<<Reccueil des textes rp>>

Mémoire - Chapitre 1 (5)
Arion 06/08 à 18:11


Toute l’assistance avait était ébahie et un long silence macabre s’installait. Je les fixait tous, j’avais encore envie de me battre. Je regardais aussi Brinko devant le cadavre de son fils. Il ne semblait point affecté par la mort de son enfant, il n’était que résigné. Quel monde étrange, comment pouvait-on accepter la mort d’autrui sans se manifester ? Je saisissait les pieds de mon trophée et le traîna jusqu’à la demeure de Kadmor. Maintenant, il allait me prendre au sérieux.

« Voilà, Kadmor Nesh, j’ai relevé ton défi !
- Tu as fait vite. En effet, il est mort, je n’ai qu’une parole, tu commenceras à vivre parmi nous demain. En attendant, va te reposer chez toi.
- Je n’ai pas de chez moi.
- Tu as une demeure ici.
- Laquelle est-ce ?
- Celle de Brinko, évidemment.
- Comment ?
- Tu as tué son fils, il a une place de libre chez lui, installe-toi là bas.
- Mais…
- Ne discute pas, tu n’es plus un humain, tu dois obéir. Ton intégration parmi nous impliquait l’élimination d’un autre, voilà qui est fait.
- Serais-je donc un Hucheur ?
- Pas encore, tu es trop laid pour ça, mais tu n’es plus un humain, à nos yeux, c’est déjà beaucoup.
- Alors, que suis-je ?
- Ce que tu décideras de devenir. Maintenant, pars, l’entraînement commence demain à l’aube. »

Ainsi commença ma première leçon, je devais retourner sur les lieux de mon crime et affronter le regard des proches de ma victime. Tuer est en soi un geste simple, on plante un objet pointu dans un corps. Le plus difficile est d’assumer cet acte. Le remord, la honte, les regrets sont pénibles à gérer. Kadmor s’était bien joué de moi. Il me forçait à faire confiance à la première personne qui aurait eu le droit de se venger, de me haïr. Après avoir éprouvé mon corps, il voulait éprouver mon esprit. Je frappai à la porte de Brinko, prêt à payer le prix de mes actes. Brinko ouvris et s’éloigna. Que lui dire ? Que je regrettais ? Ce serait faux, j’ai voulu le tuer et je l’ai fait. Brinko me montra du doigt un lit.

« Tu dormiras là, à présent.
- Euh, pour ton fils…
- Il suffit, mon fils a perdu un combat loyal. C’est de sa faute.
- Mais...
- J’aimais mon fils et il n’est plus. C’est ainsi que nous vivons, mais toi tu es son vainqueur, une part de lui vit en toi désormais. C’est cette part-là que j’honore et accueille. Toi, je ne t’aime pas.
- Tu penses que ton fils vit en moi ?
- Oui, les dieux ont voulu me faire un présent en m’offrant un fils plus fort que celui que j’avais. Nous sommes un peuple martial. À présent tu es mon fils et en prenant la vie de mon enfant, tu possèdes son âme. Tu n’as rien à craindre de moi, je ne te ferai jamais de mal, je t’aiderai si je le peux. Tu es ici chez toi.
- Merci...
- Évite de me parler si cela n’est pas nécessaire. Ce soir tu partageras mon repas, mais demain tu te nourriras pendant l’entraînement. Te nourrir seul fait partie de ta formation. Ce soir, tu manges et tu dors. »

Que dire ? Ce monde était si différent du mien, de celui de ma famille, de la forteresse de magie… Pourtant, je m’y sentais plus à l’aise, comme si je comprenais ce qui m’entourait de manière innée. Sans approuver tous les rites des Hucheurs, je comprenais leur manière de fonctionner, de penser et d’appréhender l’univers. Ils étaient froids, durs, bruts, un peu comme la forêt. Ils étaient le reflet de la nature. Sans être un Hucheur, je me sens Hucheur. Je savais que ma différence gênerai toujours ma vie chez eux, mais je préfèrerais gênais ainsi, plutôt que chez les mages. Je me sentait coupable d’avoir tué le fils de Brinko, mais tant de sentiments contradictoires me harcelait que je ne savais plus quoi penser. Le repas fut très gras et je me suis jeté dessus avec avidité. Jamais je n’avais mangé ainsi depuis mon arrive à la forteresse de Luma. Dès la dernière bouchée, je me suis traîné sur ce lit en essayant d’éviter au maximum le regard de Brinko. L’épuisement physique et mental fit le reste, je m’endormis immédiatement. La nuit fut emplie de cauchemars divers liés à mes parents inquiets, les mages ne pensant qu’à me punir et Brinko Père et Fils voulant se venger. Malgré les malaises et les frayeurs de ses rêves, je ne m’étais pas réveillé de la nuit.
L’aube, enfin, ma formation commence. Je suis encore faible et mes muscles sont très douloureux mais ce n’est pas grave. J’ai hâte de devenir un guerrier, ma soif d’apprendre est sans limite. Je me rends sans attendre devant la hutte de Mordak en repensant à la semaine que j’avais passé à l’attendre. Mes efforts ne furent pas vains. Le Maître Kadmor Nesh sortit de sa demeure et me lança une épée et des petits sacs.

« Prends, cet équipement t’appartient désormais.
- Cette épée est à moi ?
- Si tu peux la soulever, oui et n’oublie pas les sacs de puissance.
- Qu’ont-ils de particuliers ? On dirait des sacs ordinaires.
- Ils sont remplis de poussière de mythril, un métal très lourd. Tu en attaches un à chaque poignet et les deux autres aux chevilles.
- Pourquoi ?
- Tu es courageux, entêté et tu aimes défier et combattre mais tu n’en as pas les moyens physiques. Il faut donc renforcer ton corps au maximum de ses possibilités pour compenser ta faiblesse naturelle par rapport à nous. Mais n’oublie jamais que quelle que soit ta force, tu ne seras jamais aussi fort qu’un Hucheur. Ton entraînement sera donc des plus difficiles.
- Quel sera mon premier exercice ?
- Porter cette épée.
- C’est tout ?
- Oui. Jusqu’à la moitié de la journée.
- Et ensuite ?
- Tu devras te procurer toi-même ta nourriture, mais pour l’instant, porte tes sacs et essaie de manier cette épée. »

J’attachais ces sacs à mes membres, ils ne paraissaient pas très lourds individuellement mais ils le devenaient très rapidement quand ils accompagnèrent chacun de mes gestes. Et je me devais de ramasser cette épée. Incroyable, cette arme doit être au moins aussi lourde que moi. J’ai soulevé la garde mais la pointe de la lame n’avait toujours pas quitté le sol. Si seulement, il n’y avait pas ces maudits sacs de puissance, j’aurais pu peut-être la soulever. Finalement, je faisais basculer l’épée sur mon épaule. Oui, l’arme avait quitté le sol mais elle me gênait, elle était trop grande, trop lourde et elle me serait totalement inutile au combat, elle serait même nuisible Kadmor Nesh semble être très amusé par cette situation.

« Ah, ça veut être guerrier et ça ne sait pas porter une arme. Tout d’abord, ce n’est pas une épée à deux mains que tu portes. Tu dois la tenir d’une main et avoir un bouclier dans l’autre. Nous verrons le bouclier plus tard. Essaie de tenir cette arme d’une main car c’est ainsi qu’elle te servira.
- Elle est beaucoup trop lourde pour cela.
- Tu manques de force, mais il y a autre chose. Tu ne sais pas guider une lame, tu te laisses dominer par l’arme. Ce n’est pas à l’épée de te dire dans quelle direction aller, tu dois lui imposer ta volonté.
- Mais comment ?
- Observe les guerriers autour de toi, ils sont forts mais ils ont une manière de tenir leur arme qui leur permet de combattre dans la seconde qui suit. Ils conditionnent leur épée à leurs besoins. Il faut la force pour porter l’arme et une manière de la tenir pour la guider. Tu n’es pas prêt à porter cette épée à la main. Range-la dans son étui et porte la sur ton dos, cela te renforcera davantage. Cette épée est unique, si tu la perds, tu n’en auras pas d’autre, elle t’appartient et tu lui appartiens. Tu vas aller jusqu’à la rivière en courant et tu vas la traverser cent fois avant la moitié du jour. Je vais t’accompagner. Ne dépense pas ton énergie à me parler, tu le regretterais plus tard. Après, tu prendras un temps de repos d’une demi-heure et tu partiras en quête de nourriture, tu auras une heure pour trouver et manger ta proie. Et nous reprendrons la traversée de la rivière. Le soir tu repartiras en quête de nourriture. Si tu ne trouves pas une proie, tu ne mangeras pas et ce, jusqu’à ce que tu trouves. Tu auras également une heure le soir. Je t’entraînerai ainsi pendant six mois, ensuite tu iras voir d’autres instructeurs qui t’apprendront le maniement des armes. Je déciderai tout en ce qui te concerne et c’est moi qui, à la fin de ton éducation, te désignerai comme étant digne ou non d’être des nôtres. En attendant, tu n’es rien, ne l’oublie pas. En route et cours, je te surveille ! »

Quelle folie de courir avec tant de poids ! Je tombais à chacun de mes pas et me relever devenait de plus en plus dur. Je ne suis pas arrivé à la rivière que déjà je suis épuisé. Il me fallut une heure pour y arriver et recrachais mes poumons. J’essayai de reprendre mon souffle mais mon professeur en avait décidé autrement. Il me donnait un coup de pied qui me propulsa dans l’eau. Alors, il fallut traverser et retraverser cette rivière. L’eau venait des glaciers et je sentais le froid balayer la chaleur de mon corps, j’étais suis gelé. À chacun de mes pas, je manquais la noyade de peu. Mon équipement est tellement lourd que je ne peux lutter contre lui et si le courant devenait trop fort, je serais emporté et me noierais très vite et il fait si froid dans cette eau. Mordak pose son céans sur une pierre et fait tournoyer sa hache à deux mains machinalement. C’est à ce moment qu’il décide de m’expliquer le but de l’exercice.

« Si tu étais un Hucheur, tu exécuterais mes ordres sans poser de questions mais tu es un humain et tu viens sans doute de la forteresse des petits hommes en robe qui font de la magie. »

Cette remarque me fit sourire, je n’aimais pas les robes, ce vêtement est destiné aux femmes.

« Quel est ton nom ?
- Arion.
- Tu ne viens pas d’ici, c’est un nom humain des terres du Nord.
- Je viens des terres du Nord.
- Alors peut-être feras-tu un bon guerrier. Tu vas faire cet exercice pendant six mois, même si tu tombes malade. Tu es mal nourri, tu manques de force. Aller jusqu’à la rivière développera tes muscles, le passage dans l’eau les allongera, ainsi tu auras des muscles de bonne qualité et tu pourras encore augmenter leur volume et donc ta force. Le froid augmentera ta résistance naturelle et forcera ton corps à créer plus de chaleur et d’énergie. Dans six mois, tu pourras porter cette épée d’une seule main sans faire trop d’efforts. Mais n’oublie pas, dans six mois ce sera l’hiver et tu devras quand même traverser cette rivière. Si elle est gelée, tu devras la creuser à mains nues. L’entraînement sera ainsi plus dur qu’avant et s’adaptera à ton niveau de progression. Tu seras un humain très puissant mais ce sera insuffisant. Un humain puissant est un orc faible, tu devras développer d’autres talents, être plus rapide, plus malin et avoir une volonté de fer. Si tu obtiens tout cela, tu seras un guerrier digne de nous rejoindre. Ton parcours chez nous sera plus long et plus ardu que pour n’importe lequel d’entre nous et je doute que tu arrives au bout de ta formation mais tu as éveillé ma curiosité et je me demande ce que vaut un humain élevé parmi nous. Vois-tu la hache que je tiens ? Je ne pouvais la porter quand on me l’a offerte, à présent je porte cette arme à deux mains d’une seule avec une vitesse supérieure à une épée. C’est pour cela que je suis le chef de ma tribu, parce que je suis le plus fort. Quand mes forces déclineront, je perdrai ce titre. Nous sommes des orcs, nous sommes un peuple martial et nous ne respectons que la force et la vaillance. Tel est notre code. »

Pendant ces longs moments de lutte contre les éléments, Kadmor m’enseignait la philosophie Hucheur. Je n’étais pas très réceptif mais la pensée était tellement simple à assimiler que je me disais qu’il répéterait les choses plusieurs fois sous des formes différentes. L’existence d’un Hucheur n’avait pas de sens hors du combat. Comme ils avaient conscience d’être mortels, ils acceptèrent la précarité de leur vie mais voulaient absolument choisir leur manière de mourir pour honorer les dieux. Pour être simple, ils ne vivaient que pour donner un sens à leur mort.

Le géant du pub.
KarnakN'aQu'unOeil 07/08 à 02:46


J'étais assis à ma place habituel dans le ptit pub de sarosa quand un géant vêtu de noir entra dans la pièce. Le géant regarda l'assemblé -Si quelqun a un renseignement sur un certain Karnak qu'il vienne me parlé.- Il s'assit et commenda une boisson. Tout le monde le regardait d'un aire inquiet comme s'il était le démon en personne. Tranquilement je m'étira les muscles et me leva. L'homme leva son chapeau pour me regarder arrivé sur le siège devant lui.
-Alors vous avez des informations- Dit-il en sirotant l'eau de vie.
-Oui des informations sur lui j'en ai des centaines mais premièrement dites moi ce que vous lui voulez?-
-Pour le tué tout simplement , un homme doit bien se nourrir- -Et pourquoi vouloir sa mort?-
-Un de ces vieux ennemis ma demandé de l'éliminer , bon fini de discuter! Donnez moi les informations-
-D'accord il est grand , fort comme un boeuf et il à justement une petite hache attaché a ça ceinture et il est juste devant vous-
-hmmmmm , alors adieu- il se lova et sortit un couteau de lancer de son étui et lança.
Je l'esquiva de justesse en me jetant sur le coté et me releva en sortant ma petite hache.
-Hahaha , tu crois pouvoir me battre avec ce petit couteau jeune homme- et il sortit une immense épée de l'étui a l'arrière de son dos.
Le duel débuta Il abattit son épée ou il y a un instant je me tenait et il essaya de m'éventrer d'un coup d'estoc mais je fit un pas de coté et donna un coup a l'horizontale directe sur la jugulaire de l'homme Je défi mon bandage sur mon oeil crevé et fixa l'homme mourrant dans les yeux
-Rappel toi de cet oeil dans le passage et sache que Karnak N'a qu'un Oeil n'est pas un idiot pas quelqun a affronté-
Et il mourru dans un grognement mourru dans un grognement.
-Maintenant si quelqun sait qui a envoyé cet assassin qu'il me le dise- Personne ne répondit et je partit sans qu'un mots ne fut prononcé.

J'espere avoir des commentaires car cette histoire est ma première.

L'empereur nous garde...
Rere'le'Hippy 09/08 à 15:00



(Texte en rapport avec Warhammer 40.000, un jeu de bataille sur table (un wargame) inspiré d'un futur sombre. Je sais que ça n'a aucun rapport avec Vesperae, mais j'était inspiré alors que je peignais une de mes petites figurines ^^)



Le comissaire avait raison.
Alors que les deux soleils du système d'Ichar XI se couchaient peu à peu et laissaient place à au crépuscule, Mes hommes et moi, le 35ème régiment de Cadia, attendaient, armes à la main. Nous étions sur les remparts de l'avant poste de recherche Xénos. Le comissaire avait raison, cette peur, cette angoisse de la nuit, du noir... Le comissaire avait souvent chassé le Tyrannide, ces monstres venus d'une autre galaxie... Nous, jamais. Nous étions des bleus, et ces extraterrestres des vétérans assoiffés de sang. Alors que les dernierses lueurs s'effacèrent, je cramponnait frébilement la crosse de mon fusil bolter. Et c'est alors que le silence tomba. Un silence lourd, qui torture les tympans. Soudain, sur la plaine dégagée, quelquechose tomba. Cela ressemblait à un petit rocher, mais bizarrement fluorescent. D'autres tombèrent du ciel. Puis une pluie de ces petits rochers tombèrent sur la plaine. Quand la tombée des roches d'un vert inquiétant cessa, le silence revint. Puis de ces roches sortirent des choses...Vivantes... Mais en aucun cas humaines. Dans le viseur à vision nocture de mon fusil, je regardais avec effroi ces choses. Quatres bras armés de griffes, une peau écailleuse... Des genestealers... Nous étions perdus. Le comissaire nous en avait parlé... Ils étaient la cause de milliers de planètes détruites...
Alors que l'espoir nous perdait moi et mes hommes, et que les Genestealers rampaient vers nos remparts, je me rapellait pour qui je me battais... L'empereur. Le divin seigneur de la Galaxie... Cette lueur Divine me gonfla de bravoure. Déguainant mon épée énergétique, je me retournais vers mes hommes:
- Voilà ce que l'on appelle, les Xénos! Rappellez vous, rappellez vous de chaque moment de cette bataille, si vous survivez! Ce sont les pires ennemis de la galaxie! Nous sommes les fis de L'empereur! Et c'est pas de simples Xénos qui nous abattrons!Que l'empereur nous garde, mes amis!!!
Le hurlement de mes camarades m'emplis de joie, et lorsque que le premier Xénos vint à franchir la muraille, je l'abattit d'un revers de mon épée...

Pensées d’un des dix Gelwingois.
Elfe de l'Ombre 09/08 à 20:49


Les jours passent et repassent, défilent comme des minutes pour nous.
Son aura devient de plus en plus noire, une chose très étrange pour un membre de notre peuple, le plus proche des races du bien et au cœur que l’on presque appeler, bon.

On dirait que les choses changent, lui change.
Il garde des lourds secrets, comme cette nuit là…
Il était avec nous, son élite, et il se mit à parler d’étranges choses.

L’amour ne fait pas bon ménage, il peut faire sombrer nos proches…
Les elfes de Cirel bannissent des elfes qui deviennent des elfes noirs au fil du temps.
Ces elfes noirs qui se reproduisent et au fil des siècles forment des elfes noirs de sang.
Comme nous, les elfes noirs de la Croisade*Noire.
Du moins certains sont des elfes noirs de sang.

Deviendrait-il fou ?
Nous ne savons pas pour le moment.
Après tout en quoi cela nous regarde-t-il ?
Peut être que…

Ces réactions bizarres, les humains et les démons, tout se mélange.
Nous connaissons son passé, il était avec le bien autrefois…Juste un temps.
Son esprit est torturé, entre le bien et le mal…Il ne sait pas.
Je crois que jamais il ne saura.

Il sombre un peu plus et meurt à petit feu.
Son âme ne sait plus et se dégrade au fur et à mesure du temps.
La magie est coupable.

Toujours vouloir se mettre à la place des dieux.
Est-ce la punition des dieux ?
Les ténèbres le rongeraient ?
Les dieux le puniraient alors ?
Et Narthe dans tout ça ?
Le protège-t-elle ?

Nous ne pouvons rien faire contre les dieux.
Mais s’il sombre nous devrons agir…
Agir comme des frères en le libérant de cette douleur.
Même si cette action sera considérée comme un assassinat.

Courage notre frère, tiens encore quelques années.
Tiens encore nous t’en supplions…
Ne sombre pas !
Gelmir, ne sombre pas…

poésie , notre muse...
acdc74 09/08 à 21:30


Depuis que nous nous sommes rencontrés

je n'ai jamais cesser de t'aimer

tu étais mon âme soeur

celle à qui j'ouvrais mon coeur

mais hélas j'ai trop tardé

de te montrer mon amour , te le rêveler

Lorsque j'ai voulu te le dire

du coin des lévres avec un sourire

tu m'appris que tu partais

qu'avec un autre tu te marrierais

mon coeur fut brisé

je me laissais sombré

me sentant tomber dans le vide

attendant cette mort perfide

la chute serat longue

l'atterissage immonde

je pense toujours à toi

versant des larmes sans joie

tu m'accompagnerat toujours

toi que j'aurais tant aimé appeler mon amour

La fin d'un homme voulant devenir un Dieu.
Maxxx64 10/08 à 05:05


Rien...
Je ne ressent rien autour de moi,
Tout est calme, tout est apaisant
Tout les anges retiennent leurs souffles...
Qui gagnera ce combat?
Est ce moi ou est ce Hantaoma?
De toute façon le resultat bouleversera Himmel...
Je m'avance de l'ennemi que je dois combattre, mon coeur bat calmement, je n'ai pas peur, je peux le battre, je suis le futur Dieu ! Je ne dois pas m'emballer, rester calme, zen !
Il avance a son tour, j'ai l'impression que ses ailes grandissent de plus en plusquand il se rapproche de moi, ses ailes seraient elles plus grandes que les miennes? Impossible ! C'est moi le maitre ici ! Je ne peux pas me laisser battre par un vulgaire arkhange ! Je suis l'ange Gabriel, fils de Lucifer le déchu !
Je sors délicatement mon épée, je sens l'air m'arrivait dessus, tout est calme, l'enjeu est gros ! Plus on se rapproche plus je me souviens de notre rencontre, de notre amitié, je n'aurai jamais penser l'affronter dans de tels conditions et avec un tel enjeu, il est devenu fort si rapidement !

Calme...
Ne pense qu'a l'adversaire ! Tu ne peux pas perdre ! C'est ton combat!
Il sort a son tour son épée, elle est si claire, si pure... comment est ce possible?

Ennemi...
Nous sommes a portée, chacun de nous peut planter l'autre d'un seul coup d'épée, il faut rester vigilant, pas d'erreurs!

Lourde...
L'ambiance pese, la pression est immense, que va t-il faire? Quand? A quel vitesse?

Beaucoup de question me passe par la tête. Ai je fait une erreur? Apres tout !


Je m'elance vers lui mon épée la premiere, il m'esquive !
Je sors ma deuxieme épée et lui coupe trois plumes,
Une petite attaques mais elle a failli le coupé en deux! De peu !

Il n'attaque toujours pas. Que cherche t-il?

Opportunitée...
Je dois sauter sur l'occasion.
Je m'élance vers lui; une épée dans chaque mains, je jettes des plumes dans tout les sens et je fonce vers lui au milieu des plumes, ma botte secrete, il ne peut pas resister, cette fois j'ai gagné !


Deception...
Je ne l'ai meme pas toucher, il m'a enviter, je retente la même technique! Je m'élance.

Surprise...
Je ne peux pas bouger, il a une trop forte aura, il m'ecrase rien que par la force de son mental ! Je tente de resister et d'avancer.

Inatention...
Hantaoma me tient, je n'ai plus de force, que se passe t-il?
Mon ventre? Quand a t-il attaqué? Quel vitesse effrayante je ne l'ai meme pas vu ! J'ai perdu le combat le plus important de ma vie ! J'ai ses deux épée plantés dans ma chair, que faire?

Defaite...
J'ai perdu... Il est temps pour moi de quitter ce monde, je n'ai plus ma place.
Je n'arrive meme plus a rester debout, les deux épée plantées dans mon ventre me font mal, il m'as bien eu...
Je vois flou... Je ne sent plus l'ambiance pesante tout s'envole. Mon passé defile tres rapidement, je ne suis pas un Dieu, je suis l'ange Gabriel... Du moins j'était.


Maxxx s'éteint.




Voila voila fin de mon combat x)
Dsl c'est mon premier rp j'espere que ca vous plait ! Et je vous abandonne sur ce petit rp/ Bon jeu a tous

L'histoire de mes vieux amis...
karnakN'aQu'unOeil 10/08 à 19:19



L’homme sentit la douce brise touché son visage lorsqu’il atteignit le haut des remparts, son ami Naka l’attendait assis sur un banc de bois a boire de l’eau avec le même sourire moqueur qu’il adoptait toujours même dans les pires moments s’était un grand gaillard fin trentaine mais sa posture trahissait son age il était fort comme un ours mais dans son cœur il n’était qu’un ourson. Seka était ravi de pouvoir revoir son vieux frère d’arme qu’il avait temps aimé avoir a ses cotés lors de sa bataille a L’île des 5 sages il réussissait toujours a lui remonté le moral. -Vien boire un bon un bon verre d’eau sa te fera du bien et a ton foi aussi. S’écria Naka. -Tu ne prend toujours pas d’eau de vie a se que je vois. Grogna Seka. Naka pouffa de rire aussitôt suivi de Seka. Seka était un homme début cinquantaine il avait les cheveux gris mais les yeux rempli d’énergie comme ceux d’un enfant et avait souvent un air de défi accroché dans le visage. Il burent en parlant comme si ils ne s’étaient jamais quitté se qui réjouit les deux guerrier. –Seka je sais que tu as pris ta retraite mais j’ai une quête a te proposé mon ami. –Ma retraite n’aura pas durée longtemps a se que je vois allé frère je t’écoute. –Un homme est venu dans mon village demandé l’aide de personne pouvant l’aidé a retrouvé les bandits qui on massacré et pillé leur village et j’ai accepté et j’aimerais que tu sois du voyage. –Tu sais Naka les batailles me manque je suis un guerrier et j’accepte avec plaisir ta demande. –Merci du fond du cœur mon ami. Les deux guerriers se donnèrent la main Seka partit se couché et Naka resta la un bon moment a regardé les étoiles dans le ciel et en pensant qu’il pourrait peut être allé chercher ses deux amis Nel l’homme au marteau de guerre, Lepso le lanceur de javelot et avec eux Seka l’homme qu’on surnommait le lion et lui L’homme grizzli et il sourit a cette idée. Il alla se coucher à la taverne et rêva aux anciennes batailles qu’il avait livrées.
*
Naka se leva avec un léger sourire en se remémorant la soirée d’hier. Il s’habilla accrocha son bouclier à son dos mit son épée dans son fourreau qu’il plaça sur sa hanche, il sortit de sa chambre demanda à l’aubergiste un verre de lait comme il le faisait à chaque matin et il sortit de l’auberge et marcha jusqu'à la place publique. Il marcha regardant les commerces et les marchands essayant de vendre leur marchandise quand un homme vola une femme sans quelle s’en rendre compte, Naka partit à sa recherche pour venir redonner a la jeune femme se quelle venait de se faire prendre. Le guerrier déboucha sur la ruelle ou le voleur s’était précipité le voyant Naka lui dit – Toi donne moi se que tu as volé a la jeune femme! Il lui répondit mêle toi de tes affaires et le voleur sortit une dague pour se lancé sur Naka.
Le guerrier para l’attaque et donna un coup de genou dans le ventre de son adversaire, l’homme a la dague grogna et donne un coup d’estoc mais le guerrier le para et lui enfonça sa lame dans l’épaule du voleur qui lâcha l’objet qu’il avait volé et Naka l’attrapa et partit revoir la femme qui s’était fait volé.
*
Seka s’entraînait avec son arme qu’il avait lui-même fabriqué une lance avec comme décoration du poil de la crinière d’un lion qu’il avait tué quand il était gladiateur. Il sortit du camp d’entraînement pour essayé de trouvé son ami Naka qu’il avait revu hier. En tournant le coin de la rue Seka vie Naka buvant dans une gourde, encore de l’eau pensa-t-il.
–Bonjour Naka parle moi un peu plus de ta quête. –Je t’explique! Un homme est venu dans mon village demandant de l’aide parce que son village avait été attaqué par des brigands ils ont pris enfants femmes et tué tout les hommes. Cet homme besoin de guerrier puissant pour aller venger son village. –Alors la quête n’est qu’une question de vengeance pour un homme sans histoire? Coupa Seka. –Non mon ami écoute. Parmi les personnes qui ont été kidnappé se trouve Kalak ton frère et un des nôtres et je ne veux pas qu’il soit torturé et je veux sauvé tout ses gens et en chemin nous irons cherché Nel et Lepso et redevenir ceux qu’on était avant. –Nous ne serons jamais comme nous l’étions avant mon frère nous vieillissons et perdons nos forces et je sais aussi que les bagarres me manque alors j’accepte avec plaisir mon ami. Naka fit un large sourire et dit ¬–Nous partons se soir. ¬¬–Pourquoi ai-je accepté. Grogna Seka en voyant Naka partir presque en gambadant.
*
Sortant de la forteresse ils éperonnèrent leurs montures et partir au galop. –Ou allons-nous maintenant s’informa Seka. –Je vais chercher un homme au marteau de guerre. Dit Naka avec du bonheur dans la voie. –On va cherché Nel, Il doit avoir prit sa retraite il y a bien des années il doit approché de la soixantaine tu sais? – Oui mais il est déjà d’accord avant de venir te voir je suis passé dans son village il doit avoir fini de préparé les provisions et dépoussiérer son marteau, il n’a pas changé d’un poil juste quelques cheveux blancs et Naka se perdit dans ses pensée. –Naka j’ai vu Lepso il y a un mois il a trente-cinq ans et est toujours aussi bon au javelot et il s’est trouvé un autre talent l’épée courte il se débrouille mais il en a encore à apprendre. Naka l’avait entendu mais pas écouté il pensait encore a comment il allait retrouver les brigands il dressait tout les plans dans sa tête même si il savait que le plan ne servirait a rien tant qu’il n’aurait pas vu le campement mais cela l’amusait et le rendait nostalgique
*
Ils arrivèrent au petit village de Sarosa la nuit. Un bruit d’objet qui se fracassait les fie tournés. Lepso se tenait devant deux gros hommes qui avaient des épées

Vengeance.
Kuchiki-Rukia 10/08 à 19:33



Du sang. Ces derniers temps, les deux démons n'avaient vu que du sang.

L'un des deux démons était assis dans les plaines de Naep, fixant le soleil couchant. L'autre démon était parti, mais il avait promis de revenir d'ici quelques minutes. Le regard de la démone s'était perdu dans les dernières lueurs du soleil, pensant à leur dernier combat, mais aussi à ce dernier massacre. Après quelques minutes de silence, la lumière avait laissé place aux ténèbres. Il faisait nuit, et le démon était déjà revenu.

Rukia ? Tu n'as pas bougé ?

La démone se leva sans un bruit, s'approcha du démon, ne montrant aucune expression.

Je réfléchissais à ce qu'il s'est passé dernièrement, c'est tout.

Le visage de Narmac esquissa un léger sourire.




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En effet, les deux démons avaient tué bon nombre de personnes, furieux d'avoir perdu leur dernier combat contre leurs aînés. La colère les avaient guidés à Lumétyrion, là où ils ont commis ce que l'on aurait pu appeller un génocide. Les deux démons étaient entrés dans la ville sans même se camoufler, armes en main, tandis que quelques habitants trop curieux s'étaient rapprochés, se demandant pourquoi deux êtres armés s'étaient dirigés jusqu'ici. C'est à cet endroit que les premiers corps étaient tombés, sous les cris horrifiés dans personnes qui tentaient en vain de se cacher. Narmac avait remarqué une petite forme derrière la fontaine de la place, et s'y dirigea l'air confiant. Il y vit une mère de famille, serrant contre elle un jeune enfant, ils étaient tous deux terrorisés. Narmac s'accroupit devant eux, et leur demanda.

N'ayez pas peur, tout cela sera terminé, je vous le promet.

Il adressa un large sourire à la femme, qui s'arrêta de pleurer aux mots du démon. A ce même instant, Narmac avait planté d'un geste vif son poignard dans la gorge de la mère, qui s'écroula sur son enfant. Le garçon, qui devait être âgé de six ou sept années, avança sa tête vers celle de sa mère, pleurant à chaudes larmes.

Maman... ? Maman, réponds... !

Le regard de Narmac s'était assombri, il fixait désormais le jeune garçon, l'air impassible.

Ne t'en fais pas petit, tu la rejoindras, tôt ou tard...

Il attrappa l'enfant par la gorge, d'une main, et se redressa lentement. Le corps du garçon était à quelques centimètres au dessus du sol, il se débattait faiblement, tentait de se raccrocher désespérément à la vie. Malheureusement, il ne réussit pas à se libérer de l'étreinte. Le démon lança le corps inerte aux pieds de sa mère, puis lança doucement, avant de s'éloigner.

Puisses-tu trouver le repos...

Il leva la tête vers Rukia, qui croisa le regard de son mari. La démone avait le visage recouvert de sang, mais n'était pas blessée pour autant. A ses pieds gisaient plusieurs hommes décapités, éventrés, incapables d'être identifiés. Rukia s'avança vers Narmac, puis fronça les sourcils, et lui annonça froidement.

Nous devrions y aller, avant d'avoir de sérieux ennuis.

Passe devant, je te rejoins.

Rukia engagea la marche, Narmac suivant sa compagne. Avant de sortir de la ville, il remarqua une pancarte, aux pieds du grand chêne surplombant la ville, probablement leur emblème. Sur cette pancarte, on pouvait y voir inscrit : " La légende dit que cet arbre donnerait de l'or... " Narmac s'éloigna, fermant les yeux.

Aujourd'hui, il aura offert du sang...

Une Affiche de l'Armée Royale
Réahl 10/08 à 21:27


Cher peuple du Royaume de Roland IV

Depuis le début de Falonas des cas de peste ont été recensé dans les champs des plaines du Triomphe et des plaines de Sarosa. Ces cas ont décelé une maladie assimilable à celle qui frappa le Royaume, il y a de cela deux ans, en 1236, néanmoins les remèdes utilisés en ce temps ne fonctionnent pas.

Pour le moment, aucune épidémie massive n’est à prévoir, cependant des règles ont été élaboré. Cela est dans le but de limiter la progression de la maladie et de tenter de l’enrayer.
-Les habitants du Royaume de Roland IV ne peuvent quitter la ville où ils se trouvent sans autorisation de l’autorité en place.
-Les échanges commerciaux entre les villes du Royaume et les villes autres sont réduits jusqu’à être annulé si poursuite de l’expansion de la maladie.


Dans le but de guérir les personnes affectées et de combattre activement la maladie, l’Armée Royale fait appel à des soigneurs, médecins et alchimiste pour trouver un remède efficace.

Les populations se trouvant proches des zones de contagions sont priées d’appliquer en plus des règles précédentes, celle-ci :
-Les personnes ayant eut un contact extérieur doivent se laver les mains directement après être rentré chez eux.
-Les familles doivent rester confiner le plus possible chez elles, ensemble.

Réahl Del Madride, Second de Malekal.

Vent du nord
Hides 10/08 à 23:29


Oh vent du nord, raméneras tu mes souvenirs perdus ?
Tout ces hommes tombés sur un sol de déespoir.
Et quand est il de toutes ces âmes à l'esprit corrompu ?
Les rameneras tu pour vivre un matin moins noir ?

Oh, cruel vent du nord, tu as soufflé sur ma vie, et pourtant, je t'admire.
Je reviendrais, toute de blanc vêtue, servant Dranig et ses douces conaissances. Bientôt vent du nord, tu me prêtera ton souffle, et alors ensemble nous ferons voir à ses êtres perdus toute la beauté du vent, toute la beauté de la forêt, et toute la beauté de leurs âmes.

Esprit du vent, me nome t'on, je suis pourtant d'aspect humaine.

Est ce qu'un oiseau pourrait voler sans ailes ? Est que des ailes fonctionerait sans vent ? Est ce que les humains pourront êtres dotés d'ailes?

Nous verrons bien ce que Dranig et le vent nous dirons.

Pwet pwet
Guildamesh 11/08 à 00:08



Drakonia était une nation prospère. Située au delà du mur du bout du monde.
Bien plus que les pierres qui formaient ce mur, la peur du franchissement, alimentée par des siècles de propagande chez les mortels constituait une protection contre toute intrusion humaine.
En revanche, les seigneurs dragon qui étaient l’élite de cette nation de démons pouvaient se déplacer sur Vesperae comme ils le souhaitaient. Juchés sur d’immenses dragons qui inspiraient l’effroi, ils maitrisaient le ciel et leur liberté de mouvement s’était accrue depuis le délitement de l’alliance humaine qui pendant un temps avait pu constituer un obstacle mineur. On ne pouvait en effet mettre un garde pour surveiller chaque parcelle du territoire et a part une obscure taverne de Trigorn, les demons avaient toujours pu se déplacer assez facilement.
Des raids avaient généralement pour but la capture d’humains qui étaient ensuite mis en esclavage pour travailler dans les différentes mines de Drakonia ou simplement la chasse pour le plaisir.
Les humains, capable de ruse opposaient souvent une forte résistance augmentant ainsi l’intérêt de la chasse et son caractère sportif et de ce fait étaient le gibier préféré des seigneurs dragon.
Mais ces derniers étaient avant tout des guerriers d’une grande cruauté et aucun d’entre eux ne se serait abaissé à travailler autre chose que le maniement des armes.
De même, le commerce ne les intéressait guère, car ils jugeait cette activité inutile et bonne pour les êtres inférieurs. Ils n avaient pas besoins de s’enrichir plus qu’il ne l’étaient déjà et quand ils avaient envie d’une chose il se servaient, la prenant par la force si nécessaire.
Leur vision du monde était en sommes on ne peut plus simple, et ils tiraient leur arrogance de la certitude qu’ils avaient d’être supérieur aux autres espèces.
Ce peuple qui privilégiait la force et la liberté était doté d’un système monarchique et son roi était le seigneur dragon Guildamesh.
Il avait été dans sa jeunesse un exceptionnel combattant et un très grand Donkeur.
Le Donk, qui avait inspiré le jeu du Blobball, se pratiquait l'épée à la main et opposait deux équipes qui chacune tentait d’éclater la tête d’un esclave contre un panneau en acier situé a 2m80 de hauteur dans le camp adverse. C’est le bruit caractéristique produit lors de cet éclatement qui avait d’ailleurs donné son nom au jeu.
La première équipe qui réalisait 5 donks gagnait la partie et on reconnaissait un grand donkeur à la puissance de ses donks et au fait qu’il fallait décapiter un nouvel esclave pour pouvoir poursuivre la partie, la tête du précédent étant devenue complètement inutilisable.

Depuis longtemps, le roi Guildamesh n’avait pour ainsi dire plus aucun loisir tant il était pris par la charge innérante à son rang de souverain. Il passait tout son temps dans son bureau d’où il pilotait son royaume et c’est la qu’il reçut pour son rapport hebdomadaire, Morbak, le chef de la mine de fer.

Morbak était un très bon gestionnaire mais avait pour principal défaut outre une hygiène dentaire plus que douteuse, de s’attarder sur des détails parfois insignifiants, faisant ainsi traîner l’entretien en longueur. De plus il était un peu trop obséquieux au goût de Guildamesh. C’était en sommes un vrai pot de colle pour quelqu’un dont chaque minute était comptée et cumulé à son haleine fétide cela avait le don d’irriter assez rapidement le roi. .
Ce dernier le suspectait d’ailleurs de manger les rats crevés qui pullulaient dans la mine.

Morbak s’inclina jusqu’à toucher le sol de son front.

- Mes respects votre ignominie, je suis venue vous faire mon rapport hebdomadaire.

Le roi fit signe à son assistant d’ ouvrir la fenêtre de son bureau et se calla instinctivement en arrière dans son fauteuil pour accroître la distance qui le séparait de son chef de mine.

- Quelle surprise ! je pensais que tu venais m’annoncer qu’il allait pleuvoir…

- Ha ? Il va pleuvoir votre sombre cruauté ?

- Peu importe en vérité ! On se moque de savoir qu’il pleuve ou qu’il vente ! Alors, quel a été de taux de production de fer cette semaine ?

- Nous avons augmenté d’un quart notre production par rapport à la semaine dernière et ce grâce à des cadences renforcées ! Mais certains esclaves parmis les moins robustes ne tiendront pas longtemps et il faudra songer à les renouveler votre perfidie démoniaque ! Je me permet, bien que restant votre très dévoué serviteur, d’attirer votre attention sur le fait qu’un esclave produit en moyenne 1kg de pépite de fer par jour, 500 grammes lorsque se sont des enfants mais cela est compensé par le fait…

Guildamesh arrêta son interlocuteur d’un geste de la main.

- Je sais déjà tout cela Morbak ! Tu mettras les esclaves peu productifs de coté et il sera organisé un championnat de Donk. Rapproches toi du seigneur Cendrais pour qu’il organise un raid.

- Quel divin sens de la gestion votre illustrissime pourriture ! Quel prodigieux génie !

Guildamesh commençait à se gratter, signe qu’il allait bientôt congédier son chef de mine.

Morbak sortit une bille blanche gros comme un poing et fait d’une matière inconnue qu’il montra au roi.

- Une dernière chose Maitre tout puissant de l’union démoniaque, il semblerait que notre mine ne produise pas que du fer. Nous n’avons en revanche pas encore trouvé l’utilité que pourrait avoir cette chose.

Guildamesh qui n’en pouvait plus fit signe à Morbak de se retirer.

- Poses cela là je verrai plus tard et maintenant laisses moi.

Le chef de mine posa délicatement la bille sur le bureau et s’inclinant, il partit en marchant à reculons.

-Je ne vie que pour vous obéir votre altesse sanguinaire. Je vous souhaite une excellente journée !

Une fois Morbak parti, le roi considéra la bille et la jeta négligemment dans les flammes de la cheminé de son bureau. Il se dirigea ensuite à grand pas vers la fenêtre où il prit de profondes inspirations pour chasser l’odeur pestilentielle qui semblait vouloir élire domicile dans ses narines. En retournant s’assoire pour se replonger dans ses dossiers, il réalisa avec surprise que malgré un feu nourri, la bille qu’il avait jeté dans la cheminé semblait repousser les flammes autour d’elle en un cercle parfait. S’approchant de l’objet, il le prit dans la main et réalisa qu’il n’était pas chaud alors qu’il aurait dû se brûler en s’en saisissant !
Par Demonio ! Cette bille affinée et réduite en poudre allait protéger son corps des morsures du feu !
Le roi venait de découvrir la bille affinée qui dans une époque ultérieure sera repris par les humains, en moins efficace évidemment, sous la dénomination contractée de biafine…


*


Depuis qu’il avait accueillit Odin au sein de Drakonia apres la chute de l’ancien démon, Guildamesh avait ressentit l’envie de se rendre aux royaumes des dieux. Grâce au témoignage d’Odin et à d’anciens manuscrits, le roi avait réussit à localiser la Dilia malgré la difficulté due à des informations contradictoires mais ce rêve avait jusqu’alors buté contre la certitude qu’il ne réussirait jamais à franchir les murs de flammes qui entouraient le royaume.
Avec sa découverte, Guildamesh pouvait enfin mettre son projet en œuvre, son rêve lui était enfin accessible et il se trouvait à quelques ailes de dragon au dessus de sa tête.
Quelques jours passèrent le temps pour le roi de se procurer suffisamment de bille affinée et lorsqu’il quitta son bureau en ordonnant de faire sceller son dragon la citadelle drakonniene fut prise d’une grande effervescence. La curiosité et l’excitation se propagea à grande vitesse parmis ses sujets ou les rumeurs allaient bon train.

- Le roi est sorti de son bureau ! Voici des lustres qu’on ne l avait point vu !
- Par Demonio ! Veut-il s’entraîner afin de participer au prochain championnat de Donk !?
- Blaspheme ! Le roi n a point besoin de s’entraîner voyons ! Il doit aller chasser pour se changer les idées tout simplement ! Je vous parie qu’il reviendra les sacoches pleines de tetes de mortels !
- Mais il part seul ?
- Il a interdit qu’on le suive, de toute manière on ne peut rivaliser avec son dragon qui est le plus rapide du royaume…

Ainsi donc, les drakoniens assistèrent au départ de leur roi sans se douter qu’ils le voyaient sans doute pour la dernière fois.
Quelques heures de voyage suffirent pour enfin distinguer les flammes de la Dilia et lorsqu’il ordonna à son dragon Harok de les franchirent, celui-ci n’hésita pas une seule seconde. Il est vrai que c’eut été un comble pour un dragon que d’être effrayé par le feu !
Guildamesh ressentit une étrange sensation mais ne fut aucunement brûlé, la bille affinée avait remplit sa fonction en le protégeant comme prévu !
De l’autre coté du mur de flamme les dieux l’attendaient.

Donblas - huhu, j’hallucine il a franchit le mur, il a fait un trou dans le Bgoso !
Demonio - Bah ouais qu’est ce tu crois c’est pas des nases les démons !
Narthe - Je te rappelle que Dranigba l’a fait avant lui et que c’était un humain…
Demonio - Vi mais il s’en est jamais remis et depuis il passe son temps à dormir.
Willanjis - Sauf quand il se rend sur Vesperae et qu’il partage son lit avec de jeunes guerriers…
Aribaa - Bon en attendant on en fait quoi de celui la ?
Demonio - T’inquiètes je gère, c’est un démon , son âme m’appartient…
Guildamesh - Qu’est ce que vous appelez le Bgoso ?
Donblas - Wha la vache ! Le naze…
Demonio - tu sais ce que ça veux dire frerot au moins le Bgoso au lieu de te moquer de notre hote ?
Donblas - Bha ouais c’est comme ça qu’on appelle le mur de flamme, le Barrage Gravitationnel à Ouverture Sécurisée Optique. Normalement y a un contrôle réthinien et si c’est bon tu passes han ! je suis pas con quand même je suis Donblas !
Demonio - Bha si t’es un peu con parce que Bgoso en réalité ça veux dire Background officiel de Slayers Online..
Donblas, Narthe, Aribaa, Willanjis - Gné ?!!!
Demonio - laissez tomber….Ok Guildamesh, suis moi je vais te faire visiter le royaume.
Aribaa - Na mais c’est pas possible la ! faut le virer d’ici !
Demonio - T’inquiètes je te dis que je gère.

Guildamesh suivit Demonio qui lui montra les différentes demeures des dieux, lui fit visiter les somptueux jardins et tout ce qui pouvait avoir un intérêt touristique.

Guildamesh indiqua un immense dôme de lumière.

- Et ce qu’on voit la bas c’est quoi ?

- Ah ça c’est le ERPTEP, c’est comme le Bgoso mais la c’est carrément infranchissable même pour nous qui sommes des dieux.

- Et qui a t il derrière ?
- c’est la que réside le dieu suprême, celui qui a tout conçu, même nous et que les vesperéens conaissent sous le nom de Frostfall…

Guildamesh se dirigea alors vers le dome.

- Rêves pas c’est infranchissable je te dis…

C’est alors qu’à sa grande surprise, le dieu de la souffrance vit le seigneur dragon passer la tête a travers l’ERPTEP.

- Huhu la tu m’as séché, je sais pas comment t’as fait mais ce monde est protégé par un mur d’energie spatiotemporel ! Fin bref ce que tu as fait est impossible !

Guildamesh sourit ce qui eu pour effet de contrarier Demonio.

- mouais bon c’est pas tout ça mais va falloir rentrer chez toi maintenant.

- je ne crois pas non.

Cette remarque acheva de contrarier définitivement Demonio qui pour le coup entra dans une réelle furie.


- Ha tu ne crois pas ? Mais qui te demande de croire par moi !!!! Dois je te rappeler que ton âme m’appartient et que tu n’es donc pas en mesure de t’opposer à ma volonté !!

Demonio sortit alors un objet de sa poche qui ressemblait à un œuf et l’agita sous le nez du seigneur dragon.

- Tu veux que je te brise ? Sais tu ce qu’il se passera s’y j’écrase ton ame que je tiens là dans le creux de ma main pauvre fou ?

Guildamesh esquissa un nouveau sourire.

- Ok c’est bon tu l’auras voulu !

A ces mots il écrasa l’œuf et écarquilla les yeux en constatant que rien ne s’était produit.

-Mais, mais…

Guildamesh fixa alors Demonio dont la fureur avait maintenant fait place à l’incredulité.

- Cette coquille a toujours été vide Demonio, car mon âme je l’ai donné par amour il y a bien longtemps alors que j’étais encore jeune guerrier. Lors de notre pacte, tu m’as donné l’immortalité en échange de ce que tu croyais être mon âme mais en réalité tu ne m’as jamais possédé. C’est toi qui t’es fait avoir…

- Mais, mais dans ce cas là tu n’es plus un demon !

- Non, je suis maintenant un dieu et c’est pourquoi je vais rester ici, je ne retournerai plus sur Vesperae.

- Huhu, Je suis peut etre le dieu de la souffrance mais je suis bon joueur. Enfin ...je reconnais que tu m’as bien eu ! Chapeau ! T’es le dieu de la ruse mon pote !
- héhé !!!
- Au fait je peux te poser une question ?
- je t’écoute…
- T’as vu quoi derrière l’ ERPTEP ?
- Un blondinet au cheveux long derrière un ordi en train de jouer à Flying For Fun.
- Gné ?!
- Laisses tomber…ha au fait..
- Vi ?
- ERPTEP ça veux dire : En RP Tout Est Possible…


Fin


Je vous souhaite une bonne continuation a toutes et à tous et vous remercie pour les instant de jeux que certains d'entre vous m'ont fait partager.
A un de ces quatres peut etre...



Guildo

Le piège du Seigneur des Enfers.0din 11/08 à 01:22


La nuit était tombée sur Vesperae. Les collines d’Argelas surplombaient l’hémisphère Nord de Vesperae, Royaume du Roi Roland IV. Au sommet, au bord d’une falaise se trouvait Odin. L’humain était assis ici depuis déjà cinq jours. Le paysage était magnifique. Au Nord, on apercevait la Mer Mirène et Trigorn, à l’Ouest, ElevenSnake, ville paisible du Royaume, et au Sud, Argelas et Sarosa. Mais en cette soirée de Moniac, ce n’était pas ce qui préoccupait le plus Odin.

Pourquoi… Pourquoi suis-je ainsi…? Pourquoi… Pourquoi… Pourquoi ?!!

D’un geste vif et brusque, l’homme tira sa lame et la planta dans le sol, juste à côté de lui, fixant sa lame, il voyait le reflet de son visage mélancolique dans celle-ci.

Je lui ressemble encore… C’est ça hein ?! Tout ceci n’est qu’illusion ?! Je ne suis né que pour combattre !!! La paix n’existe pas, c’est ça que l’on veut me montrer ?!!

Son arme, sa rage de vaincre, son aspect barbare lui étaient montés à la tête. Après tout, il n’était qu’un humain, comment lutter contre un tel fléau ? La folie… Plongerait-il dedans ? Odin ne remarquait qu’une chose à travers le reflet de sa lame, de longues larmes chaudes coulaient le long de ses joues. Lentement, à travers son regard, il voyait ses yeux devenir d’un noir chaotique intense, son visage se déformait, les lèvres du reflet se mettaient à bouger, des mots incompréhensibles.

Arrêtez ! Laissez-moi ! Partez !

Des ombres apparaissaient lentement autour d’Odin, d’anciens adversaires, des soldats de l’Alliance, des gens du Peuple de Vesperae. En chœur, autour de lui, tous chantèrent, d’une voix sinistre.

Le Démon du Chaos Odin est de retour ! Le Démon du Chaos Odin est de retour ! Fuyons, Fuyons, Fuyons, Vite, Vite Vite ! Avant qu’il ne nous envoie en Enfer ! Que les mille et une tortures ne soient répétées sur nos pauvres âmes en peine !

Les yeux d’Odin s’écarquillèrent, lentement, sa lame disparu, laissant place à Kaos, son ancienne sœur d’arme chaotique. L’épée brillait de vengeance, de haine et de destruction.

Pas toi… Pas toi… Pas toi !!!

D’un geste de la main, Odin saisit volontairement le manche de Kaos, son ancienne épée du chaos et la lança de toutes ses forces dans le profond ravin. Il ne remarqua que trop tard que tout ceci n’était qu’une illusion. Les esprits s’en allèrent, tandis qu’il observait celle qu’il considérait comme sa sœur d’arme tomber dans ce profond vide.

Je deviens fou… Illusion ou Réalité… Le choix est difficile… Comment en suis-je arrivé là… Je me croyais capable de devenir froid… Insensible… Mais pas cruel… Je savais qu’il ne mourrait pas… Qu’il reviendrait… Mais je l’ai plaqué contre ce mur de roche… et sans hésiter… d’un sourire bien plus cruel que ne l’aurait jamais fait mon Chaos… J’ai planté ma lame dans sa gorge… Je ne veux même plus me souvenir de la suite… Je ne suis pas mieux que…

Dans son dos, dans l’ombre de la nuit, deux yeux rouges firent leur apparitions.

Alors…? Pauvre Humain… Que penses-tu de mes illusions…? Tu es à ma merci… Pauvre fou… Haha ha Haha ha !

Odin n’osait pas se retourner. Il avait reconnu cette voix, cette voix qu’il ne voulait plus jamais entendre. Il n’osait pas prononcer son nom, ni même se retourner.

Que fais-tu… là…

Il suait, effrayé par cette présence plus que démoniaque.

Je te parle à travers les yeux de l’un de mes Démons, espèce d’imbécile…

Odin n’osait toujours pas se retourner. Il sentait la lame d’une épée frôler sa nuque. Au moindre geste, et sa tête tomberait. De plus, sous la folie, il avait jeté son épée dans le précipice. Le stratagème et le piège de Demonio, le Dieu des Enfers et de la Souffrance avait fonctionné.

Tu n’as même plus ta fidèle lame pour te protèger… Ni cette catin d’Aariba ! Haha ha ! Haha ha ! Que vas-tu faire, Odin ?

L’homme baissa la tête. Pour la première fois de sa vie, il semblait être seul, désespéré. Une défaite amère s’annonçait.

Que cette leçon serve à tous les Démons qui auront osé me vendre leur âmes. La trahison fini toujours par être payée un jour ou l’autre. Odin, ton parcours s’arrête ici.

Odin sourit mystérieusement, et lui répondit, d’un ton sec.

Demonio, ne crois pas que parce que tu es un Dieu à travers l’un de tes soumis que tu as gagné cette Bataille. Un jour, une femme du nom d’Hanasei a prononcé ces paroles: « Vous devriez vivre comme vous l’entendriez, Odin. »

D’un air perplexe, le Dieu répondit.

Où veux-tu en venir, Odin…?

Odin ne répondit pas. Il n’avait plus qu’une idée en tête, se laisser glisser, vers la vie ou la mort, qu’importe, mais ce ne serait pas un Dieu qui déciderait de son destin. C’est ainsi qu’il se laisse emporter dans le ravin… sur l’instant, sans aucun regret, lorsque tout à coup, comme autrefois… le temps s’arrêta autour de lui, une lueur blanche jaillit du sol pour engouffrer le monde qui l’entourait dans un vide sans fin.

Odin… Odin… Odin !

Pendant sa chute, Odin avait perdu connaissance. Mais le phénomène qui s’était produit autrefois pendant son combat contre Fénélon était réapparu. Il savait donc sans hésiter, qu’à nouveau, cette douce et belle voix n’était autre que celle de sa défunte Mère.

Mère…? C’est vous ?

D'une voix toujours aussi douce, la voix répondit.

Qu'importe, mon fils... Je suis en ce jour venu te faire la morale... Dis-moi ce qu'il ne va pas... Comme autrefois...

Ce qui n'allait pas ? Comme autrefois ? Odin se sentait si proche de sa mère, de son passé, il était bercé d'un bonheur rarissime.

Je croyais être devenu un monstre... être redevenu ce monstre... Regarde mon bras... Il n'est plus qu'utilisable pour faire la guerre... c'est ce que Père a toujours voulu... Un fils fort... capable de vaincre... je voulais tant faire honneur à notre famille... Une arme est faite pour tuer... pour faire la guerre...

L'homme fut rapidement coupé par la voix féminine.

Cesse de dire cela ! Tu ne comprends pas, c'est tout. Tu n'es plus dans ton passé, Odin. Le temps, l'époque, tout a changé ! Tu ne dois pas vivre que pour faire la guerre ! Il me semble qu'il y a une personne dans ta vie qui s'inquiète beaucoup pour toi. Fénélon a fait son choix, il a décidé de servir Aariba, de devenir son Ange afin d'essayer de ramener la Paix sur Vesperae. Comme je te l'ai dis, il a fait son choix, et tu dois faire le tien. Ne te sens pas obliger de l'aider à tout bout de champs, ton frère est grand, maintenant ! Tu es libre de faire ce que tu désires en grande partie, tu n'es pas immortel, profite de la vie, Odin !

Odin soupira, cette vision des choses étaient si belle, mais à nouveau, il ne cessait de se considérer comme une arme.

Mais enfin, Mère ! J'ai été élevé ainsi par Père ! Je ne suis qu'une arme, rien de plus ! J'use de la violence depuis ma naissance, est-ce que cela peut changer...? Répondez-moi...

La conversation entre le fils et la mère continua encore plusieurs minutes. Odin apprenait énormément à ses côtés, tel une mère apprenait à son enfant, le rituel de la vie reprenait son rythme passé. Lorsque soudainement, le vide laissa place à l'obscurité, et une voix familière se fit entendre.

Odin ! Debout ! S'il te plaît ! Odin !

Lentement, il ouvrit les yeux. Il se trouvait en bas de la falaise, observant son tendre amour, Fea, d'un sourire doux, rare chez lui, il répondit.

Pardon de t'avoir inquiété... J'ai du m'endormir, par hasard...

Fea restait sceptique, ayant remarqué l'épée d'Odin plantée dans le sol, à côté de lui, elle se doutait bien qu'il s'était passé quelque chose. Le fixant d'un air sévère, elle entreprit de parler, mais fut coupée.

Fea... J'aimerais que tu m'apprennes à ne plus être qu'une arme...

Arrivée de Lloth
Lloth 11/08 à 01:33


Un jeune elfe noir arriva tranquillement de la forêt nord de Sarosa, ayant fini son entraînement habituel. Un sourire joyeux aux lèvres, Nym dansant autour de lui. Depuis qu’il était arrivé dans ce monde tout se passait bien. Il avait rencontré Odin et Fea qui leur avait expliqué les rudiments de ce pays. Lui avait aussi conseillé d’aller voir dans la ville d’Argelas pour trouver une maison où s’installer, ce qu’il fit dès leur départ. Il alla directement voir le maire de la ville « Naeli », lui expliquant toute sa petite aventure. D’abord son cousin Orchal découvre son secret, puis il avait tenté de le tuer pour enfin l’envoyer dans un autre monde. Par chance il y avait quelques maisons de libre. Il s’installa donc à Argelas à partir de ce moment tout fut très rapide il rencontra les autres habitants, Arianne jeune fille habitant seul, Gauvain un homme avec un assez grand cœur, Naeli et son mari Kaïm, Zankioh au caractère assez froid, il semblerait qu’il soit tueur ou quelque chose dans le genre, puis la grande surprise. Il y avait aussi Odin et Fea ! Il pensa qu’avec une autre Drow dans le village peut être que les gens le regarderait moins. De plus il y avait une condition pour pouvoir avoir cette maison. Tenir le Cabaret qui va avec. C’est comme ça qu’il en est devenu le patron.
Maintenant il vivait sa petite vie, le matin il allait s’entrainer avec Nym pour inventer de nouvelles « Danse », l’après midi il se perfectionna au maniement de Olorae, il rentra se changer puis il ouvre le Cabaret en fin d'après-midi, Nym dansant en répandant des lueurs un peu partout.
Cette vie lui plaisait bien, en se baladant dans Vesperae il trouva d’autres Drows mais
Odin l’avait mis en garde car ils faisaient partie d’une guilde nommée « La Croisade Noire ». Guilde non fréquentable.

« Allez Nym avance plus vite sinon on va être en retard. »

Lloth parti donc en courant vers Argelas rentrer chez lui. Des idées plein la tête pour la soirée de ce soir.

Un amour puissant.
Anarchy 11/08 à 16:10



Tiré d'une longue nuit par un soleil matinal,

Notre héros, se réveillant non sans mal,

Repensant encore à son doux rêve passé,

Se masse la nuque sans vraiment se soulager.


En effet sa nuit fût étrangement tourmentée;

Emplie de rêves parfois étranges et érotiques,

Mais aussi d'un rêve, le dernier de ses songes épiques.


Dans cette ultime rêverie, il fut confronté,

A une armée de démons assiégeant une belle éffarée,

Qui lui cria de venir à son aide sans repentir,

Et de ce fait la tirer de cet enfer sans coup férir.


Le guerrier, en plein dilemme de vie et d'amour,

Ne sut que faire d'un tel élan de demande de secours.

Sauver sa peau ou sauver la damoiselle transie?


Et soudain, pensant à son passé et à sa défunte femme,

Il n'eut ensuite aucun doute quant à la destinée de sa lame.

Il s'élança à l'assaut de la tour,

Défaisant tous les démons sans détours.


Tout cela il le fit sans détacher ses yeux,

De sa seule raison de vivre dans ce songe malheureux,

La femme en haut de la tour avait un visage qu'il connaissait.


Les yeux écarquillés, son élan redoubla de bravoure,

Et ainsi au bout de plusieurs démons occis sans atours,

Il atteignit la Tour assiégée et grimpa en haut,

La ou l'attendait sa dulcinée, qui maintenant avait le coeur haut.


Il la rejoignit sans problème, quand soudain Surgit du ciel,

Un majestueux dragon crachant du feu d'une odeur de fiel.

Il brandit son épée et son courage en avant, ne reculant pas d'un seul pas.


Après un éprouvant combat, le guerrier épuisé,

Se prépara à fourbement achever son ennemi juré,

Quand sa Lame toucha le coeur du Dragon,

Il revint à l'actuelle désolation de son éon,

LE MONDE REEL.

(HRP)Merci d'éventuelles critiques(/HRP)

Embuscade Nocturne.
Narmac 11/08 à 18:39



La nuit était tombée sur le Royaume du Roi Roland IV. L’obscurité de la Forêt des Plaines de Naep était à son comble. Après le massacre de Lymetyrion, le couple Démoniaque avait décidé de lancer une embuscade nocturne. Ce soir-là, c’était à Narmac de faire l’éloge de Rukia. L’observer dans toute sa splendeur.

Dans un coin reculé des Plaines de Naep, deux caravanes circulaient. Le couple s’était déjà renseigné par avance. En ce début de soirée du Zanda 7 Grimstel de l’an 1238, au petit village de Naep se déroulerait une fête dédiée à Zandaros, le Dieu des Eaux.

L’histoire se déroule à une cinquantaine de mètres du village de Naep. Perchés dans les arbres, chacun sur une branche, le démon et la démone s’observaient de leur yeux ténébreux. Narmac lisait dans les yeux de Rukia et une haine et une méprise indéfinissable dans l’âme de sa conjointe.

‘ A mon tour de l’observer… ‘

Quant à Rukia, elle continuait d’observer froidement Narmac, sans la moindre expression sur le visage, impassible. Les minutes s’écoulaient… lorsque tout à coup, les deux caravanes arrivèrent à leur hauteur. Tout deux hochèrent la tête, et d’un léger bond, dégainant chacun un katana, se laissèrent tomber dans le vide.

Attention ! Regardez-là haut !

Les deux chevaux, tirant chacun une caravane furent effrayés par l’avertissement brusque de l’un des cochets. Un long silence s’en suivit. Les deux hommes étaient horrifiés, leurs regards étaient figés sur les deux têtes des chevaux. Elles étaient au sol. Le couple démoniaque venait de trancher la tête des deux animaux avant de tomber sur la terre ferme. Rukia observait les deux cochets, une expression sadique était apparue sur son visage, mélangée au sang des canassons. Quant à Narmac, sa tête était baissée, les yeux fermés, savourant ce doux silence.

Il est inutile de vous inquiéter… Ces deux canassons ont rejoins Danava… L’esprit de la Nature veille sur eux… Mais vous…?

Alors que Rukia avait terminé de s’énoncer, les portes des deux caravanes s’ouvrirent. Trois personnes sortirent de la première, et quatre de la seconde. Tous fixaient le couple, horrifié par ce spectacle ensanglanté.

Qu’est-ce…

Rukia tendit sa main, le poing fermé.

Connaissez-vous les Ténèbres…? Cette source de puissance… Nous sommes désolés… Vous ne comprendriez pas, même si vous nous l’expliquions… Mais c’est ainsi que tout doit se dérouler…

Ouvrant son poing, laissant place à la paume de sa main, lentement, une sphère se formait devant elle. L’ombre autour d’elle semblait être aspiré en direction de sa main, pour finalement former une sphère des ténèbres.

Sphère des Ténèbres !

L’assaut venait d’être lancé, Narmac tira son second katana et se fondit dans la nuit, fonçant en direction des humains, dépassé par la sphère des ténèbres qui alla s’écraser contre les caravanes, provoquant une petite explosion. Des morceaux de bois furent projetés en direction des passagers, alors que les deux cochets périrent dans les flammes qu’avait engendré la sphère des ténèbres. Deux femmes et un homme tombèrent sous les violents éclats de bois. Une autre femme plongea sur le côté, se jetant dans les buissons, elle avait entreprit de prendre la fuite. Narmac hocha la tête, ainsi, Rukia suivit la femme à travers les buissons.

La course poursuite s’était engagée. La jeune femme hurlait de temps en temps, des cris d’aides. Elle avait beaucoup de mal à courir. La cause est qu’elle portait une robe. On pouvait en déduire que les deux caravanes comportaient une troupe de théâtre afin d’animer la Fête de Naep.

Comptes-tu aller encore loin…? Tu n’échapperas pas au jugement de ma lame.

Sans se retourner, la jeune femme hurla, continuant sa course.

Laissez-moi ! Je n’ai rien fait de mal pour mériter ça ! Vous n’êtes que des monstres !

Rukia esquissa un sourire. Son regard ténébreux s’intensifia, soudain, elle augmenta le rythme de sa course, jusqu’à rattraper la jeune femme, puis lui asséna un coup de katana dans le dos, entre les deux omoplates. Le cri de douleur fut à la hauteur du gisement de sang. La victime tomba en avant, saisissant quelques brindilles d’herbes sombres de ses fines mains, signe qu’elle s’accrochait encore la vie. La démone fixant l’humaine, lèchement la pointe de sa lame, elle se délectait du sang de l’humaine.

Pourquoi… Êtes-vous ainsi…?

La voix de la victime était étouffé par les larmes de désespoir qu’elle lançait autour d’elle.

Hum… Habituellement, je n’aurais pas répondu à la question d’une victime… Mais puisque la mort est ton châtiment… Je vais te révéler un petit secret… Nous agissons au nom du Dieu des Enfers et de la Torture. Parmi les milliers d’habitants sur le Royaume, tu n’es qu’une victime, une cible. C’est injuste, c’est vrai. Mais cette injustice ne me concerne pas, tout cela me plaît. Sur ce, puisses-tu trouver l’éternelle souffrance dans les Enfers…

Rukia planta son katana dans la nuque de sa victime, gémissant une dernière fois, la vie venait de lui être arrachée. Elle s’éloigna, sans dire un mot, le visage froid et ensanglanté. En face d’elle, Narmac approchait à son tour. D’un sourire froid, les deux se regardèrent.

La Fête de Zandaros ne se déroulera pas comme elle devait se dérouler, et c’est tant mieux. Gloire

Besoin primaire.
Kramer 11/08 à 19:48


Kramer, de la boue jusqu'aux genoux, tentait de rejoindre le cimetière de gathol. Il avait récemment surpris une conversation, parlant d'un objet précieux dans une tombe. Les pilleurs, au nombre de trois avaient passé presque toute la soirée à planifié leur coup et lorsque la nuit était tombée ils étaient partit. Les profanateurs avaient sans doute déjà commencé. A les écouter, l'objet était précieux. Trop précieux pour tomber dans les mains d'humains cupides. Le démon avait été chercher ses armes et s'était engagé dans le marais.

A présent il approchait de son but. On pouvait voir la lueur des torches, ou des lanternes, des pilleurs et entendre les bruits d'efforts de ceux ci. Kramer prit une profonde inspiration et observa le ciel. L'air était frais et la lune filtrait à travers un nuage sombre, ce qui amplifiait encore l'aspect sinistre des lieux. Le démon se mit à genoux et avança en douceur. Il s'arrêta derrière une large pierre tombale. En risquant un coup d'oeil sur sa droite, il apperçut les pillards. Deux d'entre eux, armés de pioches et de pelles, tentaient de retrouver un corps tandis que le dernier s'efforcait de lire la pierre tombale. Il allait falloir être plus que discret, ils étaient trois et avaient tous une arme à la ceinture.

Lentement, il décrocha son bouclier aux rebords tranchants et l'enfila sur son bras gauche. Il rabattit sa capuche en arrière et ramassa une pierre. Il la lança avec précision et brisa la lanterne posée sur la pierre tombale. La nuit était totale et les pillards poussèrent des cris de surprise et d'angoisse. Kramer s'approcha le plus qu'il put dans l'obscurité et dégaina son épée. Cette dernière s'enflamma instantanèment, éclairant les environs. Le premier pillard était juste devant lui, de dos. Les deux autres étaient hors de vue. D'un geste précis la lame alla se ficher entre les omoplates de l'humain. Il poussa un cri et s'effondra. Le démon dégagea sa lame et continua de marcher au hasard. Il entendit un bruit sur sa gauche et, instinctivement, leva son bouclier. Il n'y avait rien. Kramer appercut enfin la tombe saccagée. Le corps avait été sortit de terre et le coffret qu'il avait posé sur le torse avait été ouvert.

Bran et son frère ainé Hunst avaient toujours convoité les richesses des morts. Tant et si bien qu'ils en avaient fait leurs métiers, et ils n'avaient jamais eut de problème. Jusqu'à aujourd'hui. La créature à l'épée de feu était sortie d'une tombe et avait tué leur employeur. Tout deux avaient fuit à toutes jambes dans l'obscurité. A présent en plein marécages, les deux hommes se sentaient moins menacés. La lune éclairait les lieux, personne ne pourrait venir dans l'ombre. Bran regarda encore une fois le bijou. Une pierre bleue encastrée dans une sphère d'argent. C'était un pendentif, un collier sans doute mais sans la cordelette. Il enfonca le bijou dans sa poche et reprit sa route, Hunst sur ses talons.

Kramer courrait à présent. Il avait entendu des bruits dans le marécage. C'était surement les fuyards. La chasse à l'homme n'était pas son passe temps préféré mais il trouvait jouissif de laisser ses proies mariner dans la peur avant de les tuer. Il entendit enfin des bruits de discussion. Il ne pouvait pas en comprendre tout les mots, mais il était question de fuite. C'était eux.

Le démon poussa un hurlement sauvage, presque bestial et les deux hommes se turent. Puis il sortit de sa cachette en courrant droit sur les deux hommes nerveux. L'un d'entre eux se mit à courrir tandis que l'autre dégainait un couteau de chasse. Kramer trancha net la main armée avant d'enfoncer les bords de son bouclier dans l'estomac de sa proie. Lentement, il remonta jusqu'à la gorge et écouta chaque gémissement du pilleur. Il le fouilla rapidement, mais il n'avait aucun objet de valeur, hormis quelques pièces. Le démon rengaina son épée, nettoya son bouclier sur la tunique du mort et courrut à la poursuite du dernier.


Bran était essouflé, il avait l'impression qu'il allait tomber dans les pommes si il continuait. Petit à petit, il ralentit sa course pour finalement s'arrêter totalement. Il prit de l'air à grande goulées. Il avait perdu son frère de vue. Il avait entendu des bruits d'armes. Hunst avait il battu la bête ? C'était peu probable. L'aube allait bientôt être là. Sans l'obscurité, la bête à la lame de feu ne pourra pas le traquer. Il sera plus fort. Il essayait de s'en convaincre. Il y eut un bruit mat à sa droite et il sursauta. Il dégaina son épée longue, trop essouflé pour fuir. Il s'approcha de l'origine du bruit, un fourré entre deux larges troncs. Il abattit son épée dans le buisson. La lame de feu jaillit de derrière un tronc et le heurta en pleine poitrine. Il tomba sur le dos. La créature lui apparut enfin. Grande, encapée et armée. Un démon. La lame s'enfonca dans sa poitrine. Il sentit la lueur de l'aube lui réchauffer le visage...puis plus rien.

Kramer ressortit sa lame et l'essuya avant de rengainer l'épée magique. Il fit les poches à sa victime. Il y avait une sorte de bijou, comme un pendentif sans cordon. Il le jeta dans le marécage ou il s'enfonca lentement avant de couler. Personne, ou presque, ne le saurait mais Kramer venait de tuer trois hommes. Ils n'avaient pas mérité leurs sorts. Mais Kramer n'en avait que peu faire. Il avait tué, assourvit son désir primitif.

Et il allait recommencer.

(Re les gentils (L))

Agonie.
Exorciste 12/08 à 12:44



Constantine « junior » allait, comme chaque semaine, à la cascade près d’Argelas afin de s’y laver. Lorsqu’il arriva à proximité, il appercut un étrange regroupement de corbeau. Il savait que ces oiseaux rodaient autour de la nourriture ou des cadavres, aussi se mit-il à courir vers la cascade, les dispersant. Il s’était attendu à voir n’importe qui... du moins le croyait-il. Son oncle, échoué sur une berge et couvert de sang, agitait vainement son bras gauche. La peau du droit avait été en partie arrachée, il avait également un trou béant dans le torse, révélant ses entrailles dont une partie faisait le tour de sa tête. Il avait une blessure nette à l’entrejambe. Sa peau avait été ravagée par les becs des charognards, pourtant, il était toujours conscient. L’enfant aida son oncle à se redresser et lui fit faire quelque pas. A peine un mètre plus loin, l’exorciste s’effondrait par terre en grognant. Il avait perdu, et perdait encore, une quantité impressionnante de sang. Il était aussi pâle qu’un cadavre et il ne fallait pas être médecin pour deviner qu’à ce rythme là, il allait mourir. Pris de panique, l’enfant alla chercher de l’aide en ville.

Aidé par un villageois, ils purent ramener le mourrant chez lui, à Trigorn. Il fut allongé sur le lit. Le paysan empocha alors quelques pièces pour son « travail » et s’en alla. Constantine « junior » observa son oncle. Les plaies étaient toutes profondes et, à moins d’être mage ou bon médecin, il était impossible de remettre rapidement l’exorciste en état. Aussi, l’enfant sortit-il, à la recherche d’un ami de son oncle ou d’un quelconque moine. Après presque dix minutes, il tomba sur Trantz. Il le connaissait vaguement, c’était un bon soigneur qui ne vivait pas pour l’argent. Il était plutôt réservé et semblait louche à première vue. L’enfant, n’ayant guère le choix, alla à sa rencontre. Le soigneur cru d’abord que l’enfant était blessé, il pleurait et semblait épuisé, sans compter ses vêtements couverts de sang.

- Qu’est ce qu’il t’es arrivé, t’es en sang, tu pleures...t’es blessé ?
- Non, c’est pas moi...c’est mon oncle. Vous m’aviez dit que vous êtes soigneur, vous pouvez venir le voir ?
- Emmène y moi.

Tous deux entrèrent dans la maison de Sasha. Constantine était sur le lit, couvert de sang et plus pâle que les vieux draps. Tout juste conscient, il ne remarqua pas tout de suite la présence de Trantz.

- Woha, t’es à l’article de la mort... Petit ! Fait moi chauffer de l’eau bouillante dans un seau.
- G...gamin...c’qui...c’type ?
- Le type va te sauver la vie.
- J’paie...rais pas...
- J’veux pas d’argent.

Tandis que l’enfant passait l’eau sur le feu, le soigneur sortit une petite dague. Pendant un instant, Constantine crut que l’homme allait l’achever. Mais au lieu de cela il la déposa à coté du lit. Il sortit également une serviette et attendit que l’eau soit chaude. Dès qu’elle le fut, il plongea le tissu dans l’eau et se mit à tamponner les plaies avec. Constantine émit une sorte de plainte mais si faible que personne n’y prêta attention. Puis, de façon experte, Trantz nettoya les plaies les une après les autres.

- ‘Voulez que ça cicatrise de suite ?
- De...préférence... plus vite se sera...fermé... plus vite ... j’irais me venger.
- Vous vous vengerez pas tout d’suite, si vous remuez trop vous risquez d’en mourir.

Puis, sans prévenir, il posa la lame de sa dague qui était restée au dessus du feu sur chaque blessure, les une après les autres. Brûlant la peau afin de refermer les plaies. L’exorciste grogna et grimaça de plus belle. Et son neveu hésita à demander au soigneur d’arrêter. Puis, Trantz nettoya sa dague et la laissa refroidir.

- Racontez moi, comment vous vous êtes fait ça ?
- Des...démons... d’la Royal...Vengeance m’ont torturés..., moi et l’autre...imbécile... m’ont jeté dans la... cascade.
- Bien.

Le soigneur observa les lits, les couvertures étaient miteuses et aucune ne serait idéal. Il demanda à l’enfant si tout les draps étaient aussi sales. Apprenant que oui, il jura et prit sa propre cape afin de protéger Constantine du froid. Avant de la passer, il demanda à l’enfant de retirer les pièces d’armure et la cape du blessé. Alors qu’il prenait la flasque à Whisky à la ceinture de son oncle, ce dernier grogna et tendit sa main gauche vers le récipient.

- Qu’est ce que c’est que ça ?
- Du Whisky...
- Vous allez peut être mourir, et vous voulez du Whisky ?
- J’ai toujours bu... du Whisky...
- Vous buvez depuis quand ?
- Heu... 7 ans... peut être 8...
- Je vois.

Sans un mot Trantz déposa la flasque avec les autres affaires. Puis il se leva et observa Constantine.

- Vous ne bougerez pas de chez vous pendant un bon moment... ou vous choperez une saleté et mourrez à coup sûr...
- Au moins c’est clair... je dois rester là combien de temps ?
- Le temps qu’il faudra, je passerais dans trois jours pour voir votre état. Si tout va bien, vous serez capable de marcher. Mais pour vous battre, ce sera plus long...
- Bien.

Constantine « junior » remercia Trantz et l’accompagna dehors. Pendant les trois jours qui suivirent, Constantine ne fit que boire, du Whisky ou des potions censées aidés au soin. Elles avaient appartenues à un apothicaire que l’exorciste avait volé. En dehors de cela, il dormait. Son neveu observait les progrès, et au second jour, fut même surpris de voir son oncle marcher à nouveau de manière parfaite. Le dernier jour, ce dernier pouvait même faire quelques acrobaties simples, tels que rouler ou sauter. En fin d’après midi, on toqua à la porte. L’enfant alla ouvrir et sourit en reconnaissant Trantz. Ce dernier entra et observa Constantine. Surpris de son état mais il ne posa aucune question à ce sujet. Il en fit quelques une sur le lieu de résidence de Constantine et lui proposa de venir dans un monastère, celui ci déclina l’offre. Son travail terminé, Trantz se releva, prêt à partir. Son insigne se décrocha et tomba au sol. Il la ramassa et l’offrit à l’enfant. On pouvait y lire : « Trantz. Monastère Ecarlate ». Constantine décida de la garder, au cas ou il aurait besoin de retrouver le soigneur. Ce dernier partit rapidement.

Constantine se releva de son lit et ouvrit une armoire. Il y prit des vêtements de rechange qu’il enfila. Il plongea ses cheveux dans un seau d’eau afin de retirer le sang séché qui s’y était installé. A présent, le « N » que les démons avait tracés sur son front était bien visible. Il fouilla l’armoire et en sortit un bandeau noir qu’il passa sous ses cheveux, cachant son front. Ensuite il se rendit dans une autre armoire. Il y avait là des composants d’armure. Il les enfila. Le poids lui parut plus lourd qu’a l’accoutumée. Il reprit également ses armes. Une dague et une arbalète à deux coups. Les démons les lui avaient prises. Enfin, il passa une cape rouge sang sur ses épaules qu’il attacha à l’aide de ses épaulières. Hormis son teint encore plus pâle que d’habitude, il ne paraissait rien de son séjour dans les prisons démonnes. Les cicatrices le démangeaient, mais il évita de les toucher.

Après quelques rapides exercices, il se rendit compte qu’il lui faudrait du temps pour à nouveau maîtriser le combat à la dague et au poignard. En revanche, il arrivait parfaitement à tirer à l’arbalète. Son neveu vint vers lui.

- Tonton ?
- Quoi ?
- Est ce que je pourrais avoir quelques pièces, pour aller boire, ou m’acheter d’autres vêtements ?
- Non. A présent va ranger un peu la maison, Sasha ne sera pas contente quand elle reviendra. Si en plus la maison est sans dessus dessous, elle risque de nous en vouloir.

L’enfant ne dit rien et rentra à l’intérieur. Il avait sauvé quelqu’un, quelqu’un de proche qui plus est. Pourtant, cette personne ne lui témoignait aucune gratitude. Il en fut déconcerté mais fier de lui. Il s’était comporté comme les héros dans les légendes. Cette pensée lui donna un peu de baume au coeur. Et il se mit à nettoyer.

(Hrp : texte se déroulant sur quatre jours environ. Merci à Trantz pour les soins et à Miches pour cette

Le Venin se répend (1)
Tyroine 12/08 à 18:23



Le ciel est sombre , les nuages cachent une bonne partie de la lumière protectrice de ce monde , la nuit tombe. Tout près de la lisière d'une forêt inconnue de beaucoup de monde , un homme approche , lentement , assez bien équipé , redoutant un quelconque danger à affronter. Il s'agit de Tyroine , sa chevelure grisâtre tombant devant ses yeux lui donne un air inquiet. Munit de deux épées de chez l'Armurier du château , et d'une légère cotte de maille à laquelle une cape bleue est accrochée , il entre d'un pas hésitant et s'enfonce dans le bois. En fait , d'après lui , il est le seul à connaitre l'emplacement de cette forêt , ou plutôt de cette partie , car elle se situe dans la partie Est de la forêt de Gathol , là où même les monstres n'osent s'aventurer. Cette forêt , il y a vécu , il y a bien des années de cela. Elle est le seul vestige de son enfance , de son passé. Avant la tombée de la nuit , il venait de se souvenir de son passé , prenant son temps pour penser à tout cela depuis son entrée dans l'armée. Il se sentit alors comme attiré par celle-ci , ressentant le besoin de la parcourir à nouveau , souhaitant sûrement y trouver quelque chose lié à lui même. Le temps passe , et les arbres morts défilent. Sinistre endroit. Peu de temps après , seule la lueur de la lune guide ses pas , plongé dans une obscurité presque complète. Après plusieurs heures , il s'arrête enfin devant une sorte de clairière , où il décide d'y faire une pause. Jetant quelques brefs coups d'oeil autour de lui , il remarque au bout de la clairière , un crâne fendu au pied d'un arbre. Sa curiosité prenant le dessus , il s'approche posant une main sur la garde de l'une de ses épées , méfiant. Les arbres reforment à nouveau une grande et épaisse forêt. Près du crâne , une vision macabre s'offre alors à lui. Un véritable cimetierre de vieux ossements et de corps pourris se trouve devant lui. Il avance d'un air dégouté au milieu des vieux ossements et des cadavres , encore intacts. Pourtant ces morts ne doivent pas dater de quelques jours , mais plutôt de quelques années. Il s'agit sûrement de quelques démons robustes , dont les corps mettent du temps à se décomposer. Il s'arrête soudainement , se surprenant en train de trembler. Pourquoi ? Il en avait vu d'autres , qu'est-ce qui l'effraye autant que ça ?

- ' J'ai comme l'impression que cet endroit m'appelait depuis le début. Suis-je déjà venu ici ? Pourtant je n'en ai aucun souvenir. Effrayant... '

A ses pieds , un squelette dont certains os semblent encore accrochés , lui laisse penser qu'il tend les bras en sa direction , une épée traversant ce qui reste de son dos. C'est à dire rien. Derrière ce même squelette , quelques mètres plus loin , un autre allongé sur le dos , une épée à côté de son bras , plantée dans le sol , semble s'être battu contre d'autres êtres. Sûrement étaient-ils tous contre lui , serait-ce la raison de ce massacre ? Qu'a t'il bien pu se passer à cet endroit ? Toutes ces questions résonnent dans sa tête , s'ajoutant à cela l'odeur noséabonde des morts , cela l'écoeure encore plus que la vision du décor. Il s'approche légèrement de l'épée , plantée à côté du cadavre , puis l'observe quelques instants. Elle devait appartenir à un démon. Le manche est taillé en forme de tête de mort , coloré d'une teinte noir. Peu de lames comme celle-ci doivent être en possession d'humains appartenant au bien. La lame semble malgré le temps , être en bon état. Il dégage celle-ci des entrailles de la terre , puis la souleve au dessus de lui. Ayant quelques connaissances en ce qui concerne l'armurerie , ayant eu en sa possession un bon nombres d'armes , il juge celle-ci assez rapidement de bonne qualité. Un bruit près de son dos le sort bien rapidement de son examination. Il se retourne vivement vers la source du bruit , pointant avec entrain la lame. Un petit être au dos courbé se tient alors devant lui , portant une cape en cuir usé , cachant son visage. A première vue , l'on peut penser qu'il s'agit d'un vieil hermite. Celui-ci ayant les mains croisées derrière son dos , reste immobile , fixant le sol. Tyroine baisse lentement la lame de son épée , puis interpelle l'inconnu.

- « Qui êtes vous ? Vous me suiviez... ? »

L'être en cape lève lentement son visage vers Tyroine , semblant le dévisager de haut en bas , laissant découvrir ses longs cheveux noirs , très sales , ainsi que des yeux rouges à demi clos. Il ricanne quelques instants , montrant également des dents pointues , noires , sûrement dû à une maladie quelconque. Cette possibilité se révéla exacte , car l'encapé se mit à tousser quelques instants , puis il leva à nouveau la tête vers le soldat , devinant qu'il s'agit d'un démon. Il lève à nouveau la pointe de sa lame vers le visage du démon , puis attends patiemment une réponse.

- « Je suis ... le frêre de ce tas d'os *il désigne le squelette à côté duquel se trouvait l'épée* rien de plus , rien de moins. Je suis ... le survivant du massacre s'offrant à ta vue. Tu dois sûrement te demander... Ce qui est à l'origine de tout ceci , mhhh ? »

Tyroine regarde avec intêret le démon , ne répondant cependant pas. La voix de la créature lui parait usée , et légèrement aigue , et la prononciation de ce quelques mots le laisse croire que le "survivant" de la clairière est ... un dégénéré. Une voix digne d'un fou que l'on apperçoit dans ses propres cauchemards. Un tas de question se posent dans son esprit , il décide alors de faire un peu d'ordre là dedans en posant quelques questions.

- « Alors comme cela tu es son frêre , démon ? Je suppose que tu sais ce qui s'est passé ici , et quelque chose me dit que cela ne date pas d'hier. Alors , raconte moi donc. Qu'est-ce qui est à l'origine de cette ... bataille ? »

Le démon rit à nouveau , mélant à cela quelques toussotements envoyant quelques giclées de sang au sol. Il essuie délicatement le sang coulant de ses lèvres à l'aide de la manche de sa cape , puis pointe le soldat d'un sourire dévoilant toutes ses dents pourries.

- « Toi. »

Tyroine fronça les sourcils , sur le nouvel éclat de rire du vieux démon. Agacé par tous ces mystères , pensant réellement qu'il s'agit d'un fou , il lance d'un air méfiant.

- « Moi ? De qui vous fichez vous ? Je suis certain de ne jamais être venu ici , et encore moins de m'être battu. Tout ce que je sais , c'est que j'ai vécu dans cette forêt il y a bien longtemps , et que j'ai rejoins le monde extérieur à la suite d'une altercation. Allons , explique toi donc vieillard , tes mystères commencent vraiment à me rendre méfiant , surtout vis à vis d'une créature démoniaque... »

Le démon avance vers Tyroine puis lève encore plus la tête vers lui pour pouvoir le regarder dans les yeux , le poitant toujours du doigt. Son air grave ne lui donne pas l'impression d'avoir apprecié la réponse ferme du soldat.

- « Tu me demandes qui est à l'origine de ce massacre... J'y reponds : toi. Ai-je mentionné , qui s'est battu ici ? Tu es... l'objet de ce désastre. Peut-être ne me connais tu pas. Mais moi ... j'ai sentis qui tu étais dès ton entrée dans cette forêt qui fait partie de ton passé. Tu souhaites réellement savoir ce qui s'est passé bien ? Bien , je vais être bref... J'ai été surpris en constatant que tu n'étais qu'un humain... Mais le sang ne trompe pas , je devine les âmes , et je sais que tu as été un demi-démon , je me trompe... ? »

Surpris par cette réponse et le fait qu'il ait deviné son ancienne nature , le soldat approche rapidement la lame du crâne du démon , restant immobile. Il le sonda du regard , cherchant comme une réponse à cette question :

- « Comment sais tu cela ? Tu dis me connaitre , je suis donc forcé de te croire désormais. Alors comme cela , je serais le responsable de ce malheur ? Foutaises ! De tels évenements marquent l'esprit de tout être , comment penses tu que j'avale cela ? »

Un haussement d'épaule semble faire comprendre à Tyroine que le démon se fiche qu'il le croit ou pas. Il reprend à nouveau son discours , d'un air pationné de ses propres paroles.

- « Il y a de cela une vingtaine d'année , deux êtres vinrent au monde. Ces bébés étaient des demi-démons. Cette nouvelle fit rapidement le tour de la forêt , chez les humains , et les démons car oui , il existait jadis plusieurs villages où vivaient d'un côté les humains , et d'un autre les démons. Un démon et une humaine qui créent un enfant , tous considérèrent cela comme une traitrise , et nous , les démons , prirent en chasse les traitres , brûlant sur notre passage le village humain. Arrivés là , le démon fautif protégea l'humaine , et tous ces morts furent tués sous sa lame. »

Tyroine en croyait à peine ce qu'il entendait. Cela ressemble tant à son histoire. Se pourrait il qu'il narre son passé ? Ce que lui même ignorait jusqu'à présent ?

- « Celle que tu portes. Tu comprends ce que cela signifie ? Tu es l'un de ses fils... Tu es le responsable de tous ces morts , et ces deux squelettes ... *il désigne à nouveau le squelette à ses pieds et celui au bras tendus* sont tes parents... Je suis celui qui a mené la chasse contre ton père. »

Choqué par ces révélations , comprenant que ce démon était son oncle , il leva sa lame vers lui , hurlant furieusement.

- « Traitre ! C'est toi le responsable , pas moi ! »

La lame s'approche à une folle allure du crâne du démon , qui ferma les yeux , et répondit avant le choc dans un sourire...

- « Mon nom est Vaan... »

une âme perdue, maintenant retrouvée.
lord-bibi333 13/08 à 04:15


Marchant au travers des grands déserts de l'île des cinq sages, bibi vint à l'encontre d'une bouteille à moitié ensevelie sous les dunes imposantes, contenant un parchemin sur lequel un message était écrit. Il déboucha la bouteille avec fébrilité et lut:

à mon ami bibi, 12 sanfio 1237.
Je ne sais si tu trouvera cette lettre, mais j'espère que tu la trouvera. Je t'ai cherché longtemps, après ma supposée disparition, et presque mort. Je voulais que tu sache, que je suis toujours en vie.
En espérant que ce message te parvienne,
Luigi, couturier angélique.

Bibi replia le parchemin, une larme perlant aux abords de ses yeux. C'était une lettre destinée à son père. Il enfourna le parchemin dans son sac et se mit à la recherche de cet homme qui pourrait en dire plus sur le passé de son père, et sa quête héroique.

Rage
Anarchy 13/08 à 13:13



Quel est ce sentiment, quel est cet outrage,

Cette arme qui nous venge sans scrupules, qui ravage,

Cet état second qui nous transforme en une bête,

Toujours hideuse, menant des batailles sans queue ni tête,


C'est la Rage. La rage de vaincre, de venger, de tuer.


Sûrement le sentiment le plus vil qui soit,

Qui nous mène vers notre perte de surcroît.

Nous ne le maîtrisons point et ne savons qu'en penser,

Mais au fond de nous une bête, souvent, vient de se réveiller.


C'est la rage. La rage de battre, de torturer, de malmener.

(HRP)Merci d'éventuels critiques(/HRP)

Ce vieux George...
Alliage 20/09 à 17:20
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[Petit texte que j'ai eu envie d'écrire durant la journée]

-Aujourd'hui ma patrouille s'est bien passée. Depuis ma sortie de l'infirmerie, tout va beaucoup mieux. C'est George qui m'y a aidé... Sans George, je serais toujours détruit mentalement. Les gens ne comprennent pas pourquoi je le fréquente. Ils disent que je devrais trouver quelqu'un d'autre. Mais moi je l'aime George. Lui au moins il m'écoute,pas comme les autres soldats qui ont des préjugés et des stéréotypes... Par exemple, moi,j'ai toujours voulu respecter les règles de galanterie, courtoisie, et autres affinitées liées à un art romantique. Les autres me disent que ça ne vaut plus rien et que je devrais refaire fonctionner mes instints de mâle... Pourtant moi je ne trouve pas de mal à donner un sens aux relations qu'on peut entreprendre. Et ça, il n'y a que George pour me comprendre. Comme plein d'autres choses. Je ne lui parle pas beaucoup pour être franc... Je l'écoute, surtout. C'est quelqu'un qui a le don recherché de lire en les êtres.Si j'ai un ennuis, il me comprendra aussitôt... C'est pour ça que je trouve que c'est une personne unique, et peu importe ce qu'en disent les autres. Tout ce que je demande c'est pouvoir vivre ma vie comme je veux, après tout... Mais vu les regards déplacés de mes collègues, tout le monde ne semble pas de cet avis. George s'en fiche. Je l'admire, il ne bronche jamais. Quel que soit l'insulte, il reste toujours impassible, c'est un miroir.

Vous comprenez, Général? Je fais mon boulot de soldat comme tout le monde. Je ne sais pas ce qu'on pu vous dire les autres... Mais je n'ai rien demandé moi. Je veux avoir mon salaire, mes convictions et mes amis. Peut être que vous me comprenez au fond? Mais je ne veux pas être renvoyé à cause de cette histoire... Je ne met la vie de personne en danger, c'est absurde! Je n'ai jamais volé une ration à la cantine de la caserne, essayé de sécher les entrainement ni autres formes d'infractions. Et ne parlons pas des crimes, le seul que j'ai pu faire c'est contre ce démon qui m'a envoyé à l'infirmerie... Après qu'il est failli me trancher la gorge, j'avais vraiment besoin de quelqu'un à qui me confier. Je vois à votre regard que vous ne trouvez pas George de confiance... Mais je ne peux pas m'en séparer, c'est simple. Je suis toujours le Valmond que vous avez connu, 1ère classe dans la milice de Bélériand. Je suis toujours la même recrue enthousiasmée que vous avez connu! Bon, je dois avouer que cette embuscade contre les démons m'a fait beaucoup réfléchir... Déjà parce qu'il n'a pas cherché à tout de suite me tuer... Il me disait que ma bonne volonté ne pourrait rien... Et il m'a tout simplement humilié psychologiquement. C'est après avoir enfoncé son épée dans mon épaule qu'il... M'a obligé à le supplier. Oui, et j'en ai honte. Mais maintenant j'assume ce qui s'est passé. Et je ne serais jamais revenu à la caserne si George n'était pas là pour m'aider à oublier, et accepter tout ce qui s'est passé. George est bien plus qu'un ami...

Oui c'est un sabre, mais si seulement vous pouviez l'entendre!...
Alors, vous me trouvez toujours fou?

Toxicity. (poème)
Coryphée 19/09 à 19:25
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Bonjour, après une panne d'internet, je reviens en force avec un petit poème sur le monde irl actuel.



Réveil difficile...
Difficile dans ce monde...

Réveil dans ce monde, aux couleurs grises
Face livide, cheveux sales
Cernes aux yeux, belles soirées de mise,
mon corps y réagit mal.

Un regard à la fenêtre, je m'y ose
Sombre est l'avenir, sombre sont mes ailes.
En cendres sont partis les belles choses,
qu'un sois-disant Dieu eu crée depuis le ciel.

Désordre, Chaos..
Capitalisme, religion..
Guerre, pollution...


[align=right]Je trouve une cigarette
cachée derrière une bière...
Ma vie est grise, mes pensées distraites
Par ce bordel sous ma fenêtre...

Humains, abusés par la déesse télé'
Ma guitare résonne le deuil de notre planète.
Nous nous décomposons, tant nous faisons la fête.
Plus jamais nos hivers seront enneigés.

Eté, tu seras brûlant, pollué
Automne, disparus seront tes feuilles dorées
Hiver, pluie remplacera la neige
Printemps, La couleur sera grisée.