Appartement de Sylphisius

Neyréa avait cherché toute la matiné la chambre de celui qui l'avait rassurée lors de son passage dans le bureau de recrutement, on lui avait enfin indiqué la chambre du Grand prêtre.

*entre timidement dans la chambre*

-'personne ... je vais laisser un message a son attention ...'

Elle se dirigea vers le bureau tout en admirant la chambre, chassa les araignées des parchemins, en prit un qui était vierge. Elle put trouver une plume sous les vieux bout de divers parchemins. Apres un instant de réflexion, elle trempa la plume dans de l'encre et écrivit...

-"Monseigneur, je voulais vous remercier de votre attention a mon égard lors de votre passage dans le bureau de recrutement. Votre présence m'a rassuré. J'ai suivi votre conseil, peu apres le passage du Grand conseiller. Comme vous devez le deviner, j'ai été accepté en période d'éssai. J'espere vous voir un jour, pour vous remercier de vive voix.

Neyréa"

Neyréa déposa la plume, relut une fois son message, puis le laissa bien en vue sur le tas, puis s'en alla ...

Cela faisait deja quelques semaines que le vieil homme n'avait été dans sa chambre. La porte poussa un grincement strident à son ouverture. Une atmosphère pesante se degageait de la salle. Lorsque les rideaux de la petite fenêtre, qui ressemblait d'ailleurs plus à une lucarne, un pâle rayon de soleil se fit entrevoir.

Sylphisius s'assit sur son lit aprés avoir jetté son baton prés de la porte; un nuage de poussière s'en degagea. Il regarda avec mépris la fine couche de poussière qui recouvrait l'ensemble des meubles et...une lettre.
Il se leva, se dirigeant vers son bureau. On pourrait se demandaer comment il fit pour la voir, mais la couleur blanche du papier neuf était incomparable avec celle des vieux parchemins et livres. Il lut avec attention la lettre et sourit. Il reposa celle ci sur le bureau puis fit un tour sur lui même dans la salle ronde. Le prêtre d'Aariba éternua rien que de penser à toute cette poussière.


'Un peu de ménage ne ferait pas de mal...'


Il refit un tour dans la salle...


'Hmm...une autre fois...quand j'aurais envie...Il faudra peut-être engager quelques domestiques histoire de nettoyer tout ceci.'

Il secoua tout de malgré tout ses draps qui revelèrent enfin leur couleur rouge. Il s'allongea finalement et reflechit à sa journée...

Sylphisius penetra tourmenté par son étrange rencontre dans la fôret. Non seulement il avait decouvert un petit-être tout étonnant mais en plus celui-ci l'accompagné caché dans sa capuche. Il le deposa sur la table, raprocha la chaise, s'assit dessus. Il était totalement fasciné par son nouvel ami. Depuis leur rencontre Sylphisius ne faisait qu'étudier le language de la créature et commencé deja à en comprendre un faible sens. Le petit être une fois sur la table aperçut un vieux morceau de pain et le montra du doigt. Sylphisius essayant d'imiter l'accent lui repondit :

-Zog Zog Akita ! <<Tu peux manger>>

Et l'étrange ami le remercia :

-Géruth géruth !

Il devora le morceau de pain avec un plaisir immense. Quand Sylphisius avec un effort immense usant de gestes et de mots bizarres reussit à lui faire comprendre qu'il lui demandait comment vivait son peuple, la petite créature commença à mimer sa vie quotidienne.

D'aprés ce que Sylphisius avait compri, ces étranges créatures se nommaient eux même les Mops. Lui s'appelait Niben (ce qui étrangement signifiait <<petit>> en elfique) et était le chef de sa tribu. Ils étaient environ cinquante à vivre dans un arbre mort. La famine régnait dans leur région et il était partit chercher de l'aide. Il avait decouvert les humains il y a quelques temps mais ceux ci lui paraissaient trop hostiles. Mais la rencontre avec Sylphisius semblait lui avoir fait changer d'avis. Il lui avoua tout de même qu'il ne souhaitait pas réelement rencontrer trop du <<Grand peuple>>. Sylphisius lui promit de tout faire pour preserver le secret sur leur existence...bien qu'il se demanda s'i lreussirait à tenir. Un sourire moqueur se dessina sur ses lèvres à cette pensée.

Les heures passaient et Sylphisius apprenait à toute vitesse le language du Mop. Il proposa à Niben de lui procurer un abris fiable au sein de la capitale mais à l'abris des yeux. A ces mots Niben bondit de joie puis se gratta les fesses grossièrement sous son petit pagne. Il fit comprendre à Sylphisius qu'il devait aller chercher son peuple.Le prêtre acquiessa. Ils preparèrent leur plan.

Quelques minutes plus tard, les deux amis quittèrent la chambre, Niben toujours caché dans la capuche de Sylphisius.

Des bruits de pas proviennent de derrière la porte des appartements du Grand Prêtre d'Aribaa, une lettre portant le sceau de la Bibliothèque Impériale est glissée furtivement sous cette porte et les bruits de pas s'éloignent ensuite.

Grand Prêtre Sylphisius

Nous vous informons que le livre commandé "Soins Aux Créatures De Vesperae" est dès maintenant disponible dans le rayon "Vesperae" de la Bibliothèque, veuillez toutefois excuser le léger retard comparé a la date qui était convenu mais il a fallu traduire cet ouvrage écrit en langage ancien des contrée Est d'Ibrin et sans l'appui du Gardien, la gérance des livres et les traductions sont des taches beaucoup plus complexes.

Nous vous souhaitons une Bonne lecture,

Lanos, Scribe de la Bibliothèque Impériale et Responsable provisoire.

(J'ai finalement reussi a regler ce probleme d'affichage pour les images ^^ )

Sylphisius aprés avoir quitté le Temple se rendit immédiatement à ses appartements. Il devait encore preparer ses affaires.

De son placard, il sortit un sac de cheval à poser en travers de la monture. Il y glissa sa pipe, un sac bien plein de tabac gnome, ainsi que quelques vêtements dont sa tenue de cérémonie.

C'est ensuite qu'il fit glissa sa robe pour se retrouver entierement nu. Devant la glace il eut quelques mauvaises pensées à l'égard de la vieillesse. Il sortit sa tenue de voyage qu'il enfila rapidement pour se sentir beaucoup plus à l'aise.
Il enfila son médaillon paladin pour à nouveau jetter un coup d'oeil à la glace.

"Bien mieux !"

Ilavait desormais l'air d'un vrai brigant. Si cen'est... Il ouvrit un tiroir pour en sortir un fin bandeau noir qu'il palca sur son oeil arraché.

Il sortit le sac sur l'épaule en direction de la salle du trône aprés avoir donné quelques instructions à un domestique.

Quelques discussions montaient dans les étages, frappaient aux portes et s'en allaient dans un trés poli et trés heureux "ou revouar".
Ca se rapprochait, riant de tout se que ça avait déjà pu récupérer...

On frappa à la porte de l'appartement.