Un cavalier en approche.

La pluie fouettait son visage mais ,mais il ne pu s’empêcher de laisser échapper un sourire à la vue de la cité impériale.

Un temps d’apocalypse donnait aux tours un air lugubre mais le souvenir du temps passé au cœur de ces murailles semblait réchauffer le cavalier.

Sa grande monture noire continuait à avancer calmement en direction de la cité pendant que son maitre tentait de se protéger tant bien que mal des assauts incessants de la tempête.

IL était couvert d’une longue cape noire qui ne laissait dépasser qu’une lourde épée et des éperons boueux.

"Jamais je n’aurais penser revoir un jours les tours de la capitale impériales. Qu’avait-il donc bien pu se passer ici durant tout ce temps ?... "

Un mélange de hâte et d’appréhension envahi le cavalier qui sans s’en rendre compte fit accélérer le pas de sa monture jusqu'à la grande porte.

Une ombre apparue en haut de la tour d’entrée, un garde impérial avait suivi l’approche du cavalier du haut de son poste de garde.

"Qui va là ? " cria t-il d’une voix rauque et autoritaire.

Le cavalier se dénuda la tête et resta muet un instant, contemplatif devant cette muraille qu’il avait tant parcouru autrefois , et qui faisait rejaillir en lui une foule de souvenir.

Puis il leva la tête vers le garde, et d’une voix lointaine :

" Annonce à ton maître qu’Urkan Shukur demande à passer la nuit dans l’enceinte du château "

Puis l’homme baissa la tête pour repartir dans ses pensées pendant que le garde allait porter son message.

Amadeus ne fut prévenu que tard de l'arrivée de l'ancien impérial. Il se précipita dans la salle de réception pour y rencontrer son ami.

Urkan! Cela fait des heures que vous êtes là; quelle honte pour nous! Ne pas accueillir un ancien comme il se doit!

*sourit*

Je ferais fouetter un ou deux serviteurs!

Amadeus se tourna vers les pages terrorisés.

Je plaisante bien sûr.

Comment allez vous l'ami?

Urkan avait suivi le page et se présenta devant Amadeus.

Durant le parcours il resta silencieux, et laissait son regard se balader à la recherche des changements qu’avait connu la capitale depuis sa dernière visite.

Quel plaisir de vous revoir Amadeus !

En scrutant le grand intendant : Vous paraissez ne pas connaître les dommages du temps, vous avez l’air en forme.

Merci de m’accueillir dans ses murs, je voyage depuis trop de temps et n’ai eu que peu d’occasion de me reposer ses derniers temps… Aussi, mon passage près de la capitale était une bonne occasion de vous revoir

Embarrassé, Urkan semblait chercher ses mots,

J’espère que vous me pardonnerez de ne pas avoir donner signe de vie tout ce temps.
Des événements ont précipité mon départ et m’ont conduit loin des frontières de l’Empire. Peut être aurais je du vous en parler à l’époque mais le temps m’était compté et les choses que je devait accomplir n’étaient pas dignes d’un impérial…

Urkan balaya l’idée d’un revers de la main.

Son regard plongea dans le vide.

Et vous ? comment vous portez vous ?

Ma foi on fait aller mon vieil ami.

*sourit*

Beraucoup de choses ont changé depuis votre départ, certains vous ont imités, remplacés par de nouveaux impériaux. Bref la vie continue.

Amadeus servit deux verres de vin et en tendit un à son ami.

Vous nous ferez le plaisir de rester quelques jours?

Amadeus s'inclina devant Hélèna et lui sourit.

Hélèna je vous présente Urkan Shukur, ancien impérial et Garde de notre regretté Empereur.

*se tourne vers Urkan*

Hélèna est prêtresse de Davana.

Urkan se tourna en direction d’Helena et son regard s’illumina à la vue de la prêtresse de Davana.

Il s’inclina .

Decidément, ce palais toujours su attirer les plus belles femmes du royaume.

Il se redressa calmement.

Très heureux de vous rencontrer.

Je suis un vieil ami de votre Grand Intendant.

Se retournant vers Amadeus :

Si vous le permettez, je passerai volontiers quelques jours parmi vous. J’en profiterais pour rendre visite à quelques amis.

Baissant les yeux, Urkan se rendit compte de l’état lamentable dans lequel il était. Ses bottes étaient couvertes de boue, et sa cape dégageait cette odeur si propre aux voyageurs qui dorment contre leur cheval.

Pardonnez mon état, je reviens d’un long voyage qui m’a conduit des terres du Sud jusqu’ici.

Les auberges sont rares sur le trajet.. De plus je me suis fait engagé comme mercenaire durant une partie de la route afin d’escorter un convoi de marchands d’épices, et les veilles de nuit m’ont épuisées..

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Que ma lame vous bénisse,et vous ne connaitrez pas le goût du sang

Amadeus sourit en entendant parler des pages.

Oh, disons qu'ils ne sont pas habitués à ce que je les réprimande. J'ai peut être été un peu dur. Mais notre ami a attendu de longues heures sans qu'aucun d'entre nous ne l'accueille, cela m'a quelque peu énervé. Rien de grave.

*se tourne vers Urkan*

Vous êtes ici chez vous, vous connaissez la maison. Et effectivement un bain ne vous ferez pas de mal.

*fait un clin d'oeil*

Amadeus s'inclina devant Hélèna puis salua son ami en lui tapant sur l'épaule.

Je dois m'absanter nous nous reverrons à la taverne sans nul doute.