La chambre de Rhéva

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 16/06/2005

Rhéva entra tout doucement dans la chambre qui lui avait été désignée, c'était très beau, elle était génée qu'on lui accorde tant de bonté.
La pièce était bien plus grande que tout ce qu'elle avait connu jusque là, des servantes avaient mis des fleurs dans la pièces, cela sentait vraiment bon, une odeur douce et sucrée.

Elle trouvait le lit magnifique, bien grand pour elle toute seule, les draps étaient brodés à la main, elle avait du mal à en croire ses yeux.
Il y avait dans la belle armoire de bois différentes toilettes; elle les trouvait toutes plus belles les unes que les autres.

Un petit guéridon se trouvait au centre de la pièce, sur un très beau tapis aux insignes de l'Empire, un joli petit naperon de dentelle l'ornait.

Elle se dirigea vers la coiffeuse, s'assit sur le petit tabouret et contempla son reflet dans le miroir.
Elle n'arrivait pas à croire ce qui lui était arrivé depuis son entrée ici, ils avaient tous été tellement gentils avec elle... Une simple fille de joie...
Elle se sentait de trop dans cette pièce à la beauté et à la douceur si parfaite, cette jolie robe qu'elle portait... Ce n'était pas elle... Elle ne pensait pas le valoir...

Elle détourna ses yeux de son reflet pour observer le reste de la pièce, on lui avait dit de s'y considérer comme chez elle...
Chez elle... Tous les "chez elle" qu'elle avait eus étaient de petits taudis où elle emmenait des dizaines d'hommes par jour. Elle faisait son travail, et en partant, parfois un merci, parfois pas un regard, mais toujours une petite bourse de pièces d'or... Si seulement cela avait été pour elle...
Elle avait ensuite quelques minutes pour elle, pour se laver, se rhabiller, puis y retourner...

Elle secoua la tête et fit un geste de la main, comme pour chasser ces pensées, puis sortit d'un tiroir le livre qu'elle avait emprunté à la bibliothèque impériale.
Elle regarda tout d'abord la couverture et les reliures, fascinée, puis l'ouvrit en prenant mille précautions, comme si ce livre était le plus précieux des trésors.
Elle regarda les pages, une à une, imaginant l'histoire... Peut-être était-ce un conte de fées, un roman de cape et d'épée dans lequelle les gentilshommes sauvaient une princesse en détresse...
C'était en fait un livre tout ce qu'il y avait de plus rébarbatif sur les dynasties du royaume de Vesperae. Mais elle n'en savait rien, et c'était peut-être mieux ainsi...

Un jour, espérait-elle, elle apprendrait à lire... Un jour, elle saurait ce que ce magnifique ouvrage renfermait...

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 16/06/2005

Rhéva poussa la porte de sa chambre, presque instinctivement... Elle avait fait le chemin machinalement, elle n'arrivait pas à penser à autre chose qu'à ces paroles, et ces gestes.

Assise devant sa coiffeuse, elle regardait son reflet, et la magnifique fleur rouge qui ornait ses cheveux et contrastait avec son teint pâle.

Avant de partir, il avait parlé, elle avait écouté sans rien pouvoir dire. Les mots qui étaient sortis de la bouche d'Eliézel, elle ne les avait jamais entendus, et pensait ne jamais les entendre. Elle ne pensait pas... non vraiment pas.
Elle était restée là, plantée à regarder cet homme, ses yeux qui la regardaient, elle ne comprenait pas...

Elle prit la fleur dans ses cheveux, la contempla longuement, puis la mit dans un joli soliflore sur le petit guéridon.

Elle prit le temps de défaire sa coiffure et d'ôter sa robe, puis se glissa dans ses draps.
Elle fixait le plafond, les idées brouillées, et mit longtemps avant de trouver le sommeil...

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 16/06/2005

Le jour se levait, les rayons du soleil venaient doucement caresser le visage de la jeune femme endormie. Elle ouvrit les paupières, s'étonnant comme tous les matins d'avoir si bien dormi, dans un si grand lit, dans un si bel endroit.
elle resta quelques instants allongée, profitant de son bien être, repensant à sa courte vie, à son arrivée à l'Empire, puis à la soirée qu'elle avait passée...
Elle se redressa légèrement sur ses coussins, puis posa les yeux sur le guéridon, et la fleur.
La fleur... Elle soupira longuement puis repassa dans sa tête les êvenements. Son regard, sa main sur sa hanche, les gestes et les paroles... D'une douceur infinie, de cet homme qu'elle conaissait à peine...
Elle éclairait ses journées, lui avait-il dit. Comment pouvait-elle éclairer quelqu'un alors qu'elle-même était dans le noir le plus complet!

Elle se leva, enfila la jolie robe de nuit en satin posée au bout de son lit puis s'avança vers sa fenêtre qui donnait sur une cour merveilleuse. Elle profita encore un instant des rayons de l'astre lumineux sur son visage, puis se dirigea vers la salle d'eau qui jouxtait sa chambre.
Elle regarda la grande baignoire avec envie, mais elle n'osait pas demander à ce qu'on le lui prépare, elle n'avait jamais eu l'habitude d'être à la place des personnes servies.
Elle se contenta donc de la bassine d'eau fraîche qu'une femme de chambre avait remplie la veille, et se lava minutieusement.

Une fois vêtue, et coiffée, elle sortit son "trésor" du tiroir, le contemplant une nouvelle fois, puis hésitante et anxieuse à l'idée de croiser quique ce soit, elle sortit de sa chambre, avec le livre.

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 16/06/2005

Rhéva poussa la porte de sa chambre, encore impregnée des paroles de celui qui se dénommait le "Gardien" et celles d'Eliézel ensuite.
Elle déposa le livre sur le petit guéridon près de la fleur des montagnes qui n'avait rien perdu de son éclat, et elle alla s'asseoir à la coiffeuse.

Elle observa une fois encore longuement son reflet, et ses boucles d'oreilles magnifiques, offertes par Bombur. Ses yeux se posèrent ensuite sur le petit écrin qui avait renfermé ces jolies pierres qu'elle portait aux oreilles. Il était travaillé avec soin, et dessus, il y avait une inscription. Son nom. C'est Bombur qui le lui avait dit, et elle reconnaissait ces lettres maintenant. Elle savait que ces symboles mis côte à côte se prononcaient "Rhéva", bientôt... Elle saura les lire, pour de vrai...

bombur s'était levé d'un pas décidé...aujourd'hui il irait voir rhéva et passer du temps avec elle...la voir, l'entendre ,la regarder,l'écouter...
elle lui avait dit de passer...ce serait aussi une façon de voir la chambre qu'elle lui avait décrit,bombur prit sa respiration et se présenta devant la porte

*frappe à la porte*

il lui laisserait le mystère de l'identité...et attendrait devant la porte sans rien dire

après avoir attendu assez longtemps...bombur repartit prendre son service à la taverne...il la reverrait sur'ment un autre jour...sur'ment...

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 16/06/2005

(HRP: désolée mon chou j'avais pas vu ton post *dégoutée* reviennnns!)

(hrp:t'inquiètes pas je repasserai...j'ai encore quelquechose pour toi...
je reviendrai...lol)

bombur revint ,toujours le sourire aux lèvres à la porte de rhéva...
il avait quitté la taverne plus ttot ce jour là...
il tenait des parchemins à la main...ceux qu'il gardait précieusement avec lui et dont personnes connaissait le sujet...
il lui avait promis d'écrire quelquechose pour elle...
et il allait lui réciter fièrement ces mots,posés sur du papier et appris par coeur...
les mots qu'il avait sur le coeur...qu'il savait par coeur...

*frappe à la porte délicatement*

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 16/06/2005

La jeune femme révassait assise devant la coiffeuse. Elle sursauta en entendant quelqu'un frapper à la porte.
Elle se leva et réajusta son châle sur ses épaules, et se dirigea vers la porte.
En ouvrant, elle vit la silhouette de son ami, et un grand sourire éclaira son visage.

Bombur! Comme je suis contente que tu viennes me voir!
Entre donc, je t'en prie!

Elle ouvrit grand la porte pour lui laisser le passage et remarqua les rouleaux qu'il portait avec lui.

Oh! Qu'est-ce que c'est?

bonjour!!
*large sourire en la voyant*
merci pour ton accueil...

*entre*
*jette un oeil à la salle*
ho c'est magnifique ici...cet endroit te ressemble...

ha ça,tu sais...je t'avais dit que j'avais écrit quelquechose sur notre histoire...
si tu veux bien je vais te le lire...

assied toi donc...
*sourit*

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 16/06/2005

Oh oui avec grand plaisir ! Installe toi ! J'ai hâte d'entendre ça !

Tout en parlant, elle lui désigna plusieurs fauteuils où il pouvait s'assoir. Elle, pour sa part, s'assit sur le bord de son lit et l'écouta attentivement.

merci c'est gentil
*sourit*

*s'installe sur le fauteuil*

j'avais beaucoup de choses à dire...alors j'ai choisi la poèsie comme support...
cela m'a pris une nuit et voila le résultat...
hum hum...

*déroule ses parchemins et commence à réciter en regardant rhéva dans les yeux*

attablé à la taverne
ma vie devenait terne
quand je te vis bouger
j'ai regardé tes yeux,stupéfait
des yeux bleus océan
on aurait pu se baigner dedans
je souris avec bonté
tu viendrais peut etre me parler
si fragile,si petite,si jolie,
en cadeau je t'offrirais ma vie
ton sourire quand i lm'est adressé
me plonge dans un bonheur inégalé

je t'ai sorti des égouts...
et tu as fait un petit bout
de chemin,seule,responsable
et toujours une place pour toi
à l'endroit ou cette chose bat
depuis ce baiser ou je me suis envolé...
j'ai pas pu t'oublier,ni retomber...
nous sommes restés séparés
puis les portes se sont ouvertes
ce fut plus qu'émouvant certes
tu étais revenu pour moi...

quelle joie ,,quel honneur
tu m'as donné en me rejoignant en cet endroit
par toi je suis toujours transcendé

*avale sa salive ,prend sa respiration et récite lentement avec grace*

tes cheveux qui sentent le voyage
quand tu me serres contre toi
je les aime

ton visage naturel,pale et si beau
je l'aime

tes yeux, grands bassins minuscules
je plongerais dedans toute entier si je pouvais...
je les aime

tes lèvres rouges et douces
qui m'ont laissé gouter ton ame
je les aime

tes dents,ces corails que tu me montre
en souriant tant
je les aime

ton cou qui est libre pour tous les baisers
et qui donne envie de te croquer
je l'aime

tes seins qui gonflent et se dégonflent
comme mon coeur quand je te vois
tant d'hommes ont du s'y échouer mais ma foi..
je les aime

ces hanches rondes et dessinées
qui laissent imaginer le paradis secret
qui tournent avec grace quand tu marches
je les aime

tes cuisses gracieuses et dessinées
si bien cachées elles doivent etre si douces au toucher
je les aime

tes pieds dans tes petits souliers
qui t'ont fait marcher jusqu'à moi
sans eux tu ne serais pas là..
je les aime

et toi rhéva...la fille de mes reves...
tu es tout cela mélangé
et bien plus encore...
je t'aime rhéva jusqu'à la mort...
rhéva je revais de toi,je reve de toi,je reverai de toi...
rhéva...
toi...
moi...

bombur semble libéré et plus léger d'avoir enfin pu avouer tout ce qu'il avait sur le coeur...il était transporté le temps de la poèsie...il était ailleurs...il était bien...il était avec rhéva... il avait encore quelquechose à dire mais laissait un peu de temps à rhéva...

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 16/06/2005

Rhéva se tenait à la bordure de son lit, elle avait absorbé chacun de mots de Bombur, passant sans doute par toutes les couleurs de l'arc en ciel.
Elle restait là, à le regarder, sans pouvoir parler. Son esprit et son coeur qui étaient déjà un capharnaum semblaient se retourner dans tous les sens.
Elle se rappela en effet le jour où, à Sarosa, Bombur lui avait prêté tout cet argent, ce jour où il l'avait embrassée, où il lui avait permis de ne pas se faire rouer de coups par...
Elle se détourna de cette pensée et croisa de nouveau le regard de celui qui était en face d'elle. Elle ne savait pas quoi faire, elle restait là, pétrifiée. Sa gorge était tellement serrée qu'il lui était impossible de sortir un seul son.
Elle ne put qu'esquisser un semblant de sourire, elle était perdue.

après un long silence bombur prit la main de rhéva et lui parla en la fixant dans les yeux

tu sais,si c'est trop rapide pour toi je comprendrai...
sache que je ne veux que ton bien...
au fait,j'ai fermé ma taverne ce soir...
j'ai l'honneur de t'y inviter...
j'ai d'ailleurs préparé quelques surprises pour toi...
tu veux bien venir?

*sourit*

Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 20/07/2005

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Tres tard dans la nuit Eliézel revint avec Rhéva. Elle était épuisée. Ils allèrent tous deux dans sa chambre. Eliézl la posa sur son lit et lui déposa un baiser sur le front.

- Je t'envoie une servante. Repose toi je passerais te voir bientôt.

Eliézel sortit et se dirigea vers le bureau d'Amadeus.

Nombre de messages : 317 Date d'inscription : 31/05/2005

Hotohori avait revêtu son plus beau kimono, s'était fait une coiffure élaborée et portait fièrement de riches bijoux. la démarche fière, elle se dirigea vers les appartements de la jeune fille que Eliezel avait pris sous sa protection. La Dame avait vu une servante arriver et l'avait renvoyé... Elle était résolue à avoir une conversation avec Rhéva.

Elle se présenta à la porte, suivie de ses quatres dames de compagnie. Miaka et Sayuri se tenaient fièrement de chaque côté de la courtisanne, portant chacune un petit coffre en marbre ornés de perles tandis que Aya et Akaya peinaient à porter chacune un paquet si gros que l'on ne distinguait pas leurs visages mais uniquement leurs chignons en forme de pêche sur le sommet de leurs crânes.

Hotohori s'assura que la procession qu'elle menait était présentable car il fallait faire honneur à l'une des rares impériales.

*frappe fébrilement à la porte de sa fine main pâle*

'J'espère que la conversation que j'aurais avec la demoiselle l'aidera à guérir sa blessure...'

Nombre de messages : 317 Date d'inscription : 31/05/2005

après plusieurs minutes d'attentes, probablement une dizaine, Hotohori se résolu à repartir dans son palais de marbre avec les présents.

*sort un parchemin de la manche de son kimono et inscrit de sa plus belle plume*

Mademoiselle,

Je désirais vous honorer de ma visite mais n'ayant obtenu réponse lorsque j'ai frappé à votre porte, je me vois contrainte de repartir, bredouille d'une conversation que j'espérais riche en votre compagnie.

Je suppose que l'épuisement du à votre malencontreuse mésaventure vous aura attirée dans un profond sommeil.

Je ne vous en veux pas.

Vous souhaitant un prompt rétablissement.

Hotohori, courtisane de l'empire.

*glisse la lettre sous la porte*

'voila qui est bien dommage'

*repart suivie de sa suite encombrée par les nombreux objets*

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 16/06/2005

Elle s'était laissé transporter dans les bras de cet homme, jusqu'à sa chambre, jusqu'à son lit. Un instant elle prit peur. Cette situation ces derniers temps n'avaient jamais rien amené de bon.
Puis elle se resaisit, elle s'obligea à avoir confiance en lui. C'était difficile à présent, mais il fallait qu'elle guérisse, et elle le savait.

Il la déposa sur son lit de la manière la plus douce qui soit, la traitait avec un respect qu'elle avait oublié, et grace à cela, elle se sentait bien.
Elle se sentit glisser dans le sommeil alors qu'il s'en allait. Elle allait pouvoir dormir sans crainte, elle l'espérait tant.

En réalité, son sommeil fut tout aussi agité que d'habitude, craignant sans cesse d'entendre ces lourds bruits de pas devant la porte, ces rires rauques... Elle les entendait dans ses cauchemars, revivait ces traumatismes.

Puis elle ouvrit ses yeux. Il faisait sombre. Elle avait entendu frapper à la porte. Elle entendait des bruissements, des sons étranges. Pas les rires rauques et pervers, non, c'était plus léger.
Elle resta tétanisée au fond de son lit, régulant son souffle pour éviter de faire du bruit. Pourquoi n'ouvraient-ils pas la porte?
En réalité, son esprit était embrouillé, elle espérait tant que personne n'ouvrit cette satanée porte...

Elle attendit en silence, le coeur battant. Au bout de quelques minutes, les bruits s'estompèrent, s'éloignèrent. Elle resta encore quelques instants immobile, cherchant à chasser tous les démons qui l'animaient, puis se leva fébrilement, elle tremblait de tous ses membres mais ce n'était pas à cause du froid. Elle se dirigea vers la porte, son coeur battant crescendo.

Approchant son oreille de la porte pour s'assurer qu'il n'y avait plus personne de l'autre coté, ses yeux vinrent s'attarder sur une feuille de papier au sol.
Elle la prit délicatement dans ses mains, l'écriture semblait très jolie, et très raffinée pour ce qu'elle en savait. En tout cas, elle la trouvait jolie.
Se remémorant soudain le souvenir de sa conversation avec l'homme éblouissant de la bibliothèque, qui lui avait promis de lui apprendre à lire, elle esquissa un léger sourire. Le premier depuis...

Elle posa délicatement la feuille sur le petit guéridon, et retourna dans son lit. Elle finit par trouver le sommeil, et cette fois, elle ne fit pas de cauchemars.

Nombre de messages : 60 Date d'inscription : 16/06/2005

La jeune femme se réveilla dans la matinée, au son du chant des oiseaux. Qu'il était doux d'etre dans ces draps soyeux...
Elle se leva, se remémorant la nuit qu'elle avait passée, et ses yeux vinrent tout naturellement se poser sur le guéridon, où elle avait posé le papier.

Elle se hata de se laver et de s'habiller, heureuse du contact de l'eau sur sa peau. Elle se fit aussi élégante qu'elle le pouvait, comme pour masquer le sempiternel dégout qu'elle éprouvait pour son corps, et sortit doucement de ses appartements, la feuille de papier qu'elle avait trouvé la nuit meme dans ses mains.

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