L'officier cherche le diplomate

Django rentra pour la premiere fois de sa carriere dans les quartiers de la diplomatie, hélas il n'était pas la pour visiter mais pour avoir une discution sérieuse avec l'ambassadeur, il accosta le premier page qui passait

-Ou est le bureau de l'ambassadeur Vyn Neal
-Euh eh bien c'est a gauche et puis encore a gauche, le premier...-Merci bien...

Et l'officier continua son avancée dans les couloirs, ayant suivi les indications du page il tomba nez a nez devant un garde tout juste en age de s'inscrire a l'armée
-Je souhaite passer...
-Z'avez rendez-vous?
-Non...
-Pas de rendez-vous, pas de visite

Django regarda l'homme de bas en haut

-Vous savez qui je suis?
-Non et je m'en fiche totalement!

Et l'homme poussa du bras gauche l'épaule droite de Django, les mauvais réflexes de ce dernier prirent le dessus et de sa main gauche il attrapa le poignet de l'homme, il passa son bras droit autour du coude, l'ensemble créant une douloureuse clef de bras poussant l'homme surpris a réprimer un gémissement de douleur.

-Je suis l'officier Django et je suis du genre pressé aujourd'hui...Vous allez me laisser passer?
-Oui oui monsieur, excusez-moi monsieur.

Django lacha prise et entra dans le bureau sans frapper, toutes mesures de politesse désormais inutile compte tenu de la gravité de la situation.

Une lame vint se placer sous le nez de Django. Une seconde lame fit de même.

Georges et Maurice, la garde rapprochée de l'ambassadeur Neal faisait bien son travail.

- Vyn: Allons bon.. Officier Django. Maltraiter un de mes hommes et en plus entrer sans frapper. C'est très malpoli. Cependant je veux bien être gentil et je vous écoute. Cependant ne refaites plus jamais ça.

Vyn regarda l'Officier d'un oeil sévère. Il n'aimait pas les intrusions de la sorte.

Django écarta les lames et toisa les deux hommes puis il s'avança vers Vyn en lui tendant le bout de papier qu'il avait ramassé sur la place, parmis les morceaux d'enfants.

-Avec le bout de papier y'avait des cadavres, des cadavres d'enfants et il y avait un bon paquet de ces petits papiers, ça va faire une émeute cette histoire je le sens...Aujourd'hui je reprends l'enquête avec mon unité, j'aimerais donc que tu me dise tout ce que tu sais sur ce fichu démon.

Django s'était légerement calmé mais l'image des corps déchiquetés restait gravée dans son esprit et lui inspirait une tenace envie de retrouver ce démon pour lui faire payer au triple la douleur qu'avaient du subir les victimes.

Vyn invita à Django à s'assoir. Une fois ceci fait, l'Ambassadeur plaça ses coudes sur le bureau, joint ses mains: le poing droit fermé et la main gauche sur le poing. Vyn Neal observa attentivement Django.

- Vyn: Je sais ce qu'il se passe, Officier Django. Je suis tout aussi révolté que vous. Voir plus, car il me provoque ouvertement. Mais tomber dans son piège ne nous servira à rien. Agissez sous l'impulsion et vous foncerez droit dans un mur.

Il observa Django de ses yeux oranges.

- Vyn: Savez vous que j'ai fait une demande au Général Alliage pour que l'armée Bélériandoise me prête main forte? Et savez vous la réponse que j'ai obtenue? Aucune. Alors si maintenant l'Officier que vous êtes veut m'aider.. Pourquoi pas?

Vyn dressa son index droit et regarda Django.

- Vyn: Avant touts choses, ce qu'il se dit ici. Doit rester ici, vu? J'ai récement eu la visite d'un Owolf de Renine.. Propriétaire de la ferme aux... Poulpes. Et son comportement est de plus étrrange. Il m'a demandé ce qu'il se passait ici.

Il laissa un silence avant de reprendre. Un silence lourd, laissant Django réfléchir à un détail.

- Vyn: Ce.. O'Wolf de Rénine nous a pourtant certifié qu'il n'allait plus jamais remettre les pieds à Bélériand afin de s'occuper d'une histoire avec sa femme.. ou quelque chose dans le même genre. Hors, il est arrivé il y a peu, et.. Semble déjà connaître ce qu'il se passe ici.. Vous comprenez?

- Vyn: [b]Je lui ai dit que c'était une femme qui attirait les individus pour les tuer ensuite.. Il n'a pourtant pas cru. Etrange pour un voyageur qui revient par ici..
[/b]
- Vyn: De plus, d'après mes hommes: Georges et Maurice, il y aurait eu un comportement étrange durant une nuit. Il aurait agressé une prostituée et la emmené de force dans ses appartements.. D'après cette dite prostituée, le lendemain matin. Il aurait pleuré pendant l'acte et hurlait des choses comme: "Tu vois je n'ai pas besoin de toi!" aux murs.. J'aimerais que vous le surveillez. De façon discrète mais surveillez le. On a pas besoin d'un malade de plus.

Vyn laissa encore un temps pour que Django assimile.

- Vyn: Je ne peux pas vous parler, pour l'instant, de l'affaire du démon. J'en suis désolé. Pour cela vous allez devoir passer un test. Pas maintenant,trop tôt. Revenez demain. Si vous êtes bien ce que je pense, alors nous pourrons continuer.

Vyn resta mystérieux sur son dernier dialogue.

Django regarda Vyn et lui répondit sechement

-Un test? je crois que l'heure n'est pas a faire des tests mais a se débarasser de ce démon, cet enfoiré fait un affront a tout l'Empire avec ses actes. Sinon je vais aller me renseigner sur la femme a ce fameux O'wolf, les registres a la mairie doivent bien contenir une ou deux informations. Et puis si il est aussi suspect que vous avez l'air de le croire je vais placer un de mes hommes dans les environs. Bon sur ce je vais de ce pas voir les registres de l'état. A la prochaine diplomate.

Et L'officier sortit de la piece sans regarder les deux gardes du corps et se dirigea vers la mairie d'un pas poussé.

Django avança a pas soutenu dans les quartiers de la diplomatie dans le but de faire son rapport au diplomate. Arrivé au bureau il regarda le garde avec un sourire amusé, ce dernier n'avait pas changé depuis sa derniere visite mais il ne semblait bizarement pas reconnaitre l'officier...pour le moment.

-Z'avez rendez-vous?
-Et votre bras il va mieux?

L'homme écarquilla les yeux, regarda Django de bas en haut et jugea préférable pour sa santé de laisser rentrer l'officier. Aussi s'écarta t'il, laissant la porte du bureau libre. Django remercia poliment le soldat et frappa deux coups sourds a la porte du bureau

''Je suis sur que je vais venir régulierement ici...''

Un des pages travaillant ici ouvrit la porte.

- Sir? l'Ambassadeur Neal est en réunion pour le moment. Puis-je prendre un message?

Eilana arriva au même moment, elle traînait dans les couloirs, cherchant du travail, et elle regarda l'homme, puis l'impériale Django, elle s'approcha, et regarda le soldat :

Que puis-je faire pour vous ?

L'elfe avait un ton poli, avec un sourire radieux :

Messire l'ambassadeur est en réunion, faites moi passer le message, et je lui en ferais part dès que je le verrais.

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