Le Bureau du Trésorier Misakith

Il s’agit du bureau que Dame Hotohori possédait autrefois lorsqu’elle s’occupait de la tâche décerné maintenant au Marchand Misakith. L’endroit avait été quelque réaménagé car il n’avait pas été utilisé durant un moment assez conséquent.
Face au mur que se trouve devant l’entré se trouve le bureau du Trésorier, ainsi qu’une chaise assez confortable. Le bureau est assez encombré de papier, où sur ceux-ci on peut lire des multitudes de chiffre. Un boulier, une chandelle et quelques livres sont quant à eux vers le fond du bureau organisé de façon à ce que l’on puisse voir la personne qui se présente à la porte. Sur le mur derrière la chaise se trouve un tableau connotant le travail qui s’effectue ici.
Sur la gauche se trouve une fenêtre donnant sur la capitale. On peut voir une partie de la ville et aussi les collines que l’entoure. Un fabuleux mélange de vert de d’architecture où lorsque le soleil se couche, une harmonie entre la civilisation et la nature s’associe.
Cependant sur la droite, on aperçoit une grande bibliothèque décorée par divers objets ayant sûrement une certaines valeurs. Près du bureau, on aperçoit un coffre fermé. Il renferme une infime partie de l’argent de l’Empire que les Impériaux peuvent venir demander par crédit.
A coté de la porte, un papier et affiché. Il s’agit d’un inventaire des marchandises sur le marché ces temps ci. De temps en temps, il est rénové pour faire face aux nouveautés.
C’est dans ce lieu, que l'Ancien Responsable de l’Ordre du Trésor s’affaire à son travail.

Nous étions en un de ces jours d’hivers et le Responsable de l’Ordre du Trésors qui venait de finir un dossier concernant les finances de l’Empire, décida de commencer à réfléchir fermement sur sa réflexion concernant la confection d’oiseaux en pierre aux yeux de rubis pour les beaux jours qui bientôt allaient s’annoncer.
Godrïm, un nain qui était une nouvelle recrue, lui avait promis qu’il pourrait tailler les rubis brutes qu’il possédait et de plus les pierres utilisés pour son projet, pourraient être susceptible d’être choisis à Ibrin. En effet les pierres se trouvaient être de fort bon qualité en ce lieu. Encore faudrait il qu’il se rende là bas pour passer une commande.
La question du matériel était maintenant pratiquement réglée. Il lui faudrait ainsi consulter un sculpteur à Trigorn, enfin il s’agissait tout de même d’une connaissance.
Misakith sortit une règle et sa plume et il commença à dessiner une modélisation de sa future marchandise. Il devait définir les mesures et les grandeurs. Avec toute la concentration possible, il s’essaya. Hélas, comme toujours la première n’est pas la pire mais sans doute pas la meilleure. Il griffonna et il reprit avec enthousiasme son activité.
Après plusieurs feuilles de parchemin, il parvint à trouver son esquisse presque splendide. Il décida pour le moment de la conserver. Il roula lentement la feuille puis il la boucla avec une ficelle. Peut être cette marchandise pourra ravir les jeunes couples qui sont en recherches du cadeau idéal pour fêter le retour de la nature.
Après ces rêveries, il sortit son carnet de compte et il continua ses affaires. Le plan qu’il avait eu pour le bois avait permis l’approvisionnement continu de cette matière pour ce chauffer. Cependant alors que la chaleur revenait lentement, Misakith se décida d’aller vérifier pourquoi durant cet hiver l’Empire avait manquer de ressource vivrière. Peut être faudrait il un plan similaire pour relancer l’agriculture que celui du bois. Certes la ville se veut artiste mais il ne faut point oublier l’aspect économique. Il prit de nouveau sa plume pour tenter de trouver tout d’abord un problème théorique à cette tendance.

Après avoir passé tout l’après midi dans les champs Impériaux, Misakith revint dans son bureau. Il était certes fatigué de tout cela, mais la réussite de sa mission compensait tout cela.
Malheureusement le bâton que Misakith avait récupéré dans la forêt Impériale avec que Lunha l’eut quitté, s’était tristement cassé en deux après deux heures seulement. Une fin tragique pour un bâton en lequel il avait mis plus d’espoir.
Il s’assit à sa chaise puis il prit une plume, préalablement trempée dans un encrier et une feuille de parchemin sur laquelle il se mit à écrire.

Rapport du manque de production dans les champs appartenant à l’Empire

L’année précédente s’est terminée par une récolte peut satisfaisante qui a malheureusement mis l’Empire en position délicate. Heureusement que l’Armée Royale put nous aider par le commerce, cependant j’ai tenu à vérifier pourquoi avons-nous eu une aussi mauvaise récolte ?
Depuis plusieurs jours j’ai mené quelques recherches pour expliquer se phénomène et alors trois réponses se sont posés à moi. Soit la peste a démotivé les paysans qui ont alors moins produit, car ils étaient arrêtés par une certaine peur. Ou la répartissions des tâches au sein de l’économie de l’Empire n’était pas assez centrée sur l’agriculture, comme nous avons pu le voir pour le bois. Ou encore un problème venant de la jachère et de la qualité des terres.
L’hypothèse climatique a été enlevé car le temps fut d’après ce que j’ai vérifié propice à la culture, ainsi que le fait de la répartition économique puisque je viens moi-même de finir les dossiers relatifs à cela.
Ce matin même, je suis parti dans nos champs pour enquêter. Après plusieurs mesures par rapport à la profondeur du retournement de la terre, des questionnements auprès des paysans. J’ai pu vérifié que les terres étaient des plus fertiles, donc cela venait sans doute d’un facteur mental.
Le questionnement des paysans m’a appris qu’ils avaient eu très peur de la peste qui a ravagé Vesperae l’été dernier et de l’implication de l’Empire. En effet, un soldat Impérial portant la peste avait été ramené au sein de la Capitale et cela a provoqué un certain replis sur sois même.
La chose ne semble point dramatique puisque la culture a repris d’elle-même ses activités. J’espère simplement que nous ne connaîtrons pas de gelé qui pourrait ravager les récoltes de cette année, cependant ce nouvel an s’annonce prometteur.

Misakith, Responsable de l’Ordre du Trésor

Le Marchand posa sa plume et se dirigea vers le bureau du Grand Prêtre D’Aariba, Sylphisius. Il avait appris que le Grand Intendant était quelque peu absent ces temps ci et il tenait tout de même à faire son rapport sur la chose. Il ferma son bureau et il se dirigea, le parchemin à la main vers le bureau de Sylphisius.

Après une nuit dans l’Auberge de Poncilia, Misakith reprit sa route pour la Capitale de l’Empire. Sa nuit avait été plutôt agitée car plusieurs questions demeuraient pour lui sans réponses. Sa condition l’avait toujours habitué à se marier un jour avec une jeune femme, issue du même ordre social que lui pour apporter gloire et honneur aux deux familles concernées. Cela agrandirait un jour le prestige de sa famille, néanmoins il espérait trouver une femme dont leur amour serait réciproque, ce qui n’avait jamais été encore le cas.
Il avait rencontré hier soir une autre personne, quelque chose qui avait attiré son attention cher quelqu’un dont il n’aurait jamais cru cela. Seulement elle avait déjà un fiancé, et les conventions des nobles ne pouvaient accepter cela. Misakith devait se marier avec une femme de son rang. Cette solution valait mieux pour cette personne et lui, mais comment pouvoir encore la regarder..
Le Marchand quitta tôt l’Auberge de Poncilia en saluant son ami qui tenait cet endroit. Il ne l’avait qu’à cette personne, le fait que Poncilia était sa ville natale. Il monta lentement les escaliers allant vers la charrette. Il baisa sa main et la dirigea vers le ciel pour saluer et dire au revoir à sa tendre et chère ville.
La Voyage jusqu’à Trigorn fut assez long et c’est à midi qu’il y arriva. Le doux soleil du début de Vina apportait un peu de chaleur à son corps encore engourdi du trajet. Il alla voir son ami sculpteur et il eut la surprise de voir que l’homme lui présenta la petite statuette. Quelque peu réanimé par une joie certaine, il ne remercia et il lui annonça après l’avoir minutieusement regardé, qu’il pouvait commencé la production avec les pierres reçues. Misakith sortit sa bourse et lui donna son salaire pour cela. Il lui dit que dans une semaine, il faudra qu’il reçoive un chargement de ces statuettes.
Il prit la route ensuite vers l’Empire avec son cheval qu’il avait récupéré dans les écuries de Trigorn, là où il l’avait laissé. Le trajet, de Trigorn et l’Empire, se passa dans une certaine atmosphère harmonieuse. Il arriva en début d’après midi et il se dirigea vers son bureau pour faire son travail de Responsable de l’Ordre du Trésor. Le travail lui ferait peut être oublier cette demoiselle, jusqu’à ce qu’il la revoit..

Misakith était depuis retourné à Trigorn avec une charrette et après avoir payer le sculpteur, il était rentré à la Capitale de l’Empire. Son chargement était lourd et il lui avait fallu un jour entier pour rentrer. Il avait du agir la plus extrême prudence car les brigands n’était jamais loin. Durant le trajet il pensa à la jeune Demoiselle dont malgré lui il s’était épris.

Il avait été enthousiasmé par ce qu’elle pensait, comment elle agissait, ce qu’elle était au fond d’elle, mais son cœur était déjà conquis et ses obligations de nobles lui interdisaient cela. Il devait cesser d’y penser mais à chaque instant de répit une pensée allait vers cette Dame.

Misakith stocka ses statuettes dans un établit qu’il avait prévu à cet effet puis il se dirigea vers son bureau. Là il reprit ses comptes et il vérifia la marchandise de rubis que l’on venait de lui envoyer. Les dépenses étaient pour le moment nombreuses mais bientôt il pourrait reprendre la part du montant perdu et devenir créditaire. Peut être la fortune était cette fois ci au bout du chemin.

Misakith revenait de ranger le document qu’il avait fait signé au jeune Dyarque dans les archives royales et s’attabla à son bureau. Il saisit sa plume et son parchemin et s’entacha d’écrire au duc Severac de Lariliw d’Ancês la réapparition de Dyarque Kailakith.

Du Trésorier Misakith Delarte
Au Duc D’Ancês de Lariliw

Cher Duc,

Je vous écris au sujet de votre demande datant de Mortis 1238 concernant la disparition de Dyarque Kailakith. Le jeune homme est revenu en Terres Impériales en ce jour et est venu faire une halte à Bélériand.

Nous avons fait preuve de l’hospitalité requise et nous nous sommes entretenus avec le jeune homme. Celui dit vouloir rester à Bélériand de son propre chef et l’Empereur a accepté gracieusement sa demande.

Nous vous informons donc qu’il est en bonne santé et nous voulions savoir la raison que pousser son retour. Si cela concerne un quelconque remboursement, sachez que nous accèderons à votre demande, si vous avez des questions, vous pouvez directement vous adresser à notre Ambassadeur Vyn Neal.

Je souhaite paix et prospérité à Ancês et veuillez agréer mes sincères salutations distinguées.

Misakith, Trésorier de l’Empereur

Il n’y eu aucune réponse à cette lettre si ce n’est un billet remerciant Bélériand de tenir au courant le Duc de cette nouvelle. et Misakith fut satisfait de sa rhétorique.

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