Appartement de Vicius

Les appartements du général se situent tout en haut des autres. Même si plusieurs étages vides les séparent, on sent de plus en plus la solitude à mesure où l' on approche de sa chambre.
Pour y accéder, on emprunte un escalier circulaire qui, si on est pas munit d' un chandelier, est quasiment noyé dans la pénombre. Arrivé devant la grande porte en chêne massif, on peut y observer les armoiries de l' Empire forgé en bronze.
Une fois la porte la porte ouverte, on sent un peu de chaleur humaine remplacé la solitude. L' intérieur n' a rien à voir avec l' extérieur.
La pièce est assez grande, recouverte de tapis sur le sol. Plus particulièrement sous le grand lit en bois de cerisier. Les murs en pierre sont vierges de portraits.
La chambre est bien composé et réfléchit. Comme si tout les meubles avaient trouvé leur places naturelle. Une grande armoire ici, où reposait quelques habits selon les événements. Un bureau en marbre là, pour étaler des cartes géographique et autres traités diplomatiques.
Une bibliothèque se faisait plus remarqué que les autres meubles. Trés bien fournit, tellement bien que certains ouvrages étaient empilés les uns sur les autres, ne trouvant plus de places pour être rangés. La plupart des livres traitent d' histoire, de religion, de philosophie, de magies, de stratégie et même d' arts culinaires. On peut sentir un énorme savoir concentré en ces murs.
En bout de lit, on peut aperçevoir un coffre en bois renforcé munis d' un cadenas. Les objets personnels de Vicius sont rangés ici. Comme par exemple, un parchemin écrit par sa vrai mère à son attention. C' est le trésor le plus inestimable à ses yeux. Un parchemin qui dévoile ses véritables origines...
Des chandeliers à sept branches sont déssiminés un peu partout dans la pièce: sur le bureau, à coté du lit, prés de la bibliothéque...
Puis dans un coin se trouve un présentoire. Une pièce d' artisanat servant à ranger le précieux sabre. L' ancien n' a pu être sauvé des flammes de la Cathédrale.
Seule une grande fenêtre apporte la lumière du jours et donne un sentiment plus claire à la chambre...quand les grand rideaux bleus ne sont pas fermés.

La nuit est tombée sur la capitale. Les bruits des charretes et des passants on été remplacé par le chant des grillons. Des oiseaux de nuit survolent la grande place dans une danse étrange. Quelques chouettes au perché les observent silencieusement.

Les lumières des habitations sont toutes éteintes. Toutes? Non. Dans les appartements impériaux, une lumière vascillante tente de traversé les rideaux des fenêtres de Vicius. En effet, le général est encore éveillé.

Assis à son bureau, le chandelier éclairant cette partie de la pièce, il s' applique à écrire sur quelques feuilles. Il écrit sans s' arrêter comme si il était "possédé". Sans doute sous l' influence de certaines muses. Cela fait longtemps qu' il n' avait pas eu ce sentiment. L' envie de donner vie à ses idées.

Puis il s' arrête. S' étire un peu et se lève. C' est vers la bibiothèque que se termine son chemin. Là, en ouvrant un livre où il y avait un fil de soie pour marquer une page, il li quelques passages. Un sourire vient esquisser son visage. C' est alors qu' il le referme et le range. Maintenant, il est temps de dormir pense t- il.
Avant de se coucher, il retourne vers son bureau puis gratte encore un mot. Le son qu' émet la pointe de la plume sur le papier est envoutant. Il range la plume dans son encrier et souffle doucement sur les bougies. L' heure n'est plus à l' écriture mais au repos. Et c'est le visage jovial qu' il part se coucher.

Sur les feuilles, on peut apercevoir des croquis, des chiffres et autres schémas mais surtout, un mot gribouillé plus gros que les autres est inscrit en travers d'une feuille: " Millénnion ".....

En rentrant d' une mission en fin d'aprés midi, Vicius rentre dans sa chambre et se dirige vers le rapport qu' il a rédigé la veille au soir.
Il prend les feuilles, les tassent puis les emportent sous le bras.

Toujours étendu dans mon lit. Las, j' attends. Mais qu' est ce que j'attends? Moi même je ne le sais pas. Et ce n'est pas les autres qui me le diront non plus.
Mon esprit a pu se ressourcer dans tout ce repos obligé. Je léve ma main et la tend vers le plafond. Et je me concentre... enfin j' essaye. Une petite aura vascille au creux de ma paume et tout d' un coup le plafond se recouvre d'un nova de givre. C'est joli mais ca ne sert pas à grand chose. Les servantes vont plutôt grimacées en voyant ce travail. Toujours est il que je peut de nouveau réutiliser la magie.
Puis j' essaye de me redresser mais une douleur aigue me traverse le dos! Là c' est moi qui grimace. Ce n' est pas grave. C'est l' histoire de quelques jours pour que la plaie se cicatrise. En attendant, je regarde le ciel à travers la fenêtre grande ouverte. Les rideaux dansent avec le souffle d' un vent léger. Tête de coté, je fixe l' immense horizon bleu qui s' offre à moi. Je soupire.
Je ne sais pas pourquoi, mais j' ai un sentiment étrange. Celui d'avoir la tête remplis de pensées mais je n'arrive pas à m' arrêter sur l'une d' elles...
Le ciel bleu. Seul sa vue m' apaise de tout ça. Et je soupire encore. Mon regard se tourne alors en direction de la porte.

Nombre de messages : 10 Date d'inscription : 16/06/2005

Apres avoir déposé la femme à l'infirmerie. J'arive de nouveau aux appartements du général. La porte est fermé et il n'y a pas de bruit.

*est devant la porte*
*hésite a ouvrir*

...il doit surement dormir. C'est mieux comme ca.

*prend une chaise et s'installe a coté de la porte*

*surveille*

La nuit. Douce est calme. Dehors, pas un bruit. Tout est vraiment arrêté.
J' ouvre les yeux subitement. Je ne peut plus dormir. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que c'est le moment. Alors je me léve doucement et prend quelques affaires. Un regard vers la lune. Elle est assez pleine pour éclairer les rues de la capitale. On dirait qu' elle me sourit...
Une fois mes affaires prêtes, je reste devant la porte d' entrée, puis regarde en arrière. Pourquoi? je ne sais pas.
J' ouvre finallement la porte et voit Bavan sur une chaise. Il est assoupi. Je m' approche et sourit. Les bruits sourds de mes pas ne le réveille pas mais il ouvre quand même un oeil. Non mon ami, dort. Et avant qu' il n' émerge complétement, j' appuis doucement sur un point névralgilque de son épaule. Il referme les yeux aussitôt, tombé dans un sommeil plus profond.
Je glisse un parchemin dans sa veste en guise de recommandation. Il saura quoi faire pendant mon absence.

Dehors, il fait bon. Trés bon même. Tout est recouvert par le voile bleu de la nuit. Seul la lune, toujours aussi resplendissante, éclaire mes pas. J' enroule alors ma longue cape noir autour de moi et commence à marcher vers les sorties de la capitale. Le regard fixe, perdu dans mes pensées.
Au passage, je m' arrête devant l' infirmerie. A l' intérieur repose une personne que je respecte. Bien que ses choix n' ont pas toujours été évident. C' est ainsi. J' espére qu' elle trouvera la paix intérieure. Puis je reprend mon chemin.
Les rues défilent, maisons aprés maisons. J' ai pu voir la taverne de Bombur. Les jardins au loin: Le pollen volait dans ma direction accompagné d' un doux parfum de fraicheur. C' est un endroit tout ce qu' il y a de plus serein. Puis vient la bilbliothèque, grande est majestueuse. Quelques établis de travaux témoignent de sa récente rénovation.
Mais je continue en direction d' une grande porte de sortie. La bas, quelques soldats la surveille. Ils semblent parler entre eux pour passer la monotonie de leur quart. A peine arriver qu' un des soldats a remarquer ma présence. Il brandit sa lance dans ma direction accompagné d' un "Qui va la?!" vif. J' avance toujours et à l' approche des braséros, les autres hommes me reconnaissent, stpupéfait, et se mettent au garde a vous aussitôt. Je leur fais signe de se détendre avec un geste de la main. Puis je les rassurent en disant que ce n'est pas une inspection. "J' ai juste besoin de passer " que je rajoutai.
En arrivant à leur niveaux, je m' arrête un instant et les regardent calmement. "... Vous ne m' avez pas vu. Et ça, c' est un ordre." Et je regagnai la route longeant vers les forêts.
Les soldats ne comprenaient pas et ils voulaient prendre la parole, mais personne n' osa. C' est ainsi qu' il virent le général disparaitre lentement, sans se retourner, dans les ténèbres de la forêt ...

Oui, tout était calme. Un sentiment de sérénité. Je ne m' enfuis pas. Je pars vers ce que l' on pourrait dire " l' appel de soit". J' ai besoin de savoir... Et au chateau, j' ai laisser des instructions au groupe. Je vais voir comment ils s'en sortent. Une sorte de test pensais-je.
Je reviendrais. C' est sûr. J' ai fait trop de chose pour ne pas tout abandonner. Je me suis occupé de tout le monde mais pas assez de moi. J' en ai même oublier les choses fondamentales. Hm...
Quelques halos de lune traversent les branches. J' essaye de l' apercevoir et parle tout bas..." Allons...qu' est ce que tu as prévu pour moi?". Je rigole légèrement puis reprend ma route.

Rukainn marcha d'un pas pressé. Il choppa un page qui passait par là par l'épaule et lui dit:

- Suivez moi et indiquez moi l'appartement du général Vicius.

Le page leva un sourcil, hésita un moment puis s'en alla avec Rukainn vers l'appartement.

Le Grand Conseiller poussa la clinche, celle ci vérouillé.

- J'en étais sur. Dévérouillez cette porte.

Le page chercha dans son trousseau de clef et trouva la clef de l'appartement. Le page effectua son ordre et partit aussi tôt. Rukainn tourna les talons et s'en alla aussi, vers ses appartements

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