague.

'Ça vaut peut-être beaucoup d’argent… ?'

En attendant d’aller voir combien elle en tirerait ou même en attendant de voir si Alramir ne voulait pas la récupérer pour une prochaine conquête, elle l’enfui au fond d’un tiroir. Puis, la tête tournant toujours un peu, elle se coucha dans son lit.

Citation :: Mademoiselle Woldewell,

Je tenais avant tout à m'excuser de mon comportement d'hier, dans votre appartement. Mais étant trop lâche pour vous demander pardon en face de vous, cette lettre me permet plus facilement de vous prier de ne pas m'en vouloir plus que vous le devez déjà. J'ai été ignoble, veuillez me pardonner, je ne mérite plus votre respect.

Et c'est en partie à cause de cela, que je m'en suis allé à Trigorn pour m'empêcher de recommencer à vous manquer de respect. J'ignore quand je reviendrai vous voir à la Capitale.
En espérant que vous me comprendrez...

Veuillez accepter mes sentiments les plus respectueux.
Votre Vikenti Perenna.

Citation :: Mademoiselle Woldewell,

J'ai le grand regret de vous annoncer la mort de votre ami Vikenti Perenna, retrouvé pendu dans les Jardins Impériaux par la main du Démon de l'Empire...
Une enquête est actuellement en cours.

Veuillez accepter toutes mes condoléances, mademoiselle Woldewell ainsi que mes sentiments les plus respectueux.

Serya laissa tomber la lettre. Pendant quelques secondes, elle ne le cru pas. Puis elle commença à s’énerver et à rager intérieurement contre le tueur de Vikenti. Puis, elle pleura, pleura, pleura, pendant des heures. Etant passée par toutes les phases suivant le décès elle décida de sortir s’aérer.

'Rester ici n’améliorera en rien la situation.'

En sortant, elle chercha un bar.

En fin de soirée une ombre arriva devant la porte.C'était Alramir, un bouquet de rose à la main,à première vu il voulait s'excuser de quelque chose.Il était calme néanmoins son regard trahissait une certaine tension.

"Pourvu qu'elle me pardonne...Je veux juste devenir son ami après tout.Et puis c'est bien elle qui me l'avait précisé ce jour là..

Il fit encore un pas, frappa à la porte et attendit sagement que quelqu'un lui ouvre.
Au fond de lui, il cherchait encore ces mot.Il sentait qu'il allait être maladroit mais il essayait de l'oublier.

Serya était tranquilement en train de manger quand elle entendit quelqu'un frapper à sa porte. Sans trop se douter de qui celà pouvait être, elle alla ouvrir la porte. Quand elle vit Alramir avec un bouquet, elle comprit qu'il était revenu sur sa proposition d'être juste amis. Elle lui fit un petit demi-sourir et attendit qu'il parle. Elle ne voulait pas lui faire un vrai sourir, en vrai elle était heureuse qu'il revienne en ami mais elle n'était pas sûre que c'était le cas.

Alramir sourit puis regarda Serya.Il chercha encore ses mots puis il se lança.

Eh bien voilà si je suis ici c'est pour devenir ton ami comme tu me l'avais proposé...

Devant le doute qu'il lisait dans les yeux de Serya il sourit de plus belle.

Ne t'inquiète pas je ne cherche pas a retourné dans tes bras.J'ai compris la leçon et puis à quoi bon refaire deux fois la même erreur ?

Encore une fois il pensait avoir gaffer dans le choix de ses mot, mais il attendait la réaction de Serya pour le vérifier.

Serya bloqua sur le mot "erreur" et un rictus de haïne se forma sur son visage. Il disparu au bout d'un moment, elle se dit qu'il n'était juste pas trés douer pour ce genre de dialogue. Elle lui sourit.

- C'est une bonne idée.

Elle recula d'un pas, laissant la place d'entrer chez elle.

- Tu veux entrer manger ou boire quelque chose ?

Elle attendit, peut-être ne serait-ils pas amis, il fallait encore voir si le mot sur lequel elle vait buté tout à l'heure ne reviendrait pas...ou son équivalent.

Alramir vit le rictus et bien malgré lui il eu un pincement au cœur.Il essaya quand même de sourire.

Je ne voudrais pas déranger.

A l'instant où les anciens fiancés se pardonnaient tous leurs erreurs passées et espéraient rétablir entre eux une relation normale et amicale, une des fenêtres de l'appartement de Serya vola en éclats... un lourd colis matelassé vint s'écraser sourdement sur le sol de la salle de séjour et rouler aux pieds des deux jeunes gens.

Le paquet propulsé était solidement rembourré de peluche et de tissus et contenait trois éléments: le premier était une bouteille de flacon de parfum aux pommes vertes avec une petite touche de lilas; le second, était une petite somme d'argent assez suffisante pour rembourser les dégâts occasionnés par l'envoi de ce courrier; et le dernier était une petite carte de visite trés sommaire, trés classique sur laquelle, on avait écrit de façon trés sobre et simple:

Citation :: "Vikenti s'excuse de vous avoir trop aimée."

Serya regarda Alramir et dit :

- Non ne t'inquiétte pas, j'ai encore quelques minutes devant moi.

Elle sourit puis à ce moment elle entendit le grand bruit. Elle cria, sur le moment certaine d'être attaquée. Puis, reprenant ses esprits peu à peu, elle découvrit le paquêt. Elle lu le mot. Mais qu'est-ce que celà signifiait ? Quelqu'un cherchait' il à l'embêter ? Mais qui d'autre que Vikenti savait pour son parfum ? Alramir ? Oui mais il était en face d'elle était sûrment incapable d'en faire. Elle fronça les sourcils et ne cessa de relire le mot. Malgré elle, des larmes coulérent. Il s'excusait ? mais elle ne regrettait pas ! Elle l'avait aussi beaucoup aimé et, l'aimait elle sûrment encore. Elle resta alors là, debout avec le coli en main, des larmes sur les joues et une drôle d'expression sur le visage.

Alramir accouru il regarda quelque peu Serya et il comprit dans les larmes de la jeune fille qu'il s'agissait de Vikenti.Il soupira, il n'était pas venu pour reconquérir le cœur de Serya mais pour devenir son ami, un confident en quelque sorte..

Serya, si tu veux que je te laisse, je le ferais mais si jamais tu as envie de me parler de lui je ne serais pas jaloux, je suis ton ami, je peux tout entendre après tout !

Il regarda encore Serya.Puis dans un mouvement assez lent il pivota, pour lui Serya avait besoin d'être seul et il ne voulait pas le déranger.Mais ses mouvement restait volontairement au ralenti, il ne voulait pas donner l'impression d'être un lâche.

Serya tendit la main derriére elle en réponse à ce qu'il avait dit. Il y avait de la detresse dans son geste. Elle ne pouvait pas rester seulle et un amis s'offrait à elle. Elle espérait donc par ce geste, qu'il prenne sa main et vienne l'écouter parler...comme des amis.

Alramir se mit en face de Serya.Il la prit dans ses bras comme un ami ou plutôt un frère l'aurait fais.Il soupira légèrement.

Je t'écoute Serya, je sais que tu l'aimais..alors n'hésite pas à me dire ce que tu as sur le cœur; je t'écouterais jusqu'au bout.

Serya cessa un peu de pleurer grâce à cette étreinte et lui expliqua ce qu'il y avait sur le colis. Puis, elle dit :

- En fait, je ne comprend pas qui a pu envoyer ça...je veux dire...qui peux savoir ça...et si c'était ce qu'il avait dit à un ami pendant qu'il était encore vivant...Et pourquoi s'en excuser ?

Elle n'attendait pas vraiment de réponse et posa sa tête sur l'épaule d'Alramir. Elle esperait quand même qu'il trouve quelque chose à dire.

Il écouta attentivement, puis une conjoncture que sont cerveau avait faites depuis longtemps.Mais il n'osa rien dire, il craignait rendre Serya encore plus triste.

Je n'en sais rien.Quelqu'un pourrait être jaloux de Vikinti.Je ne sais pas vraiment pourquoi il le serait.

Serya n'écoutait pas vraiment en fait mais entendre une voix lui fesait plaisir. Elle se recula un peu et sécha ses larmes. Elle avait déduit que quelqu'un lui en voulait et que ça ferait trop plaisir à cette personne si elle pleurait. Alors elle sourit un peu et dit :

-ça va toi sinon ? Du nouveau dans ta vie ?

Il fallait qu'elle se change les idée et quoi de mieux que d'interroger quelqu'un sur sa vie. Généralement les interrogés parlaient pendant des heures.

Alramir laissa Serya sortir de son étreinte.Il l'a regarda se sourire qui illuminait le visage de la jeune femme la rendait plus séduisante.Il se mit à sourire à son tour.

Pas grand chose hélas...Je fais la connaissance de ton patient..et mis à part ma demande d'augmentation auprès du Général ma vie n'a pas été si palpitante.Mais toi ? tout ce passe bien à l'infirmerie ?

Serya fronça les sourcils : son nouveau patient ? Il l'avait rencontré ? pourquoi donc ?

- Moi tout se passe bien...J'ai juste la cafard...de temps en temps.

Puis, elle demanda d'un air enjoué :

- Tu va être augmenté ?

Attendant, sa réponse, elle ne put s'empêcher de demander aussi :

- Mon patient...le dénomé O'Wolf ? Tu l'as rencontré ?

Elle se demandait bien dans quels circonstances. Elle était heureuse pou l'augmentation d'Alramir et, comme prévu, cette anonce lui changea les idées.

Alramir eu un léger rictus.

Entre une demande d'augmentation et l'être il y a une différence..J'ai formulé ma volonté, le Général est en droit de refuser.Et oui j'ai croisé ton patient à Trigorn, O'Wolf de Rénine je crois enfin ma mémoire me fait défaut.Je suis déjà amnésique alors que j'ai pas encore atteint la vingtaine

Il ne put s'empêcher de rire pour lui le moment était mal placé il n'avait pu se retenir de montrer une certaine joie sur une blague qui lui seul devait trouver drôle.

Serya lui donna un coup "amical" sur la tête et sourit d'un air espiégle. En un souffle, elle laissa échapper :

- t'es bête.

Puis, elle reprit un sourire gentil et dit, en parlant de l'augmentation :

- Je croise les doigts !

Elle était heureuse, ces derniérs temps elle avait besoin de voir quelqu'un rire.

De la fenêtre explosée par le colis expédié dans l'intérieur de l'appartement de Serya, un vent glacial et froid soufflait avec la vivacité d'un tentacule de poulpe qui ne veut pas se faire découper.

Même si le temps n'était pas encore aux premiéres tombées de neige, la bise commençait déjà à se faire sentir avec toutes les complications qu'elle entraînait: le froid, les frissons, les lévres gercées...

Et même si les appartements étaient rudement chauffés par des chaudiéres centrales et d'importantes cheminées, personne n'aurait voulu laisser une fenêtre ouverte pour se préserver d'un froid naissant...

Alramir regarda Serya.Puis la fenêtre.

Tu as froid ? Je ne voudrais pas que tu tombes malade ça serait encore plus bête que moi et mes pertes de mémoires.

Il émit un léger sourire et regarda a nouveau Serya.

Serya regarda ditraitement la fenêtre puis écouta Alramir. Elle chercha du regard un drap. Enfin, il lui fallait quelque chose pour couvrir ça en attendant la réparation. Pendant qu'elle cherchait, elle répondit :

- Si j'ai froid...

Elle trouva une grosse couette. Elle la prit dans ses bras et s'approcha de la fenêtre. Malgré la vitre cassée, il restait le chassit. Elle ouvrit la fenêtre, placa la coeuette sur les bords du chassi et refarma la fenêtre. Mwoui...ça ne tenait pas trés bien et ça cachait le soleil. Serya fit la moue. Puis, elle dit :

- Je pense que je vais devoir dormir à l'infirmerie pendant un temps.

Elle se retourna et regarda Alramir. Elle avait envie de grignoter. En fait la contrariété la fesait manger. Avant d'aller en cuisine, elle lui demanda :

- Tu veux un sablé ?

Elle se sourit à elle même. Partagé des biscuits, ça lui fesait penser à la maternelle.

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