<<Reccueil des textes rp>>

La fin du Prince Noir.
Prince Noir 26/07 à 18:08



Je sais que tu n’entendras jamais ces mots mon cher double, Fénélon, notre combat ainsi que ma présence en ces temps en cet instant s’achève. Je n’ai pas encore abandonné notre lutte de pouvoir mon cher, mais je n’ai pas encore ma place en cette période de notre histoire. Nous nous reverrons, dans un avenir bien lointain de cet âge misérable, et nous nous affronterons dans un dernier duel.

Je te laisse vivre sans avoir sur toi la pression de me savoir libre, libre d’agir et de tuer, je te laisse savourer les plaisirs que tu as pu trouver en ce monde avant que le temps lui même ne te les enlève.
Je te laisse montrer aux hommes l’apparence faible d’un Ange qui pourtant à des capacités… Quand feras tu ce qu’il faut pour démontrer ton pouvoir Fénélon ? Les démons eux savent ta véritable nature, et celle de tes pouvoirs… Tes actes et tes batailles te précèdent dans le Mal… Et toi pauvre Ange, tu laisse de misérables insectes comme les humains te traiter en inférieurs, tu te plie à beaucoup de leur règles insensées pour une créature comme toi…
Eveille toi donc Ange de Sang… Montre toi digne de l’héritage de ton Père et de ta famille, montre à tous les traits guerriers qui se cachent derrière cette figure angélique.

Allons Fénélon, tu n’as jamais hésité autrefois, lorsque tu faisais la guerre dans ces temps passés, tu n’avais pas la moindre hésitation lorsqu’un ennemi se présentait devant toi…
Où est passé ce guerrier ? Cet homme qui telle une arme n’était conçu que pour détruire et abattre les humains et les démons qui faisaient la guerre… Où est ce guerrier qui a sacrifié la pureté de son âme pour tenter d’établir la paix dans le sang, la douleur et la mort ?

Pense à Hanasei mon cher Ange, pense à cet amour qui ne sera jamais en paix aussi longtemps qu’il demeurera des ennemis importants contre toi en ces terres. Tu le sais aussi bien que moi, éliminer et battre un à un les plus grands démons n’amènera pas la paix en ces terres… Il y aura toujours en ces terres, en ce monde des êtres avides de pouvoirs et de prestiges… Fais comme celle que tu sers, et si la discorde ne vient pas, vas donc amener par toi même la mort à ceux qui possèdent le pouvoir, à ceux qui le désirent et sacrifient des vies dans le but d’en avoir toujours plus…

A l’image de la Déesse amenant la mort à ses enfants devenus des monstres, devient un messager de la mort, neutralise les deux camps afin qu’aucun des deux ne puissent plus se battre… Mais n’échoue pas comme Elle a échoué, ne laisse pas la Guerre t’échapper.

Tu le sais, et c’est cela qui te retient, agir de la sorte t’apportera le mépris de ceux que tu chéris, tu seras renié par le Temple et ceux qui l’occupent et qui sont ta famille. Tu seras un paria au yeux de ceux qui ne comprendront ton œuvre, à ceux que tu combattras… Mais tu le sais, malgré tout cela, il ne te faudra pas fléchir devant eux, ne jamais renoncer et combattre jusqu’à ce que ta mission soit achevée ou bien que tu comprenne que l’Homme est irrécupérable, dénué d’intelligence et de sagesse… Quand tu comprendras que malgré les efforts d’un être supérieur aux hommes, malgré sa vaillance et son courage, sa volonté de combattre et d’apporter la paix, les hommes ne changent pas, les conflits ne cessent pas, ta mission sera terminée.

Amour perdu...
dragon 26/07 à 19:55



Ou est tu donc...
Tu n'est pas venue...
Pourquoi n'est tu pas venue...
Je souffre tellement, depuis tellement longtemps...



l'homme rentre chez lui, en pleurant doucement...


Tu aurai du venir...
Tu me l'avais promis, promis tellement de fois...


L'homme trouve une lettre au pied de son lit, mouillée par des larmes...

Alex...


L'homme reconnait l'écriture qu'il avait tant de fois vu et admiré...
Plus maintenant...

Julie...Pourquoi maintenant...Tu me manque toujours autant...Tu me parais si proche...Mais si loin en réalité...
Je ne peux pas...
T'as lettre...
Non...
jamais plus...

L'homme prend la lettre et la jette dans le feu...
la lettre gresille doucement en se consumant...
L'homme se lève et essaye de récuperer la lettre

Non...
Je doit le savoir...
il faut que je sache...
elle l'aurait voulut...

deux lettres sont encores visibles...
désolé et aimais...


Julie...Julie!
Tu n'a pas le droit...
tu ne peut pas...
Pas maintenant...


La porte s'ouvre
Une femme...Belle...Envouteuse...Charmeuse...

Julie...
Je ne t'ai pas oublié Alex
Je suis la c'est fini...

l'homme se jette dans ces bras...
La femme l'étrègne...

Pourquoi est tu partie?
Tu m'as tellement manquée...

La femme sort un poignard de sa poche...
L'homme ne l'a pas vu...

Alex...
je suis désolée...
je croyait que tu m'aurai oubliée...
sa fait tellement longtemps...
Je n'ai plus le choix...
Tu souffre depuis trop longtemps...
il faut mettre un terme à tout sa...
Adieu Alex...


L'homme se réveille la tête collée contre le bureau...
il est trempé de sueur...
il parait fatigué et triste...
tellement triste...

Julie...

Se furent ses derniers mots pendant les longues années qui s'écoulèrent...
Il perdit tous les rares amis qu'il avait...
Sauf un...
Il n'avait pas de nom...
Il n'en a jamais eu...
un enfant...
retrouvé...
L'homme lui trouvait une certaine ressemblance avec cet femme...
Cette femme...
Il la revoyait chaque nuit...
Dans ses rêves...
Il ne l'aimait plus, non...
Pas après se qu'elle lui avait fait subir...
Si il la revoyait...
Non...
Mieux ne vaux pas y penser...

Un Soupire...
Rere'le'Hippy 26/07 à 21:28

(Mon premier poème, donc vous moquez pas trop ^_^)


Soupir...


Soupir
Chevelure perdue dans la nuit

Dans les ténèbres ton noir sourire
Mélancolie de mes songes, amour de ma vie.

Nos âmes corrompues sont noires
Dans l'ombre de la mort

Dans l'enfer je ne peux que voir
La grâce des courbes de ton corps.

Ta peau sombre, ton sang noble
Tes yeux hypnotiques

Je te vois, en rêve, sur la cryque
Tu me troubles par tant de beauté.

Malgré ma timidité
J'ose te dire je t'aime

rares sont ces mots dans la bouche du messager de la haine
Mais cet elfe noir est tombé.

Tombé amoureux, amoureux de cette âme
de ce corps, de cette fable

Pour toi, je pose ma cimeterre, je me calme,
J'ose, j'ose sourire en écrivant cette fable.

»-(¯`Love mode´¯)-»
Neptune 26/07 à 21:34

Salouté !

J'ai lancé un projet d'écriture qui se nomme "Love mode", ce projet consiste à faire des poèmes de certaines personnes des calligrammes. Si toute fois, cela m'est possible.

Donc c'est une coopération entre celui qui crée la poésie et celui qui la met sous forme calligramme - moi -

Chaque coopération aura son "<3" avec moi. Comme le groupe musical japonais M-Flo, spécialisé dans les featuring.

Pour cette premiére coopération, je l'ai faite avec la sublime Hinna.



o
o o
o o
o o o o o o
~ o Trahison o ~
o o o o o o
o o
o o
o
*
*
*
*
*
*
Le désespoir a vite remplacé les lueurs d'espoirs qui étaient de mon coeur
Il s'est intégré en moi-même comme cloué à jamais
J'ai crue être guérie, mais on m'a encore trahi
Je vis avec ce poison qui sans avertissement
a contaminé mon corps souffrant en silence
J'ai peur qu'il me détruise pour toujours...
Le seul remède que j'ai trouvé à ce poison
fut mon cher confident Neptune
Il m'a ouvert les yeux
Merci mon ami
de m'avoir
secouru
Merci
d'être là
pour
moi
Tu m'as sauvé de cette fleur empoisonnée

Rage de vaincre.
0din 26/07 à 22:16


Le vent se levait lentement. Les arbres morts semblaient danser dans un sombre rituel. Les branches vascillaient, remontaient, et revascillaient... Odin ne cessait de marcher. Il se refusait de combattre là-bas. Aujourd'hui, c'était son combat. Narmac, lui, tout lui était égal. Il était persuadé d'avoir sa vengeance, son père n'était plus qu'un humain, après tout, où chercherait-il l'énergie nécessaire de lutter contre ses ténèbres ? De ce point de vue, le déroulement semblait déjà tracé. Depuis le début de la marche, la pointe de la lame d'Odin rasait le sol, une longue ligne droite qui avait commencé depuis la précédente clairière. Soudainement, il s'arrêta.

Ainsi, cet endroit sera ton tombeau, Père ?

Narmac observait calmement le paysage, il aimait ces lieux-là. Il y avait déjà vécu pendant quelques mois. Odin répondit à son tour, d'un ton adouci.

Ce n'est pas à toi de décider de l'issue de ce duel. Je ne veux pas me battre.

Le fils ricana sombrement aux mots du père.

Ta rage de vaincre s'est déjà estompée ? Tu es décevant.

Le père n'afficha aucune expression. Il s'apprêtait à poser cette question qui démangeait ses lèvres, cette question... ce pourquoi il se trouvait devant lui.

Pourquoi ?

Tout en se tournant vers Narmac, Odin attendait désormais une réponse. Son fils, lui, l'observait de son regard calme et ténébreux.

Voyons, Père. Je me sens revivre ! Ce que je suis devenu, n'était-ce pas ton désir ? Ou plutôt... le désir du Démon du Chaos Odin...? D'ailleurs, Tohr se cache, il l'est très bien. Si ce n'est pas moi, ce sera lui.

Toujours aussi calme, Odin répondit.

Narmac, le Démon du Chaos Odin n'existe plus. Aariba est intervenue, elle l'a chassé, et recréé. Il est devant toi, et se prénomme Odin. Je sais que tu t'es souvenu de ton enfance. Et j'en suis désolé, je n'étais pas moi-même, alors...

Brusquement, Narmac le coupa.

Ce qui est fait est fait. J'ai vécu pour devenir ce que je suis. Le Prince Déchu est mort, ceci aussi est un fait, ce fait est ma volonté. Je suis Narmac, un Démon des Ténèbres. Les Ténèbres, j'ai toujours vécu dans les Ténèbres. Ils ont remplacé l'amour d'un père et d'une mère. Bien que... chez Demonio, cette notion ne doit pas exister. Je reconnais néanmoins que Fénélon avait raison, c'est une force. Rukia et moi répandront les Ténèbres, et Andarielle, notre fille nous succèdera lorsque nous tomberons.

Cette fois-ci, Odin se retourna, le fixant d'un regard vide.

Mon fils est mort ce jour-là, lors de son abandon... Tu n'es que son Mal. Fénélon n'a finalement fait naitre que l'espoir en toi. Mais Rukia l'a détruit. Ou alors, Demonio... Dieu des Enfers et de la Souffrance, une fois de plus, je vais m'opposer à tes plans, et devenir ton ennemi. Tu possèdes son corps, et sa mauvaise âme. Son "bon" côté lui, est mort dès sa naissance. Cruel destin. Encore une fois, les Dieux auront fait souffrir l'humanité, mais ce n'est que leur volonté, nous sommes trop faible pour pouvoir faire quoi que ce soit.

Narmac plissa les yeux, tout en le fixant.

Tu as raison, je ne suis pas ton fils. Je suis sa haine, sa colère, ses ténèbres. Nous ne serons jamais ce que tu as voulu être, les Maîtres du Monde.

Odin serra le manche de son épée de toutes ses forces, jusqu'à ce que quelques goûtes de sang s'en écoulent sous la force de la pression.

Démon, tu as encore beaucoup à apprendre. Tu ne sauras jamais ce que Fénélon et moi savons. Notre connaissance et notre experience fait notre force. Humain, Démon, ou Ange, qu'importe, nous sommes ce que nous sommes, et le resterons. Nous ne l'avons pas choisi, c'est un choix des Dieux. Certains sont moins durs que d'autres. Aariba m'a accordé son pardon, et je ne la décevrai pas. Je suis né d'une famille de guerriers nomades. Tu n'es pas mon fils, nous n'aurons pas à nous retenir dans l'avenir. Fénélon et Odin, deux vétérans vont se lever, et personne ne pourra rien y faire. La paix n'existera jamais, nous en avons conscience, ce n'est qu'un espoir, mais cet espoir nous permet d'avancer. Un enfant, lorsqu'il voit un adulte marcher, tente de faire pareil, mais échoue. Mais en lui, il lui reste l'espoir d'y parvenir un jour. Comprend en mes paroles un avertissement, nous ne baisserons pas les bras. Je n'abandonnerai pas son rêve, sâche-le.

Narmac l'écouta attentivement. Le dialogue s'était déjà engagé depuis plusieurs longues minutes. Ils en avaient tout les deux oublié Fea et Rukia. Excepté deux trois cris, ils ne savaient rien de ce qui se passait entre les deux femmes, au fond, ils ne s'en souciaient pas. Le combat allait débuter. Odin allait faire ce qu'il détestait. Pourquoi devait-il continuer cette lutte ? Après tout, il était libre de tout laisser tomber, de quitter Vesperae, en l'espoir d'une terre meilleure. Mais tant que ces menaces qu'ils avaient lui-même formé existeraient, il ne pourrait pas se reposer. Il s'interdisait tout simplement de quitter son frère. Il avait du sang de guerrier, c'était ainsi, il n'y pouvait rien, il ne pouvait qu'en être fier. Fixant sa lame, il semblait murmurer à celle-ci.

Pardon.

Narmac se demandait quelle mouche venait de le piquer. Il en était devenu fou au point de parler à une épée. D'ailleurs, il l'observait attentivement. Elle était très simple, d'une longueur moyenne, seule sa grande clareté pouvait la différencier d'une épée de soldat. Ce que personne ne savait, excepté Fénélon et Odin, par le passé, l'Ange l'avait enchantée afin qu'elle puisse survivre à travers les siècles, que nul ne puisse la détruire. Seul un être possèdant le sang de Fénélon ou d'Odin était capable de la porter. Mais un être au coeur et aux intentions bonnes. Un démon tel que Narmac, ou hybride tel que Rukainn ne peut porter une telle lame. Les mains de ces deux-là s'en trouveraient carboniser.

Pardon de devoir t'infliger un tel destin. Tu ne mérites pas de te battre, tu es un véritable trésor.

La lame scintillait légèrement d'une couleur vert feuille, s'alliant rapidement à ses yeux bleu vert, sa tunique vert sombre et vert kaki. Un magnifique dégradé s'éloignait vers l'extérieur de l'épée. Narmac, lui, dégaina ses deux katanas, se mettant en position de défense.

Ainsi, l'heure du combat est arrivé. Tu es mou, quant à moi, j'ai la rage de me venger, de te tuer, de te pulvériser.

Un léger sourire apparut au coin de ses lèvres, pour la première fois, Odin sourit légèrement. Cette fois-ci, ses yeux brillaient, dans cette atmosphère sombre, une source de lumière venait de naître.

Détrompe-toi, Narmac. Je ne te le montre pas encore, mais la rage de vaincre s'est emparée de moi. Tu t'es souvenu de ton enfance, mais c'est aussi mon cas. Je suis fier d'être issu d'une famille de guerriers, toi, tu es né d'une famille démoniaque qui n'a plus aucune valeur. Fénélon, mon jumeau, et moi, nous montrerons à l'avenir que notre famille n'a aucun rapport avec ce que tu veux fonder. Je lis tes envies, d'une certaine manière, tu restes un fils indigne. Tu comprendras bientôt ce que c'est que de vendre son âme au Diable. Je vais devenir ta peur, tu n'oublieras pas cette rencontre. Tu ne seras plus en état de lutter. Wyrdaan n'aura été qu'une petite bataille. Je regrette, mais ce n'est pas mon choix. Ainsi que le destin que les Dieux te réservaient, tu as choisi de le suivre, tu ne peux plus rien retarder. Commençons, je tiens à rapidement féliciter Fea pour avoir envoyé Rukia en Enfer.

Se mettant en position d'attaque, Odin lança une violente charge. Quelques secondes plus tard, le premier choc avait déjà eu lieu. Coup après coup, Narmac reculait, esquivant parfois de justesse d'un de ses deux katanas. Il était submergé, il avait éveillé la colère de son père. Il le savait, il avait raté sa chance, il venait de commettre cette erreur. Cette généralité de supériorité aux hommes, Narmac ne pouvait plus le prouver, un guerrier était né. D'un effort surhumain, Narmac parvint à se surpasser lors d'une parade, repoussant l'homme, qui arrêta sa charge. Il ne donnait aucun signe de fatigue, Narmac, lui, était déjà dépassé par les évènements, mais il tenait bon.

Qui es-tu...? Tu n'es pas un homme...

Odin s'approcha lentement, remontant brusquement son arme vers l'un des poignets du démon. Le coup porté atteint son fruit, puisque sous la puissance du coup, Narmac fut démuni de l'un de ses katanas qui alla se planter plus loin. Il ne comprenait plus. Pourquoi ? Comment ? Pourquoi le surpassait-il ? Comment faisait-il ? Le panthéon divin avait-il réellement accordé la victoire à Odin, tel celui-ci l'avait annoncé ? Il venait réellement de comprendre que son sort n'importait plus rien à Odin. En lui, il ne voyait plus qu'un déchet, un moins que rien... Il n'était pas encore prêt à prendre sa vengeance. Mais il se sentait prêt, Odin ne savait pas ce qu'il était capable de faire, cette source de magie qu'il developpait depuis déjà quelques semaines. Odin le fixait d'un regard méprisant, colérique, lui répondant, d'un ton froid.

Je suis Odin, l'homme qui dans l'histoire aura vaincu le Démon Narmac. Peut-être n'en suis-je pas un, peut-être te trompes-tu, je ne sais rien. Je ne suis pas de cet époque, après tout. J'ai survécu, ils ont décidé que mon heure n'était pas venue, même après les avoir affronté à la Dilia. Je ne peux rien te répondre d'autre, seul le temps éclaircira les choses.

Alors qu'Odin parlait, Narmac était entré dans une profonde phase de concentration. Son regard s'illuminait dans les ténèbres.

Sphère... des... Ténèbres !

Projetant sa main libre dans la direction d'Odin, une sphère des ténèbres vint à l'encontre de l'homme. D'un réflexe, il interposa sa cape et son bras gauche. Une explosion se déclencha, plongeant les lieux dans une vaste fumée sombre.

Haha ha... Il ne fallait pas me sous... es ...ti... mer...

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase correctement. l'épée d'Odin venait de lui transpercer le ventre. Narmac fini par s'effondrer contre lui, dans un bruit sourd, il hurla de douleur, violemment empalé. Lorsque la fumée se dissipa, il remarqua cette couche de métal. Son bras ? Il avait oublié qu'il l'avait perdu face à Wyrdaan. Odin avait ingénieusement paré sa dernière tentative. Sa cape, sa tunique et son bras de Mithril avait été assez résistant pour vaincre l'attaque de Narmac. Fermant doucement les yeux, il murmura faiblement.

Je... te... hais...

Il plongea dans l'inconscience. Sa défaite était finalement arrivée. Mourrait-il ? Ce n'était pas à Odin d'en décider. Il retira sèchement son épée, le laissant tomber au sol.

Je t'ai vaincu, mais je ne te tuerai pas moi-même. Ce n'est pas à moi de décider de ton destin. Si tu m'entends, reviens à la raison, je t'acceuillerai alors, mon fils.

Texte rédigé par Odin.

Peur du noir....
Rere'le'Hippy 27/07 à 14:59


(adapté de la chanson Fear Of the Dark de Iron Maiden.)




Peur du Noir.

Et quand j'arpente une route sombre La nuit ou que je me promène dans un endroit désert...
Quand la lumière du jour commence à se tamiser...
Je me sens parfois un peu étrange...
Peur du noir, peur du noir .
J'ai la peur incessante que quelque chose soit constamment tout près...
Peur du noir, peur du noir.
J'ai la phobie que quelqu'un soit constamment là...
As-tu fais courir tes doigts sur le mur ?
Et as-tu senti la peau de ton cou se plisser
Quand tu cherchais la lumière ?
Parfois quand tu as trop peur pour aller jeter un coup d'oeil,
Au coin de la pièce...
Tu as la sensation que quelque chose t'observe...
Peur du noir, peur du noir.
J'ai la peur incessante que quelque chose soit constamment tout près...
Peur du noir, peur du noir.
J'ai la phobie que quelqu'un soit constamment là...
As-tu déjà été seul la nuit?
Pensant entendre des bruits de pas derrière toi,
Et te retournant sans voir personne ?
Et alors que tu accélères ton allure,
Tu éprouves une difficulté à regarder à nouveau,
Car tu est certain que quelqu'un est là...
Peur du noir, peur du noir.
J'ai la peur incessante que quelque chose soit constamment tout près...
Peur du noir, peur du noir.
J'ai la phobie que quelqu'un soit constamment là...
Peur du noir, peur du noir, peur du noir, peur du noir!
Peur du noir, peur du noir, peur du noir, peur du noir!
Tu regardes des grimoires avant la tombée de la nuit...
Tu te poses des questions sur les sorcières et le folklore...
Sur les troubles mystérieux hantant ton esprit.
Peut-être que ton esprit te joue des tours?
Tu devines et soudainement tes yeux se fixent...
Sur la danse des ombres dans ton dos...
Peur du noir, peur du noir !
J'ai la peur incessante que quelque chose soit constamment tout près...
Peur du noir, peur du noir!
J'ai la phobie que quelqu'un soit constamment là...
Peur du noir, peur du noir !
J'ai la peur incessante que quelque chose soit constamment tout près...
Peur du noir, peur du noir !!!
J'ai la phobie que quelqu'un soit constamment là quand j'arpente une route sombre !!!

Je suis un homme qui marche seul...

Moi et eux
Elfe de l'Ombre 27/07 à 16:04


(Après la lecture de ce texte, vous connaitrez mieux le caractère et les pensées de mon personnage...Attention accrochez vous...)


Un jour mes actions pendables se retrouveront avec moi, la corde au cou sur une place publique, peut être. Une vie fastidieuse qui doit être pimentée, j’abhorre les réprobations et répond à cela par des coups d’épée bien placés.

Une aura maléfique proéminente, la confiance qui dépasse l’outrecuidance, je ris aux nez des moribonds pendant les combats violents contre des armées de belligérants.

L’enthousiasme de la guerre, des batailles et des combats acharnés, m’amènent à ces jours futurs où m’a vie n’appartient qu’à Narthe.

Mes paroles sont inintelligibles, la couardise n’existe pas en moi.
Caractère incorrigible, je lorgne le monde jusqu’au jour où celui m’appartiendra.

Loin d’être omniscient je sais tout de même des petites choses…
Les créatures malléables sont à mon service, il n’y aura dans ma vie, aucunes places pour la quiétude et la joie, il n’existe qu’une chose qui me permet de rester encore en vie.

Occire.

Je ne suis pas de ceux qui appellent le mal par leur prénom.
Je ne suis pas de ceux qui se croient dieux.
Je ne suis pas de ceux qui côtoient les démons.

Je suis de ceux qui tuent pour le pouvoir et gagner en puissante.
Je suis de ceux qui voient toujours plus haut que le ciel et l’espace.

Je suis comme eux et compte bien le prouver, j’orchestrerais des assassinats, des combats dans toutes les régions, j’érigerais des monuments en l’honneur de mon peuple, je raserais des régions et manipulerais les esprits faibles et j’anéantirais des races. Je me ferrais des amis pour mieux les poignarder…

Je suis de ceux qui un jour, s’élèveront au rang de dieu.
Ceux là sont les elfes noirs.

Souvenirs
Linkmajora 28/07 à 16:12



Le matin se lève sur la forêt de Naep.Quelques rayons de lumière traversent la fenêtre et viennent troubler le sommeil de Merak,assoupi près de la cheminée comme a son habitude.

Le chien se leva en emmettant un bruit semblable a un long soupir.Il se traina vers la chambre de son maitre.Arrivé au pied du lit, il sauta dessus et reveilla son maitre a coups de langue.Senkar ouvrit un oeil,puis l'autre.Il repoussa son chien et se leva.Il n'avait aucun vêtement sur lui.Après avoir dévérouillé la porte, il sortit de la maison.Dehors il y avait un grand bac en pierre où il y avait de l'eau de pluie.Senkar s'y nettoya.Dès qu'il eu finit, il se précipita dans sa hutte et prit un tissus accroché a coté de la porte.Il se sécha et remit ses habits d'hier.Il prit les armes qui étaient sous son lit et les équipa.Après un bref coup d'oeil pour vérifier qu'il n'avait rien n'oublié,Senkar ouvrit la porte au chien.Merak courru dehors et commenca a hummer le sol avec son museau.Pendant ce temps , Senkar fermait la porte avec un loquet caché sous un tas de buches a l'entrée.

"allons y Merak...Trigorn nous attends."

Senkar suivit un sentier qui passait devant sa hutte.Malgrès l'heureuse perspective de retourner a Trigorn, Senkar paraissait ailleurs et pensif...il se remémora ce qui lui était arrivé avant de venir s'exiler ici...

Cinq ans plus tôt...
Trigorn, Une belle ville, ya pas a redire..Des marchand, des chevaliers, des auberges ,des armuriers,des fleuristes, des apothicaires mais aussi des voleurs , des bandits, des assasins.
Senkar faisait parti de ces gens qui volaient pour survivre.C'est d'ailleurs dans un clan de voleur de Senkar avait apprit tout ce qu'il savait.A cet époque il avait fait la connaisance de nombreux démon et assasins.Lors d'une émeute a l'auberge de Trigorn , il tua plusieur miliciens et tenta de s'enfuir.Un jeune garcon tenta de le rattraper.Senkar utilisa une orbe de feu contre celui ci.Cela suffit pour faire le fuir, mais un groupe de miliciens réussirent a arrêter Senkar.
Alors il fut transporté vers le château et enfermé dans une gêole.Après deux nuits d'emprisonnement,un gardien eu trop confiance en Senkar, qui le tua pour récupérer la clée de sa goêle.En effet, le gardien été entré dans la prison et s'était adossé contre les barreaux.Après une évasion qui lui vallut de lourdes blessure autant physiques que psychologiques, il s'exila dans ma forêt de Naep.Depuis ce jour il n'été plus jamais retourné a Trigorn.

A présent, Senkar était arrivé a Eleven snake.Il traversa la rue prrincipale en direction de l'écurie.Il avait trop mal au pieds a présent, et Merak semblait exténué.Il s'adressa a la personne qui semblait s'occuper de ces chevaux.

"'jour messire, vos chevaux sont t'ils a vendre? demanda senkar
-Mais bien sur..Combien vous avez?"
Senkar avait complètement oublié l'argent.
-euh..ben ,attendez je crois que j'ai ce qu'il faut dans ma poche.
Senkar sentit son couteau dans sa poche..l'homme le regarda avec méfiance.
Senkar regarda discrètement autour de lui.Personne.Avec un geste souple et rapide il envoya le couteau se figer dans le cou de l'homme.Senkar s'élanca dans l'écurie et prit un cheval au hasard. Il le détacha et sortit de l'écurie a cheval.
Il descendit et fit signe a Merak d'approcher. Il accrocha une sorte de panier ,qu'il avait trouvé dans le boxe,au cheval.Il y posa Merak qui semblait angoissé a l'idée de faire du cheval.Senkar monta sur son destrier et parti sur Trigorn.
Ce ne fut que dans la nuit que Senkar et Merak arrivèrent a Trigorn...

Commencement
Roungoul 29/07 à 08:55


Je refais tout mon Rp en partant de 0, merci de commenter (Y a une grosse évolution au niveau de l'enrichissement du vocabulaire ^^)

Acte 1 : Origines

Il y a fort longtemps, un homme vint au monde…Un homme ? Non, pas vraiment…C’était il y a plus de 1500 ans et dans le territoire de Démonio, deux enfants naquirent, deux garçons, deux frères jumeaux. Leurs parents ne furent pourtant pas heureux, le premier avait une Aura fortement proche de celle de Ange et le second était mort-né...Ses parents savaient qu’ils ne pourraient pas garder cette enfant Angélique, mais cela ne leurs faisaient pas grand chose car peut d’amour ce dégageait de leur corps mort et souillé par la luxure, par la perversion de l’âme, c’était une sorte d’ « accident », tout simplement…
Un enfant privé d’amour évoluera toujours mal, la haine qu’il acquière dès son plus jeune âge le transforme en une personne souffrant de pathologies mentales graves en quelques années.
Ils ne lui donnèrent même pas un nom…

Acte 2 : Départ

Le cas de la naissance illogique ne fut pas longtemps mit en question, il fut banni après 5 années de vie sur ce territoire, les Seigneurs de ce pays étrange lui laissèrent une chance de survie et l’envoyèrent sur le monde des Humains…
Le petit garçon n’avait personne et la seule chose qu’il faisait était de s’attirer des problèmes quelques mois après son arrivée, il tua un homme après lui avoir volé du pain pour ce nourrir. Le geste de le tuer vint comme un réflexe, comme-ci son corps était habitué à ôter des vies…Etait-ce la deuxième personne qu’il sentait en lui qui le protégeait ? Il était bien trop jeune pour répondre à ces questions et s’enfuit le plus loin possible, prenant peur face aux autorités…Il ne put fuir très longtemps, un homme portant de longues ailes blanches vint lui faire face quand la fin de ce jeune banni ce sentait proche…Son corps, privé de nourriture ne répondait plus et la mort s’approchait de lui à grand pas…L’homme lui proposa de le rejoindre, là d’où il venait…Après tout, l’enfant raté n’avait pas de choix, c’était cela ou la mort…
L’homme le prit dans ses bras et s’envola vers un lieu emplit de lumière pure et salvatrice, un lieu protégé par d’épais nuages et par une poignée de guerriers ailés…Le jeune garçon ce fit très rapidement accueillir au sein de cette « communauté », il avait des particularités qui le rendait fort intéressant…Beaucoup de personnes s’occupèrent de lui et on lui donna un nom, il s’appellerait dès maintenant « Roungoul » en hommage à un grand hybride, mi-ange, mi-démon qui ne voulait voir qu’une fin à cette guerre stupide et inutile, un ancien Maître de L’Equilibre…

[A suivre...]

Blancheur de la nuit
Sharuk 30/07 à 14:06

Je n’avais jamais pensé
Qu’en m’accoudant au bar
Un accident de comptoir
Une simple bière renversée
Dans la fraîcheur du soir

Mais elle avait la peau trop blanche
Belle inconnue qui m’a heurté
Aux canines un peu trop longues
Pour n’avoir point d’arrière pensées

Une proposition un peu gênante
Dissimulant un vœu sanglant
Tentative un peu démente
Ma gorge semble attirer vos dents

Un dégagement assez brutal
Mon arme déjà dans ma main
J’espère ne point vous avoir fait trop mal
Lorsque je vous ai repoussé plus loin

Un discussion commence alors
Eclaircissez moi belle inconnue
De la raison qui vous exhorte
A vouloir percer ma gorge a nue

Apres quelques explications
Nous voilà résolu
Vous à laisser mon sang qui vous serait si bon
Moi à garder le silence sur le danger de votre vue

Nous aurions pu en rester là
Nous quitter comme si de rien n’était
Chacun pourrait rentrer chez soi
Oublier tout ce qui c’est passé
Oui mais

De compliments en compliments
La blancheur de neige de votre peau
S’est empourprée, était-ce gênant ?
D’écouter la vérité qui s’écoule de mes mots

Ne me remerciez pas il n’y a pas de quoi
Il n’y a point mérite à dire ce que l’on voit
Ne me remerciez pas, allons regardez moi
Vous qui semblez apprécier ce que raconte ma voix

Bénie soit votre nature
Un légère tendance vampirique
Qui vous pousse à la morsure
Cause de mes élans bucoliques

Et avant de me quitter
Poursuivie par le temps
Laissons nous donc emporter
Par ce que nous offre le présent
L’ivresse d’un dernier baisé

Peut être nous reverront nous
L’auberge pour lieu de rendez vous
Peut être alors pourrez vous
Approcher vos dents de mon cou

Vous & Moi
Balbuzard 31/07 à 11:29


Sur terre ou dans les airs,
Je me fais la parole des êtres chers,
Humanoïde falconidé,
Je n’ai pour ami que la simplicité.

Je peux vous paraître ridicule,
Mais vous l’êtes plus encore que moi,
Et si un jour je vous bouscule,
C’est pour les raisons de ma propre voie.

Je ne me plaindrais pas de vos moqueries,
Je suis simple et le redit,
La simplicité est un terme bourgeois,
Pour ceux que la cupidité boit.

Et voilà qu’une petite chose vous agresse,
Qui vous juge et qui vous blesse,
Je ne le fais pas sans raisons,
Vous êtes cupides et je suis bon.

Je ne vais pas partir sans un dernier mot,
Une phrase plutôt, où vous montrerez les crocs,
Bonne renommée vaut mieux que ceinture dorée,
Allez en paix et oubliez.

Futur
Elfe de l'Ombre 01/08 à 12:28


(Je voulais écrire et donc...Je ne trouvais pas dans le présent de Vesperae. Le futur imaginaire me semble bien, non ? Alors voici une petite histoire, peut être que, par la suite, d'autres s'ajouteront...)

Dans un futur lointain, les elfes noirs n’existent plus. La porte de l’enfer refermée, les démons condamnés, les dieux continuent d’exister et la paix envahit le royaume de sa bienfaisance. Mais des petites communautés agissent dans l’ombre, la guerre est inévitable et le mal endormit, n’attendait que ce moment précis : Le roi décède.

Dans une grande voiture aux vitres teintées, un verre de champagne à la main, une bien belle jeune femme savoure des yeux l’image d’un homme parfaitement habillé et extrêmement adroit avec les mots. Tout en posant son verre, elle observait l’extérieur. Les rues illuminées de Trigorn, bien que moins impressionnant que la splendide Proncilia.

Puis la voiture s’arrêta, devant un hôtel. La jeune femme brune et aux yeux verts descendit aussitôt après que le chauffeur ait ouvert la porte convenablement et comme il se doit. Elle fut immédiatement conduite à la réception. Le responsable de l’établissement était déjà là, un petit homme à la longue barbe et aux yeux brillants comme de l’or. Sa chambre était donc déjà prête.

Elle prit alors l’ascenseur, seule. Jetant un coup d’œil à la caméra de surveillance qui la fixait, elle était en sécurité dans cet hôtel. A la sortie de l’ascenseur une personne l’attendait, un garçon de chambre. Après avoir qu’elle ait glissée la carte magnétique dans la fente d’un petit boîtier électronique, la porte se déverrouilla et elle entra, refermant la porte au nez de l’homme qui voulait entrer afin de lui parler des différents systèmes électroniques, du luxe de la chambre et des alarmes. Lorsqu’elle se retourna, elle fut accueillie par un sursaut à la vue d’une ombre sur le canapé.

Toutes les précautions ne servaient à rien. Il retrouvait sa trace comme à son habitude, par la simple marque d’un tatouage sur son sein gauche. Il savait où, tous, ils se cachaient et il comptait bien la reprendre. Tout en s’avançant elle sortit un petit revoler de son sac à main en peau de serpent. Soudain une bouteille traversa son champ de vision et se fracassa contre un mur plus loin, dans un second sursaut elle pressa la détente, le coup fut fatale, un petit cri étouffé se fit entendre puis plus rien. Derrière elle des applaudissements de deux personnes.

-Allumes la lumière !

Sous ce simple ordre la lumière fut allumée. La jeune femme venait d’abattre un garde du corps attaché et bâillonné sur le canapé. Elle se retourna et vit deux grandes personnes aux oreilles pointues à la peau noire, tatoués et percés. L’un avait entre ses mains un fusil à pompe et le second une arme de guerre automatique.

-L’idée était vraiment très bonne, tu viens de buter un innocent, dit l’homme le plus proche d’elle. Les caméras sont actives mais elles ne nous voient pas.

En effet, la jeune femme jeta un coup d’œil aux caméras et vit un étrange boîtier devant l’objectif. Un objet conçu comme un appareil photo, il prend l’image de l’angle de la caméra et l’envoie à celle-ci, ainsi les gardiens ne voient qu’une pièce vide, inanimées et ne se doutent de rien.

-Tu vas bientôt reprendre du service, le patron appel toutes les créatures à lui pour en finir avec certaines crapules humaines d’Argelas. Le trafic reprend ma belle, bouges tes miches et ramènes toi dans deux jours devant l’auberge de la fée. Si t’es pas là…Pas besoin de faire un dessin ?

Les deux hommes étaient des elfes noirs, jeunes sans doute. Le vocabulaire était à la fois vulgaire et familier. Elle savait cependant qu’il ne fallait pas les prendre à la légère même s’ils étaient en nombre inférieur, peut être cinq cents ou sept cents…Mais, ce patrone…Il était responsable de la mort de plusieurs de ses amis, mais elle devait le servir…Elle l’avait juré il y a cinq ans. Un des elfes noirs ouvrit la fenêtre pour siffler à l’extérieur et une assez grande créature volante vint se positionner au dessus d’eux. Avant de partir le deuxième elfe noir se tourna vers la femme.

-Tu vois, même les jeunes dragons répondent présents. Les humains croient des choses idiotes, comme la mort des elfes noirs ou même encore l’extermination des créatures maléfiques et des démons…Il en reste partout.

Après ces dires il grimpa sur le dos du petit dragon. Les trois créatures partirent alors en direction du Sud, très certainement vers Ibrin. Etaient-ils encore là bas ? Cela m’étonnait.
Il fallait partir maintenant…Elle le savait. Elle avait tué un garde du corps avec sa propre arme, les autorités croiront bien sûr à un meurtre. Même si le garde du corps était attaché et bâillonné, toutes les preuves contre elles…Elle entendit un bruit d’explosion. Les boités posés sur les caméras explosèrent et comme par magie, disparurent.

Elle fit rapidement le sens inverse. L’ascenseur, la réception et la rue, sans voitures pour l’attendre. Tout en marchant elle découvrit ses bras de sa fourrure d’ours blanc, ce geste fit d’elle, une nouvelle fois, une meurtrière au sang froid, elle reprendrait la voie du mal...

Un passage à l'école de magie.
Sliterin 01/08 à 20:40

Le voyage s’était passé sans encombre, Sliterin et Amele arrivèrent à Trigorn à dos de cheval. L’après-midi venait de commencer, et ils n’avaient toujours pas manger, mais Sliterin n’en avait pas l’intention, loin de là, il voulait d’abord se rendre à l’école de magie, là où il avait étudier la métamorphose pendant une courte durée, mais assez pour pourvoir la maîtriser. Son rêve lui avait dit d’y aller, mais pourquoi, il n’en savait rien. Il allait simplement expliquer son problème et voir ce que son ancien professeur pourra faire.

Attends-moi ici ma bien aimée, je ne serais pas long. Dit-il à sa femme avant de pénétrer dans le bâtiment. Une fois à l’intérieur il intercepta une des personne présente et lui demanda où se trouvait celui qu’il cherchait. Cette dernière lui indiqua les couloirs à emprunter, et le sous-lieutenant impérial suivit donc ces directives. Il arriva devant son ancienne classe, des souvenirs lui revinrent à l’esprit, mais pas question de se laisser aller. Il asséna trois coups à la porte et attendit qu’on lui dise d’entrer, se qui se produisit quelques secondes après. Il entra donc et vit son ancien professeur qui n’avait pas l’air d’avoir viellit.

Sliterin : Bonjour professeur.

Professeur : Oh Sliterin ça fait longtemps ! Combien… 100 ans ?

Sliterin : Euh en faite ça fait qu’une 20ène d’années…

Professeur : Ah ? C’est fou comme le temps passe lentement… Alors, qu’est-ce qui t’amène dis-moi ?

Sliterin : J’ai fait un rêve me disant de venir ici, je ne sais pas pourquoi, mais peut-être que je devrais vous décrire les quelques symptômes que j’ai eut récemment. Des maux de tête, des pertes d’équilibre, et parfois des évanouissements, sans compter les membres endoloris…

Professeur : Ah tu t’inquiètes trop vite ! Tu étais pareil il y a 20 ans ! Tu craignais toujours de ne jamais pouvoir retrouver ta forme humaine une fois en forme de chat !

Sliterin : C’est normal ? Dites-moi tout professeur.

Professeur : Si tu n’aurais pas quitter l’école tu n’aurais pas du supporter tout ça, mais bon, tu as choisis de partir… Cependant la mort ne te cours pas après, ni rien de dangereux, tu es simplement dans une phase spéciale. Bientôt tu pourras accéder à une nouvelle forme, ce processus dure environ deux semaines.

Sliterin : Comment ? Une nouvelle forme ? Mais laquelle ?

Professeur : Ca je n’en sais rien ! C’est la forme qui choisi son corps, pas le corps qui choisi sa forme. Mais pour t’éviter toutes ces douleurs je vais te donner ce que j’ai donné aux élèves qui ont eut la chance d’acquérir une forme de plus que celle qu’il avait déjà en leur possession. *Fouille dans une étagère et prend une fiole contenant un liquide vert qui n’a pas l’air très bon à boire.* Tu boira ça chaque matin à ton petit déjeuner, et vide pas la fiole d’un coup, quelques gouttes suffise ! Prends en même maintenant.

Sliterin prit la fiole et laissa couler quelques gouttes dans sa bouche, il les avala puis fit une énorme grimace de dégoût.

Sliterin : Bwah ! Et c’est avec ça que ma douleur va partir ? C’est presque tout aussi douloureux !

Professeur : Oh ! Ne fait pas ton difficile ! Tu dois prendre ça qu’une fois par jours, c’est tout de même mieux que d’avoir mal toutes les 5 minutes !

Sliterin : Oui… j’avoue… Bon, et bien merci beaucoup professeur, je dois vous laisser, ma femme m’attend en bas. J’espère pouvoir vous revoir.

Professeur : Oui ! Peut-être dans 100 ans !

Le sous-lieutenant sortit et pensa que cet homme ne changera décidément jamais. Il sortit de l’école et rangea la fiole dans une sacoche avant de revenir vers sa douce et tendre Amele.

Sliterin : C’est fait, on peut rentrer maintenant, mais peut-être que tu veux manger quelque chose avant de reprendre la route ?

Futur -2-
Elfe de l'Ombre 02/08 à 00:37


Loin de l’hôtel elle marchait à présent dans la rue, la tête baissée vers le sol. Elle devait maintenant trouver rapidement un lieu pour s’abriter, il allait pleuvoir, elle le savait. La nuit pouvait lui jouer des tours et elle n’aimait pas rester dans le froid glacial. Hélas pour elle, le vent venait de tourner. Elle était riche quelques minutes avant et quelques secondes plus tard, la voilà devenue pauvre, sans un sou…

Sans son sac, sans son porte monnaie, comment allait-elle pouvoir vivre ? Non, elle ne se forcerait pas à jeûner pour une créature qu’elle détestait. Une goute vint de poser sur son épaule nue, il fallait trouver un abri au plus vite. Elle accéléra le pas, mais la pluie continuait de la suivre et bientôt ses cheveux bouclés devinrent des petits tas de mèches collées ensemble et mouillée. Son maquillage tombait, ruisselant sur ses joues et tombant sur sa nuque pour continuer vers sa poitrine. La marque sur son sein lui faisait mal, une créature était dans les environs. Peut être deux, possible…Elle ne se souvenait pas comment le savoir, elle ne se souvenait pas de cette douleur qui vous perce de milles aiguilles si une autres créatures, comme vous, tatoués par la marque des bêtes, était dans les parages à rôder.

Tenant un main sur son sein elle marchait en direction d’une vieille maison.
Prenant soin de ne pas froisser sa robe elle pénétra en enlevant soigneusement deux planches mal clouées à une fenêtre. Elle se mit dans un angle de la petite pièce où elle était. Elle se doit de toujours savoir et elle le sait. La créature viendrait à elle. De sa position elle voyait une très vieille armoire, une table poussiéreuse et une chaise rongée par le temps. Lentement elle se laissa glisser au sol, et dans un nuage de fumée, ou plutôt de poussière, elle tomba.

Comment une vie pouvait-elle s’arrêter ainsi ? Elle aurait dû être à une table ce soir. Des couverts en argent, un service en porcelaine, un verre de vin en cristal, une nappe blanche parfaite et une petite serviette rouge qu’elle pourrait mettre sur ses genoux afin de savourer des plats délicieux. La date du vin serait parfaite elle aussi, pour ses papilles, elle irait danser dans une merveilleuse soirée digne des contes de fées, des princesses et des princes charmants pour aller se recoucher dans un lit plus doux encore que la fourrure d’une hermine.

Un grognement la fit reprendre ses esprits, devant elle un loup d'une grande taille l’observait, il était sur ses quatre pattes, inclinant la tête de côté, l’observant attentivement. Etrangement sur le dos de ce loup, un fusil était accroché.

-Pourquoi avoir une arme ? dit elle bêtement au loup, cherchant plutôt à réfléchir à haute voix.

-Pardon ?

Elle hurla, le loup venait d’ouvrir la gueule et de prononcer un mot ! Elle rêvait ?
Le loup se mit alors sur deux pattes, il avait un torse musclé et à cause de noir, elle n’avait pas vu ce short qu’il portait.

-Je ne te connais pas, d’où tu viens ?

Approchant ses pieds contre son visage, elle se mit dans une position confortable et selon elle ou plutôt son subconscient, protectrice. Le loup sortit son fusil pour le faire tenir contre le mur, près d’elle.

-Tu dois être nouvelle, souffla-t-il d’une voix douce. Il nous attend dans deux jours, mais tu dois être au courant.

Elle tremblait, non de peur mais de froid. Elle était peut être une tueuse, une meurtrière mais jamais de sa vie elle n’avait vu un loup parler, ni même un dragon voler. On connaissait ces créatures dans les livres, pendant les cours d’histoires, on racontait qu’elles avaient disparu, tuées par des puissants héros humains…Des bêtises.

Le loup reniflait l’air, quelque chose ne collait pas avec l’environnement dans lequel il se trouvait : La maison. Il glissa sa patte vers son fusil pour le charger. Cette femme ne parlait pas, était-elle étrangère ? Ne connaissait-elle pas la langue ? Le lycanthrope tourna sa gueule en direction de la fenêtre, des yeux rouges observaient. Il pointa aussitôt le canon de son arme vers la créature à l’extérieur.

-Qui va là ? dit-il d’une voix grave.

Les yeux changèrent en une étrange couleur jaune…Il comprit.
Il eut simplement le temps de prendre la femme par le bras et de la tirer en direction d’une pièce, la fenêtre et le mur volèrent en éclat. Le loup prit un escalier, entraînant la femme dans sa course. Elle, ne comprenait pas, elle entendit juste une seconde explosion, des explosifs ?
Comme lisant dans ses pensées, le loup ouvrit la gueule, à bout de souffle et toujours en courant il dit en hurlant pour couvrir les bruits d’explosion.

-Ce ne sont pas des armes qui font cela, mais des cadavres !

Une chose de plus d’étrange. Pourquoi des cadavres explosaient ? Et comment les cadavres étaient-ils venus jusqu’à eux ? Un mur explosa devant le lycanthrope, le projetant en arrière, contre elle. Avec une dextérité hors du commun il se redressa sur ses pattes, bandant ses muscles et se propulsant aussitôt à grande vitesse vers une créature qui venait d’apparaître.
Elle était une nouvelle fois seule, seule et sonnée. Elle ramassa le fusil laissé par le loup et redescendit les marches. Elle traversa un couloir, manquant de se faire projeter une nouvelle fois par une autre explosion. La maison était grande et elle devait trouver la sortie.

Une créature devant elle, la même que celle qui était dehors. Elle visa avec le fusil…Mais le loup réapparut, traversant le plafond et atterrissant dans une pluie de divers matériaux en tenant dans sa gueule le cou d’un humain vraiment très laid, mort sous le choc.

-Cours ! Ce sont des démons !

Démons ? Cette question apparue en moins d’une seconde dans sa tête, la première seconde elle était une nouvelle fois en train de courir pour sauver sa peau. Une ombre la suivait pour la dépasser et se mettre en travers de son chemin, elle tira d’instinct dessus. Un cri puis du sang sur le sol, un autre démon tomba au sol, jurant entre ses lèvres. Le silence se fit brusquement…Aucunes explosions, juste les pas du loup qui arrivait dans sa direction.

-Ne traînons pas, je vais te montrer un endroit où nous pourrons manger et nous reposer.

Tenant son épaule, le loup prit le fusil des mains de la jeune femme.

-Au fait, c’est quoi ton prénom ?

Elle ouvrit la bouche et d’une voix d’une puissante douceur, dit :

"Rose…Rose la dragonne."

Jugement et Renaissance.
0din 02/08 à 11:55


Odin était à l’infirmerie du Temple. Fénélon et Odin avait courageusement mais lâchement tendu un piège au Seigneur Démoniaque de l’Ordre Noir, Sokar. Le combat avait été d’une extrême violence. Sokar n’avait beau être un demi démon, en somme, un bâtard, il n’en restait pas moins l’un des démons les plus puissants. Après une lutte acharnée des jumeaux maudits, Sokar fut neutralisé, mais à quel prix ? Fénélon était épuisé, fatigué, blessé, c’était aussi le cas d’Odin. Tout deux avaient réalisé que leur puissance d’antan avait disparu, qu’ils étaient devenus fragiles. Mais une chose bien plus grave risquait d’arriver, Odin avait été contaminé par la peste qui séjournait dans nos contrées. Heureusement, il ramena un échantillon à l’infirmière du Temple, Lelly. Mais l’antidote sera-t-il trouvé rapidement ?

La journée s’était écoulée paisiblement. Beaucoup de Templiers entraient et sortaient de l’infirmerie. La cause était simple, le Grand Inquisiteur Poeri était de retour, gravement blessé, mais en voie de guérison physique, mais mentalement, qu’est-ce cela donnerait-il ? Beaucoup de Templiers, comme Draakan et Funeste fixaient d’un mauvais œil la présence d’Odin en ces lieux saint. Dans leur esprit, il restait certainement un ennemi, mais un homme couvert de blessures. Ce ne fut qu’en début de soirée qu’Odin fut transporté dans une autre chambre, à l’écart de tous le monde. Lorsque soudainement, en début de nuit, une personne inattendue vint ouvrir la porte sans ménagement, d’un sourire inquiet, elle salua l’homme.

Bonsoir…J’étais inquiète pour vous… F’lon m’a tout expliqué… Alors je suis venu vous rendre visite… Comment allez-vous ?

Hanasei sourit timidement, s’ensuivit d’un sourire d’Odin. Il était content que l’on vienne lui rendre une dernière visite pour la journée.

Bonsoir « belle soeur ». Je vais plutôt bien, et vous ?

Il s’en suivit une courte discussion sur les blessures d’Odin. Il s’était adossé contre le dos de son lit, torse nu. Il avait de multiples bandages. Au ventre, sur la poitrine, à l’épaule, sur le front. Il avait été brûlé à plusieurs endroits par le Seigneur Démoniaque et s’était fait poignarder.

J’aimerais savoir comment s’est déroulé le combat contre Sokar…

Odin lui expliqua le déroulement de combat. Lorsque F’lon lui lança le signal pour intervenir, son frère tira une flèche dans le creux du genou de Sokar, pour le faire tomber à terre, tandis que F’lon continuait de s’acharner sur lui. Après une lutte difficile

Je ne sais pas pour mon frère, Hanasei, mais Sokar a été plus fort que nous. Il est venu loyalement, ce que nous ne pensions pas pour quelqu’un qui fréquente un être sournois comme La Liche Venin.

Hanasei continuait d’observer Odin de ses yeux rouge sang. Il se connaissait à peine, mais semblait avoir des ressemblances. Odin avait réalisé une chose pendant cette soirée, mais il avait décider de lui en parler plus tard.

Ce que je pense de Sokar…?
Telle était la question posée plus tôt par Hanasei, Odin lui répondit honnêtement.

Pour moi, Sokar n’est plus qu’un démon. Je pense que l’homme en lui a sombré dans le désespoir, qu’il a rejoint son mauvais côté. Peut-être que je me trompe, mais les demi démons sont souvent les plus dangereux. Je pense que ni le Temple, ni l’Armée Royale n’a le droit de juger Sokar, que cela revient au Panthéon Divin, ou alors Aariba.

Suite à cette réponse, les deux êtres s’opposèrent un avis différent. Odin croyait dur comme fer à l’existence des Dieux, après tout, lui et son frère les avaient déjà affrontés, une illusion ? Ce combat était bien trop réel. Odin pensait même que chaque être sur ce monde était né pour accomplir une mission avant de s’en aller. Peut-être bien que tout était écrit dans un livre, une légende de scribe divin… Une histoire créé par avance pour chaque être naissant sur Vesperae, ayant pour rôle de la faire vivre. Mais pourquoi eux ? Pourquoi Fénélon et Odin ? Ceci était inconnu de presque tous le monde, mais ces deux êtres survivaient déjà depuis presque deux millénaires. Hanasei, quant à elle pensait vivre sa vie comme elle l’entendait. Libre d’elle-même, d’agir comme elle le voulait.

Vous devriez vivre comme vous l’entendriez, Odin…

Odin n’avait jamais pensé à ceci. Il avait décidé de réfléchir à ces quelques paroles. Finalement, les deux entrèrent dans un nouveau sujet. Ce n’était plus inconnu, dans la nuit, Hanasei et Fénélon partiraient en voyage.

Je suis égoïste… Vesperae a tant besoin de mon Ange… Je n’ai pas été courageuse, je l’ai abandonné en fuyant sur l’Île des Sages pendant un temps, puis je l’ai envoyé contre les démons.

Odin n’était pas du tout d’accord, Hanasei avait tord, et il allait le lui démontrer.

Vos dires sont faux, Hanasei. Je suis le mieux placé pour savoir comment F’lon est arrivé jusque là. Il est maintenant dit que Fénélon fut mon plus grand adversaire. Directement, cela est vrai, mais indirectement, mon plus grand ennemi fut vous, Hanasei. La puissance de F’lon, c’est votre amour à tous les deux… Et vous avez bien fait de quitter le Continent pendant un temps. Grâce à cela, F’lon savait que vous seriez en sécurité, il n’avait plus rien à craindre, il pouvait se battre, avec la certitude de vous retrouver plus tard. Avoir envoyé F’lon contre les démons n’étaient pas une erreur, maintenant, le combat de mon frère semble terminé pour cette époque. Profitez-en, et rendez-le heureux.

L’homme lui sourit, la demi démone semblait avoir compris le sens des paroles d’Odin. Puis il ajouta.

Pourriez-vous me rendre un service, Hanasei ?

Hanasei lui répondit, surprise.

Lequel, Odin ?

Odin lui expliqua, pendant les quelques heures qu’ils venaient de passer ensemble, il avait longuement réfléchit.

Je voudrais que vous m’aidiez à quitter le Temple. Je ne veux pas rester ici, ma place n’est pas là. Elle est auprès de ma compagne, Fea. Je suis indépendant, ma place n’est pas ici. En ce qui concerne ma maladie, je sortirai couvert. Je compte trouver moi-même une solution pour guérir, je veux me battre, et l’affronter de face. Mais avant, j’aimerais rejoindre l’Autel d’Aariba…

Hanasei n’était pas rassurée, elle hésita un instant, mais après tout, elle était persuadée qu’Odin savait ce qu’il faisait. C’est ainsi que tous les deux rejoignirent l’Autel d’Aariba.


…


Odin s’approcha lentement de l’autel. Sa tête était recouverte d’un turban, habillé d’une épaisse veste, il posa un genou devant l’autel.

Bonsoir, Ô Grande Déesse de la Concorde, Aariba. J’aimerais vous parler quelques instants si vous le voulez bien, je ne sais pas si cette tentative sera vaine, mais écoutez ma requête !

Hanasei observait silencieusement, adossée contre un mur du Temple. Lentement, une aura blanche s’était emparé d’Odin, signe de la Déesse de la Concorde avait accepté de l’écouter.

Je vous remercie, Déesse. Peut-être que ceci est une trop grosse chose à vous demander, mais j’aimerais ne plus bénéficier de votre protection. J’ai réfléchis, longuement réfléchis, et voilà maintenant trois mois que vous me protégez, mais combien de temps devrais-je encore rester ainsi ? Je ne veux pas apparaître comme une légende. La Bataille des Jumeaux Maudits est terminée, et ce combat n’est pas le mien, il est celui de Fénélon. J’ai ce soir réalisé quelque chose. Je pensais que Fénélon avait réellement besoin de moi, que je devais le soutenir, mais il en est autre chose ! Mon frère est fort, très fort, tous le monde le sait, mais il a déjà quelqu’un pour veiller sur lui ! Elle est présente, dans cette salle, c’est Dame Hanasei.

Il reprit lentement son souffle, il était déjà faible, et cette communication avec la Déesse l’épuisait encore plus, lentement, des signes de faiblesses apparurent, il suait de grosses goûtes.

Je n’ai pas peur de vouloir mourir, mais je ne veux pas que celle-ci soit choisit. Comprenez ma demande ! Je veux vivre par moi-même, et mourir contre un adversaire qui sera plus fort que moi. Je ne ferai pas d’erreurs, je vous le promet ! J’ai moi aussi ma force, la personne qui est là pour m’encourager, et me donner l’espoir de vaincre. Je n’ai pas ma place dans votre Domaine, je l’ai réalisé un peu tard… Je m’en excuse… A vous, et vos enfants, les Templiers… Je ne pourrais pas me lamenter éternellement sur mon sort… Je suis redevenu un homme, c’est un fait, c’est aujourd’hui à moi de m’adapter… et je ferai de mon mieux ! …

Ce furent les dernières paroles d’Odin. Il attendait une quelconque réponse, un quelconque signe, mais pour le moment, rien ne venait à lui. Ses intentions étaient louables, il désirait la paix d’un peuple. Son époque était terminé. Soudainement, l’aura blanche qui s’était affaiblit venait d’atteindre son comble. Une voix raisonnait dans sa tête. C’était la Déesse.

… Odin. Tu as mûrement réfléchit sur ton choix… La Déesse ne peut que s’incliner devant une telle source de motivations. A partir de cet instant, ce sera à toi et toi seul de faire tes choix, mais tu ne pourras plus jamais compter sur l’aide d’un quelconque Dieu. Si tu l’acceptes…

L’aura entourant Odin se faisait de plus en plus douce. Il n’avait jamais ressentit cette sensation. Ce havre de paix était tout simplement la réincarnation même de la Paix et de la Concorde. Des larmes s’écoulaient le long de son visage, un nouveau jour se levait pour cet homme.

… Je l’accepte…

La source d’énergie pénétra dans le corps de l’homme. Son jugement venait d’avoir lieu. Bien qu’il n’aurait plus foi en un seul d’entre eux, il venait d’être jugé. La renaissance lui avait été accordée. Dans un murmure heureux, ce nouvel homme ajouta un dernier mot…

…Merci…

Mémoire - Epilogue
Arion 03/08 à 21:39



Je n’ai plus vraiment de nom...Mais auparavant l’ont me voyaient comme un intrépide pour certains, un funeste barbare pour d’autres. Après beaucoup de réflexion, j’en conclu que les deux sont vrai. En ce moment, seul la pensé d’une fin approximative sur cette terre me hante. Non, je ne crains point le dernier soupir, mon honneur me dicte ma conduite, ma fierté passe avant tout. De coutume, ma hache est la pour régler ce genre d’embarras, mais a présent je me suis fait a l’idée que la fin est proche.

Me voila enfermé, dans ce spath féerique , mon corps totalement inerte privé de tout mouvement, seul ma conscience est présente, mais elle ne combat pas aussi aisément que le ferais mes muscles. Ces incubes sont venus m'expérimenter, et je ne peux en aucun cas en émerger vivant. Mais vous qui parcourez ces lignes, avant me juger, écoutez plutôt ce que j’ai a raconter. Des mémoires cruelle, agressif, cocasse a quelques occasions. Je vous conterai ces années de fureur, de hurlement et de sang...

Mémoire - Chapitre 1 (1)
Arion 03/08 à 22:04

Chapitre 1

Mes mémoires les plus anciennes me viennent de mon enfance. Mes parents étaient de simples cultivateurs, ils travaillaient dur le sol rocailleux des terres du Nord de Vesperae. Pourtant, nous étions enchanté, nous ne manquions de rien et malgré des tâches pénibles, nous vivions bien, sous la protection du roi Roland. Cependant une inquiétude avait troublé le bonheur de mon père lors de mon baptême : un pontife un peu dément avait attesté que j’étais marqué par Narthe, le Déesse de la guerre et du combat. Cela annonçait pour moi que je devais être séparé de mon âtre pour avoir une instruction martiale dans une école afin de servir en tant que soldat du roi. Mon père, inquiet et empli d’une tristesse sans fin, fit en sorte que la nouvelle ne s’ébruite pas et me garda dissimulé pendant quelques années. Puis l’âge de sept ans arriva, l’âge de devenir un homme. Au lendemain de ma septième année, mes parents décidèrent de m’envoyer dans une école de magie dans les terres de l’Est, vers les longues contrées de Naep.
Sans que je sache pourquoi, je n’ai en aucun cas éprouvé de peine à partir, j’étais résigné. Ma mère m’avait continuellement dit que seuls les mages étaient dignes de respect et sûrement ai-je pensé que la été ma destiné et que je ne demandais qu’un simple respect. Je n’ai point pris ce départ comme un châtiment, je voulais simplement que l’on soit fier de moi.

Le voyage dura un couple de lunes et les instructeurs venus me chercher voulaient déjà m'apprendre quelques tours basiques. Je ne discernais rien à leur dialecte. La pureté, l’élévation, la méditation, ces mots sonnaient creux dans mon esprit. Hâtivement, j’ai compris qu’ils essayaient de m’enseigner de la magie de combat mais l’esprit même du combat m’était étranger.

Mon père m’avait rossé à plusieurs reprises quand je me battais contre les enfants de la ville et j’en avais conclu qu’il était néfaste de se battre, même si j’aimais me servir de mes poings. Il me disait que se battre était la solution des faibles et des idiots, pourtant, je sais que mon père descend d’une tribu de guerriers féroces située très au sud de Sarosa. Il a aussi été un soldat pendant les guerres contre les trolls, et autres immondices de Démonio. Était-il faible ou idiot ? Je ne le pense pas, il devait sans doute vouloir m’éviter certaines déconvenues dues à ses expériences passées.
Mais sans que je sache pourquoi, la magie me déplaisait, surtout au combat. Cela me donnait un sentiment de triche face à un adversaire, l’impression que le combat était inégal, que les capacités de chacun n’étaient pas respectées. Mais je devais me conformer à ce que mes parents avaient décidé pour moi. Alors, je suis entré dans cette école de magie, la Forteresse Luma, situé en dehors de la ville de Proncillia

Immédiatement, j’ai abhorré cet endroit froid et dédaigneux. Incontestablement nous étions en sûreté ici, les remparts étaient si hauts que les nuages étaient stoppés dans leur course. Le vent ne passait pas, les odeurs de la forêt non plus Toutes les personnes qui vivaient dans cet endroit avaient appris l’arrogance et le dédain, je n’étais que le petit agriculteur ici. De plus, j’étais un très mauvais élève malgré de réelles concentrations pour que mes parents soient dignes de moi. Mais il fallait se rendre à l’évidence : je n’avais aucun talent pour la magie. Au fond de moi, je méprisais ces trompeurs, ces hommes en robe qui se donnaient des airs de protecteurs, leur maigreur n’avait d’équivalent que la sécheresse de leur cœur.

Au bout de trois années d’efforts en vains, je décidais de quitter cet endroit maudit. Ce ne fut pas de gaieté de cœur, j’avais décidé de ne pas renter chez moi pour ne pas affronter le déshonneur de mes parents et leur déboires. Je pris donc la fuite en abusant facilement la vigilance des gardes peu incités. Qui serait assez stupide pour quitter un endroit sûr alors que la forêt alentour est si dangereuse ? Je le fus...

Mémoire - Chapitre 1 (2)
Arion 04/08 à 00:58


La forêt, aussi sombre était-elle, paraissait dangereuse et inhospitalière mais contenait une beauté incomparable à mes yeux. Elle s’apparentait à la forêt des spectres où je m’aventurais parfois afin de me faire peur et pour avoir peut-être la chance de voir un fantôme. Des bois profonds aux contours tortueux et surtout : la vie.
Pour les enchanteurs de la forteresse Luma, ce lieu est un endroit de défunt, pour moi, c’est tout le contraire. Évidemment, je suis un enfant des champs et je connaissais les signes de la nature. Je voyais les multiples traces de passages successifs d’animaux, les odeurs aussi sont là. Jamais forêt ne fut plus vivante que celle-ci.
Bien que la marche dans ces bois fût difficile, elle était pourtant très stimulante. Et Sans m’en rendre compte, je m’épuisais à cheminer et j’apercevais d’étranges traces laissées par des animaux que je ne connaissais point. Le jour était déjà levé depuis plusieurs heures, et il ne tarderais pas a laisser la place a la lune. Je le savais, que je n’étais pas loin et que plus personnes me sauverais si je rencontrais un démon ou des loups. Je décidai donc de grimper en haut d’un arbre pour me restaurer et me reposer.
Je n’avais que très peu de sorts magiques efficaces pour me protéger mais en aucun cas je ne me sentais en danger. Après trois longues années loin de la nature dans cette forteresse, je me sentais revivre. Ici tout était réel, rien de factice. Je me rendais compte que rien ne pouvait m’empêcher de vivre dans ces lieux pour toujours, je n’avais nulle part où aller. Puis, le sommeil vint, je ne me doutais pas que ma vie allait changer à mon réveil.
D’abord, il y eut un sursaut, je me réveillais brusquement un peu effarouché mais sans savoir pourquoi. Je priais Aariba de ne pas avoir crié pendant mon réveil. Quelques secondes plus tard, je compris ce qui m’avait sorti des bras du sommeil : un grognement, là, en bas. Je n’osais regarder quelle étrange créature avait émis un tel bruit et je ne voulais pas le savoir, bien qu’une partie de moi-même souhaitait ardemment voir un monstre. Cette créature je l’avais vu. Elle mesurait deux têtes de plus qu’un homme, elle avait la peau verte, une musculature comparable à un taureau, de grandes dents pointues dépassaient de sa bouche. C'était tout simplement un Hucheur.

J’avais beaucoup entendu parler d’eux mais l’occasion d’en voir était rare. On disait qu’ils étaient moins puissants que les trolls des terres du Nord mais ils étaient plus féroces et plus intelligents aussi. Il paraît que certains d’entre eux étaient des maîtres dans l’art de manier les sorts. L’idée de voir un tel guerrier en robe m’amusa. En tous cas celui-là ne semble doué que pour le combat à mains nues. Il était en train de se battre contre un troupeau de tarentules géantes dominant aisément le combat. Je le voyais démembrer chacun de ses adversaires avec les dents. Les morsures de ses adversaires ne semblait en aucun cas le déranger, le spectacle était fascinant.

Les mages de la forteresse craignaient les Hucheurs, ils avaient eu de nombreux conflits avec eux et les combats étaient si rudes que les professeurs et les mages les plus puissants étaient tous en première ligne lors d’une bataille. Certes nos maîtres méprisaient ce peuple barbare mais ils les craignaient également. Quelle force peut être plus forte que la magie ? Comment cette créature pouvait-il se battre ainsi ?

L’Hucheur écartela son dernier adversaire, essuya le sang sur sa bouche et poussa un cri qui fit trembler les arbres. Oui, je voulais être ce genre de créature. Je décidais donc de le suivre quand il quitterait ces lieux. Il finira bien par rejoindre un campement ou une ville. Je m’intégrerai donc parmi eux et deviendrai un guerrier. Qu’y a-t-il de plus fascinant que le ballet sauvage d’un combat à mort ? Je ne suis pas un être de pureté et de méditation, je suis différent de tous ces petits mages arrogants et je leur prouverai qu’un bras puissant peut venir à bout de n’importe quelle magie.
La créature avait fini de se repaître de la panse de ces araignées géantes. Il regardais autour de lui mais ne me voyait pas. Un monstre de cette taille ne peut grimper aux arbres, pour lui, ce qui vit dans les arbres est petit et faible, donc négligeable. Oui, je suis faible et négligeable, mais je n’ai que dix années et j’ai soif d’apprendre. Et s’ils refusaient de m’enseigner ? Et s’ils me tuaient ? C’est sans importance, si je restais dans ces bois je mourrai de toutes façons, alors il était inutile de craindre qu’ils me tuent également car ici la même chose m’attend. Suivant cet l’Hucheur pendant plus de quatre heures en restant éloigné et en me déplaçant de branches en branches en faisant le moins de bruit possible. Jamais il ne se tourna et il ne s’est doutais de ma présence. La nuit m’aidais bien, un nouveau jour arrivera bientôt, j’avais extrèment faim.

Mémoire - Chapitre 1 (3)
Arion 04/08 à 16:12



Je me suis bel et bien enfoncé en territoire Hucheur, j’apercevais au loin un campement. La brute que je suivais s’était arrêtée et semblais attendre quelque chose, quelqu’un.
Les buissons tremblaient et deux immenses créatures en émergèrent, un garde et sans doute un chef de belligérance. Jamais je n’avais ressenti tant de force et de noblesse dans un être vivant. Cela devait être leur chef. Il portais une hache qui devais être aussi grande que moi et ne semblais pas gêné par son poids. L’Hucheur que j’avais suivi semblais bien faible à côté. Le jeune Hucheur s’agenouilla et prononça quelques mots :

« Maître Kadmor Nesh, je me suis innocenté de ma tâche, j’ai fait hurler le berserker de mon esprit.
- Tu es bête. Tu n’es pas prêt.
- Comment ?
- Oui, tu as su libérer le monstre de ton âme mais tu n’as même pas vu que tu étais suivi par un petit humain.
- Un humain ?
-Emqapabhi...Ni voeha obhegé ji n'im oqqupir.
-Jézohé Naîtri »

Voici donc cette langue si proprement parlée, qui faisait paraître les Hucheurs telles des barbares, un dialecte si rude. Le chef de guerre lança sa hache vers moi avec une vitesse si incroyable que je n’ai pas voulu y croire. Il la maniait avec une aisance qui donnait l’impression que cette arme ne pesait rien.
Personne n’aurait pu éviter ce coup. La branche sur laquelle je me trouvais fut sectionnée. Je tombais et je me demandais si le chef Hucheur avait raté son lancer ou avait-il simplement voulu me faire tomber. Mes os résonnèrent quand j’ai touché le sol. Trop fatigué pour fuir, trop faible pour combattre, je ne pouvais qu’attendre la suite des événements.
Le Maître Kadmor Nesh s’approcha de moi, il me saisit brutalement et me porta jusqu’à son regard. Il avait un air sévère et semblait vouloir comprendre ce que je faisais là. Je n’avais pas peur et le regardais droit dans les yeux. Mon regard lui a déplu, il me jeta au sol, récupéra sa hache et parti avec les deux autres sans un regard en arrière. Sur le coup, je me souvenais d’avoir ressenti une humiliation sans borne. Vexé, je décidai de les suivre pour obtenir des excuses.

Ils étaient grands et rapides et difficile à suivre, quand ils faisaient un pas, j’en accomplissais trois, c’était plus facile de nuit dans les arbres mais si je grimpais à un arbre, je risquais de les perdre, alors je courais. Epuisé et affamé. Au bout d’une heure, j’était a proximité du camps, ou se tenais une centaine de guerrier plus féroces les un que les autres. Normalement, j’aurais dû mourir en approchant mais je suivais de près Kadmor Nesh et les gardes ont conclu que si le maître ne disait rien c’est qu’il tolérait ma présence. Le chef de guerre entra dans sa hutte et un garde se posta devant l’entrée. Furieux, je décidais d’attendre qu’il en ressorte.
Personne ne m’approchait, personne ne me parlait, je restais planté au milieu du camp en attendant que le chef sorte de sa hutte. J’avais oublié la faim, le froid, la fatigue, il ne restait que la colère. Pendant tout ce temps, j’eus le loisir d’observer les activités de ces créatures. En fait, il n’y avait qu’une seule activité : l’entraînement au combat et au maniement des armes. Ce peuple ne vivait que pour le combat et tout ce qui n’avait pas de lien avec cette philosophie était immédiatement supprimé. Tout pour la guerre et pour la gagner, voilà leur voie. Peu importait contre qui et contre quoi mais il leur fallait se tenir prêt.

La journée passa bien vite et la nuit tomba ainsi que la pluie. La faim revint, la pluie me glaçais jusqu’aux os mais étanchais ma soif et toujours pas de Kadmor. Le lendemain, rien ne changea, la nuit arriva et la pluie redoubla de violence et toujours pas de Kadmor.
Le troisième jour fut identique aux deux précédents mais avec la pluie, le sol devint si boueux que je m’enfonçais dans le sol. Ce fut une chance parce que j’avais de plus en plus de mal à me tenir debout, la boue m’y a aidé. Je ne sentais plus mes pieds, j’avais dépassé le stade de la faim et je ne pouvais plus penser, j’avais trop mal, trop froid.
Le quatrième jour fut différent, à bout de force je tombais, brisé par la fatigue mais invaincu. Le cinquième jour, je me relevais et toujours pas de Kadmor, alors je continuais à l’attendre. Personne ne m’avait aidé, personne n’est là pour moi et j’ai le sentiment d’être libre pour la première fois de ma vie. J’ai tenu deux jours supplémentaires à regarder ce garde qui m’empêchait de parler à Kadmor. À la fin du septième jour, je sombrais dans l’inconscience avec la certitude que je ne me réveillerais plus jamais. Peu importe, j’en avais appris plus sur moi-même en une semaine qu’en dix ans. J’ai été libre pendant une semaine, je savais qu’il semblais idiot d’être resté là à prendre racine pendant une semaine mais pour moi cela avait un sens. J’avais l’impression d’être le seul à pouvoir défier la volonté de tout un peuple. Ça n’avais pas de prix. Mon corps n’avais pas tenu mais mon esprit etait resté fort, jamais de doute, de peur et de faiblesse. J’étais heureux de finir ainsi et je m’abandonnais aux bras de l’oubli avec le sourire. Malgré ma défaite, je savais que j’avais gagné et que j’étais devenu un homme. Après cette joie, tout devint noir...

Futur -3-
Elfe de l'Ombre 04/08 à 18:43


La pluie était toujours présente. La nuit était toujours là, elle aussi, et sur la montre en or de la jeune femme : 04H42. Le loup marchait à ses côtés, observant la route qui autrefois était la forêt au nord du palais du roi, ce palais qui n’existe plus, remplacé par une bibliothèque privée mais accessible les jours fériés au publique et seulement quelques parties.

Ils marchèrent quelques minutes lorsqu’une voiture s’arrêta à leur niveau.
Grosse voiture noire, vitre teintée et aux phares aveuglants. La portière s’ouvrit et un vieil homme descendit. Il passa alors la main devant son visage, ce visage qui se changea automatiquement en celui d’une femme aux oreilles pointues et à la peau noire.

-Le loup, tu retournes d’où tu viens et toi tu viens avec nous.

L’elfe noire prit la jeune femme par le bras, la portière arrière de la voiture s’ouvrit alors et un autre bras l’attrapa pour la tirer dans la voiture. Le loup ne faisait rien contre cela et se tourna pour partir dans la forêt quand une balle lui traversa le crâne.

-Retournes en enfer sac à puces.

La voiture se mit à rouler d’une bonne allure, la jeune femme se trouvait en compagnie de quatre individus, tous des elfes noirs où des créatures hybrides qui ressemblaient à cette race normalement disparue. Pourquoi avaient-ils tué ce loup ? Il possédait la marque lui aussi, alors pourquoi ?

La voiture s’arrêta brusquement devant un grand immeuble d’au moins dix étages, sur la montre de la jeune femme : 04H49. En descendant elle remarqua qu’elle était revenue à Trigorn. Elle n’eut pas vraiment le temps de réfléchir à cette situation, une main de fer l’entraîna derrière le bâtiment. Les deux elfes noirs qu’elle avait vu plusieurs heures avant, dans l’hôtel, l’observaient en souriant. Elle ne sait comment, elle franchit une porte et se retrouva aussitôt dans une pièce qui ne correspondait pas du tout à l’allure du bâtiment.

-Tu es enfin là ! Cria une voix derrière des caisses d’armes.

Elle reconnue son propre père, les cheveux coupées, toujours ce même tatouage sur le visage et ce visage avec toujours ces expressions indéchiffrable qui faisaient de lui une créature imprévisible de nature. Avec un peu de courage elle se mit droite, fièrement en observant son père droit dans les yeux en fronçant les sourcils. Celui-ci leva un sourcil en la regardant.

-Quoi ? Dit-il alors, j’ai une mouche sur le nez ?

Il fit mine d’enlever quelque chose sur le bout de son nez, d’un geste de la main avant de sourire à sa fille.

-Cryso l’maelthra ma fille, tu es si belle ! Ah la bourgeoisie te va si bien ! Regardes moi cette montre en or ! Fabuleux ! Magnifique ! E..

-Qu’est-ce que tu me veux ? Viens en aux faits..

Cryso l’maelthra de son prénom elfe noir, Rose la dragonne en langage commun, celui de Vesperae, est donc cette jeune femme, riche il y a plus de deux heures et pauvre en cet instant.

-Me couper la parole ? Tu es bien mal élevée ! Mais tu veux des réponses….J’ai envoyé une autre créature te chercher, apparemment et d’après lui tu étais dans une petite maison en compagnie d’un lycanthrope ! Tu es folle ?

-Mais il était une de tes bêtes !

-Ma fille…voyons, tu ne sais vraiment plus ! Ce loup travaille ou plutôt travaillait, pour le démon d’Argelas. La créature qui vous a attaqué était ton oncle Gelwann il était accompagné d’un hybride entre l’homme et le démon.

-Mais quelle est conne ! Hurla une voix une peu plus loin.

Un elfe noir apparut, tenant son ventre entre ses deux mains. Les mains farouchement brûlées, il grimaçait en observant Cryso. Le père de la jeune femme sourit s’avança vers elle en pointant du doigt l’elfe noir plus loin.

-Tu as tiré sur Gelwann alors qu’il voulait te parler..

-Elle a flingué son oncle, Gelmir ! Mais quelle famille de tarée ! Tu m’envoies trouver cette enflure de lycanthrope à la noix et je me fais flinguer par la groluche ! Et bah il est beau l’esprit de famille !

Toujours en grimaçant l’elfe noir de petite taille continua son chemin en jurant tous ceux qui croisaient son chemin.

-Pardonnes le, il a perdu son hérisson, il n’y a pas si longtemps que ça…Une elfe noire va te conduire à ta chambre, manges et reposes toi, nous discuterons demain matin.

Mémoire - Chapitre 1 (4)
Arion 04/08 à 23:59


Et puis, je me suis réveillé. Tout d’abord j’avais été surpris, je pensais vraiment mourir. Peu à peu, je ressentais comme une déception, comme si l’on m’avait volé ma victoire. Je savais, ce n’était pas rationnel mais j’avais vécu les choses ainsi. Un peu de colère, de déception et de la surprise. Puis tout cela s’estompa quand je compris que j’étais dans la hutte de Morkad. J’avais vraiment gagné, il n’avait plus ce dédain dans les yeux. Il ne me craignait ni me respectait mais il était vraiment très curieux de savoir pourquoi un jeune humain mettait tant d’acharnement à vouloir l’approcher.

« Pourquoi, humain ?
- Je veux être un Hucheur. »

Ma réponse le déstabilisa, il rit de bon cœur dans un premier temps, puis se ravisa.

« Va-t-en, petit. On ne devient pas Hucheur par choix, c’est un privilège de naissance.
- Je veux devenir un guerrier. Je vous poursuivrais où que vous alliez pour ça.
- Être guerrier ne veut pas dire être un Hucheur. Mais je ne vois pas pourquoi un Hucheur s’abaisserait à éduquer un humain. Vous êtes faibles et vous voulez tuer les nôtres. Je ne sais encore pourquoi je t’ai épargné.
- Parce que je suis un Hucheur dans mon âme. Parce que je suis né pour le combat et que vous êtes un guerrier.
- Que sais-tu du combat, avorton ? Tu n’as sans doute jamais porté une arme de ta vie, ni tué.
- C’est pour cela que je suis venu apprendre.
- Mais tu es un humain, je n’ai pas de temps à perdre à t’éduquer. En plus, tu ne seras jamais aussi fort qu’un Hucheur. Tu es chétif et tu resteras ainsi, telle est la vie des humains. Tu ne tiendrais pas le coup rien que pour l’entraînement.
- Je tiendrais, vous le savez.
- Rien ne me dit que tu as le niveau pour être des nôtres.
- Je suis prêt à subir une nouvelle mise à l’épreuve si vous le souhaitez.
- Une nouvelle ?
- La semaine que j’ai passé devant votre demeure en était une, vous pensiez que je me découragerais.
- Et pourquoi ne t’es-tu pas découragé ?
- Ça vous aurait fait trop plaisir.
- Tu me détestes à ce point ?
- Non, mais à ce moment-là, vous étiez mon ennemi, je vous ai combattu avec les armes que j’avais.
- Bien, je vais te donner une chance, tu vas aller au sud de ce village et tu vas planter cette lance devant la hutte Brinko.
- Et que se passera-t-il ?
- Brinko en sortira mais ne relèvera pas le défi, il enverra son fils combattre parce qu’il a ton âge. Tue son fils dans un combat régulier et je t’éduquerai.
- Tuer ?
- Tu voulais être un guerrier, non ? Voilà ton premier combat et peut-être le dernier. Le fils de Brinko a ton âge mais il s’entraîne depuis longtemps. Je serais surpris de te revoir en vie après.
- Vous me défiez encore, espèce de gros lézard puant ! Vous l’aurez voulu. »

Furieux, je m’emparais de la lance tendue et je m’empressais de trouver la hutte de Brinko. Les guerriers Hucheurs me voyaient courir dans leur camp mais j’ai la lance, alors ils ne s’en mêleront pas. Voilà la demeure de ce guerrier. Je poussa un hurlement et planta la lance dans le sol et j’attends les bras croisés. Une foule s’amassa autour de la hutte et beaucoup de petits rires se faisaient entendre. Cela m’importais peu. Brinko ouvrait la porte de son logis et jaugea la situation. Il marqua son mépris de l’adversaire en soupirant et rentra chez lui. Quelques instants plus tard, le fils sorti et je comprenais ce que Kadmor Nesh voulait dire. Il avait peut être le même âge que moi, mais il semblait être plus grand et puissant que moi. Mais je le tuerais, je voulais aussi connaître cette ardeur du combat, mon corps brûlait de connaître une telle expérience. Puis à mesure que le fils Brinko se rapprochait la peur m’envahissait, elle en devenait presque palpable. Au lieu d’être paralysé par l’angoisse, je me sentais presque fou de colère et j’avais du mal à me contenir. Je sentais bien que j’avais toutes les ressources de mon être dans cette frénésie de peur et d’impatience.

Je n’avais jamais été en danger et je ne connaissais pas vraiment la peur, j’avais toujours eu une vie heureuse. Mais quelque chose était en train de changer en moi, je trouvais cette peur excitante, stimulante, vivifiante. Le jeune Hucheur saisissais la lance et la jeta au sol. Le combat pouvait démarrer. Je fonçai sur mon adversaire en hurlant et je le frappai, je frappai et mon adversaire fut surpris de ne pouvoir contenir mes assauts alors que j’étais si faible comparé à lui. J’eu déclenché quelque chose en moi que je ne connaissais pas et que je ne pourrais arrêter. Brinko le Jeune commençait à fatiguer et le sang commençait à couler abondamment. Cette odeur de sang excitait encore plus mes sens et ma fureur. Je frappais, je frappais, je frappais… Il ne bougea plus mais je ne l’avais pas fini, il fallait que je le tue. Je ramassais la lance de Mordak et je la lui plantai en plein cœur, de toutes mes forces. Ma victime poussa un cri, puis un souffle, un long souffle, son dernier souffle, mon premier meurtre.

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Philosophe 05/08 à 00:41



L’homme sentit la douce brise touché son visage lorsqu’il atteignit le haut des remparts, son ami Naka l’attendait assis sur un banc de bois a boire de l’eau avec le même sourire moqueur qu’il adoptait toujours même dans les pires moments s’était un grand gaillard fin trentaine mais sa posture trahissait son age il était fort comme un ours mais dans son cœur il n’était qu’un ourson. Seka était ravi de pouvoir revoir son vieux frère d’arme qu’il avait temps aimé avoir a ses cotés lors de sa bataille a la plage du blizzard il réussissait toujours a lui remonté le moral. -Vien boire un bon un bon verre d’eau sa te fera du bien et a ton foi aussi. S’écria Naka. -Tu ne prend toujours pas d’eau de vie a se que je vois. Grogna Seka. Naka pouffa de rire aussitôt suivi de Seka. Seka était un homme début cinquantaine il avait les cheveux gris mais les yeux rempli d’énergie comme ceux d’un enfant et avait souvent un air de défi accroché dans le visage. Il burent en parlant comme si ils ne s’étaient jamais quitté se qui réjouit les deux guerrier. –Seka je sais que tu as pris ta retraite mais j’ai une quête a te proposé mon ami. –Ma retraite n’aura pas durée longtemps a se que je vois allé frère je t’écoute. –Un homme est venu dans mon village demandé l’aide de personne pouvant l’aidé a retrouvé les bandits qui on massacré et pillé leur village et j’ai accepté et j’aimerais que tu sois du voyage. –Tu sais Naka les batailles me manque je suis un guerrier et j’accepte avec plaisir ta demande. –Merci du fond du cœur mon ami. Les deux guerriers se donnèrent la main Seka partit se couché et Naka resta la un bon moment a regardé les étoiles dans le ciel et en pensant qu’il pourrait peut être allé chercher ses deux amis Nel l’homme au marteau de guerre, Lepso le lanceur de javelot et avec eux Seka l’homme qu’on surnommait le lion et lui L’homme grizzli et il sourit a cette idée. Il alla se coucher à la taverne et rêva aux anciennes batailles qu’il avait livrées.
*
Naka se leva avec un léger sourire en se remémorant la soirée d’hier. Il s’habilla accrocha son bouclier à son dos mit son épée dans son fourreau qu’il plaça sur sa hanche, il sortit de sa chambre demanda à l’aubergiste un ver de laid comme il le faisait à chaque matin et il sortit de l’auberge et marcha jusqu'à la place publique. Il marcha regardant les commerce et les marchands essayant de vendre leur marchandise quand un homme vola un femme sans quelle s’en rendre compte, Naka partit à sa recherche pour venir redonner a la jeune femme se quel venait de se faire prendre. Le guerrier déboucha sur la ruelle ou le voleur s’était précipité le voyant Naka lui dit – Toi donne moi se que tu as volé a la jeune femme! Il lui répondit mêle toi de tes affaires et le voleur sortit une dague pour se lancé sur Naka.
Le guerrier para l’attaque et donna un coup de genou dans le ventre de son adversaire, l’homme a la dague grogna et donne un coup d’estoc mais le guerrier le para et lui enfonça sa lame dans l’épaule du voleur qui lâcha l’objet qu’il avait volé et Naka l’attrapa et partit revoir la femme qui s’était fait volé.
*
Seka s’entraînait avec son arme qu’il avait lui-même fabriqué une lance avec comme décoration du poil de la crinière d’un lion qu’il avait tué quand il était gladiateur. Il sortit du camp d’entraînement pour essayé de trouvé son ami Naka qu’il avait revu hier. En tournant le coin de la rue Seka vie Naka buvant dans une gourde, encore de l’eau pensa-t-il.
–Bonjour Naka parle moi un peu plus de ta quête. –Je t’explique! Un homme est venu dans mon village demandant de l’aide parce que son village avait été attaqué pas le peuple des omdas il ont pris enfants femme et tué tout les hommes. Cet homme besoin de guerrier puissant pour aller venger son village. –Alors la quête n’est qu’une question de vengeance pour un homme sans histoire? Coupa Seka. –Non mon ami écoute. Parmi les personnes qui ont été kidnappé se trouve Kalak ton frère et un des nôtres et je ne veux pas qu’il soit torturé et je veux sauvé tout ses gens et en chemin nous irons cherché Nel et Lepso et redevenir ceux qu’on était avant. –Nous ne serons jamais comme nous l’étions avant mon frère nous vieillissons et perdons nos forces et je sais aussi que les bagarres me manque alors j’accepte avec plaisir mon ami. Naka fit un large sourire et dit ¬–Nous partons se soir. ¬¬–Pourquoi ai-je accepté. Grogna Seka en voyant Naka partir presque en gambadant.
*
Sortant de la forteresse ils éperonnèrent leurs montures et partir au galop. –Ou allons-nous maintenant s’informa Seka. –Je vais chercher un homme au marteau de guerre. Dit Naka avec du bonheur dans la voie. –On va cherché Nel, Il doit avoir prit sa retraite il y a bien des années il doit approché de la soixantaine tu sais? – Oui mais il est déjà d’accord avant de venir te voir je suis passé dans son village il doit avoir fini de préparé les provisions et dépoussiérer son marteau, il n’a pas changé d’un poil juste quelques cheveux blancs et Naka se perdit dans ses pensée. –Naka j’ai vu Lepso il y a un mois il a trente-cinq ans et est toujours aussi bon au javelot et il s’est trouvé un autre talent l’épée courte il se débrouille mais il en a encore à apprendre. Naka l’avait entendu mais pas écouté il pensait encore a comment il allait retrouver les omdas il dressait tout les plans dans sa tête même si il savait que le plan ne servirait a rien tant qu’il n’aurait pas vu le campement mais cela l’amusait et le rendait nostalgique
*
Ils arrivèrent au petit village de Bragoul la nuit. Un bruit d’objet qui se fracassait les fie tournés. Lepso se tenait devant deux gros hommes qui avaient des épées

la suite bientot et désolé pour les fautes

piégé par l'ennemi
sokar23 05/08 à 11:38


Sokar était trimbalé de droite à gauche à cause du chemin qu’empruntait la charrette qui l’emportait vers se qui sera son refuge, gracieusement offert par les templiers, et ses deux ennemis. Sokar c’était fait avoir en beauté, lui dont on n’arrive parfois à ne voir que l’hombre mais pas le corps, ses yeux à l’intérieur de son capuchon mais pas le visage, celui qui est recherché et non aimé de tous. Mais il a bien été piégé, pourquoi maintenant ? Une question à laquelle il ne peut répondre. La seule et la bonne c’est de savoir ou il va et comment il peut partir. Personne de son ordre ne sait ou il se trouve et avec qui il a été, il n’a prévenu personne.
Le voici maintenant au font de la charrette, quelques gardes autour de lui, pourquoi en mettre un grand nombre, lui qui peu à peine bouger à cause des liens.

Quelques heures avant cela, deux hommes ont vu la scène, deux êtres en train de se battre, farouchement dans les aires, l’un avait des ailes d’ange et l’autre des ailes noires, déchirées à certains endroits. Ils arrivèrent à distinguer qui était qui, bien évidemment ils avaient reconnu Sokar, celui dont ils ont la charges ou plutôt la protection. Les deux hommes faisaient partie de la garde rapproché, les soldats de la dernière chance parfois. Ils étaient postés un peu plus loin dans des buissons, l’un deux avaient émis d’aller aider le Seigneur démonique, mais l’autre avec un peu de réfection et se dit qu’ils n’auraient aucune chance face à l’ange en face de Sokar. Le démon se battait plutôt bien ainsi que F’lon, l’ange en question, aucun des deux n’arrivèrent à se démarquer ou à prendre le dessus. F’lon avait usé d’un de ses stratagèmes dont Sokar ne se doutait pas. C’est de cette manière qu’Odin est arrivé, sans un mot il tira sans sommation dans le creux du genou du démon, Sokar mis directement l’autre à terre et arracha la flèche sans comprendre et sans attendre. Sans même se retourner il envoya son poignard qu’il tenait d’une main en arrière, pour essayer d’avoir l’inconnu mais il manqua sa cible.

Les deux soldats se regardèrent, d’un aire décomposé, Odin, aidant F’lon et se joignant à un combat, cela ne se peu et ne se doit ! se dirent-ils. Peut être une chance, Sokar a encore peut être une chance. Ce n’est pas se que se disait le démon sur le moment, en train de combattre, aillant de l’eau sacré dans le sang. Il s’affaiblissait de minutes en minutes et il se devait de réfléchir rapidement. C’est à se moment la qu’il se dit qu’un temps plus long s’imposait et qu’il devait se protéger tant bien que mal, c’est alors qu’il fit un mur de feu, ne dépassant pas sa taille. Il prit une fiole et la versa sur les plaies qui avait été faite à cause de l’arme, l’épée de f’lon et porteuse sur sa lame l’eau sacré tant redouté.
Il était protégé mais pour une courte durée, et les deux se mirent à s’acharner sur le bouclier. L’un avec de la magie et l’autre avec des armes. D’après Sokar il n’y en avait un seul qui réfléchissait assez et l’autre ne se servait que de son muscle qui se trouvé dans son bras, et non le muscle de sa tête. L’erreur fut commise par Odin, il se précipita et sauta pour atteindre Sokar. Le démon se mis dos au sol et se protégea en mettant le pied en avant et Jato au dessus de sa tête, Odin fut stoppé net mais le seigneur démoniaque était déjà assez affaiblit pour pouvoir le repousser plusieurs fois consécutives c’est alors qu’il planta son anciens allier avec une lame qui fut enduite au préalable de l’épidémie mais amélioré, une forme qui est un peu plus virulente que celle qui fait rage en se moment. Apres se coup, Sokar ne pu résister à un autre tire de F’lon et le bouclier tombât d’un coup, le laissant à la merci de ses adversaires.

Les gardes ne pouvaient que contempler la future capture, quand un sifflement résonna dans la plaine, c’est alors qu’ils virent un cheval arriver au galop, mais vu la couleur ce ne pouvait pas être Eclaire de feu et ils le regardèrent passer devant eux pour rejoindre le démon. Odin ne fit pas dans la délicatesse et mis le cheval à terre sans la moindre compassion. L’espoir de se sortir de se mauvais pas c’est envolé avec l’âme de l’animal et il se rendit a l’évidence, il sera capturé par les deux être et emmené dans un endroit ou il sera sûrement jugé .

Un coeur vidé.
Hariei 05/08 à 17:56


Quand on vit dans la solitude, il y a parfois des moments où il faut se vider le coeur ... En l'écrivant, je me suis vidé le coeur et mes larmes ne cessaient de couler. Mes yeux ne cesseront de se baigner dans ces larmes de sang jusqu'au jour où je t'avouerai mon amour. En lisant ce poème, peut-être que tu comprendras ce que tu vaux à mes yeux ... Je ne survis que pour toi, j'espère qu'un jour je te trouverai ...

À tous les jours.
Je te vois.
L'ange qui est devant moi.
C'est toi.
Tu es si belle.
Je ne sais pas si "belle".

Est le bon terme pour te décrire.
Mais le martir.
Que je vis.
Ne fait pas parti d'une vie.
Car c'est de la survie.
Je survis pour te voir.
Sinon, il se metterait à pleuvoir.

Éternellement.
Car ça sera une pluie d'amour.
Et mon amour pour toi durera toujours.
C'est-à-dire, éternellement.

Je ne te connais pas.
Mais déjà.
Je me sacrifierai.
Pour que ta vie ne finisse jamais.
Là-haut, je pourrai te regarder.
Je pourrai ainsi veiller.
À ce que ta beauté.
Soit toujours aussi appréciée.

Tes yeux.
Me rappelleront les cieux.
Ta voix.
Me guidera vers ma voie.
Ton coeur.
Me donnera de la chaleur.
Qui me permettra d'être à l'heure.
Pour te fixer.
Et t'apprécier.

J'aimerai te connaître.
Tu es ma raison d'être.
Tout dépend de toi.
Et ce que ton coeur te dira.
Je ne peux rien prédire.
Mais mon avenir.
Dépend de tes dires.

Si tu as besoin de moi.
Je serai toujours là pour toi.
Si on jour tu aurais à pleurer.
Ne te demande pas pourquoi j'ai une douleur immodérée.
C'est mon âme qui se laisse.
C'est mon coeur qui se blesse.
Normal, car mon coeur, c'est toi.

Je te nomme ainsi.
Car on a toujours dit.
Que sans coeur, on ne vit pas.
C'est la même chose pour toi.
Si tu ne serais pas là.
Je ne vivrai pas.

Quand ma vie s'éteignera.
C'est quand ton coeur cédera.
J'ose espérer que mon amour.
Sera completé un jour.

Je profite de chaque moments que je te vois.
Pour la simple raison que je suis dépendant de toi.
À chaque fois.
Je pense à toi.
Je rêve à toi.

J'ai maintenant la foie.
En moi.
Que je peux obtenir.
Quelqu'un à chérir.

Tu es ... mon avenir.

Poème écrit par Hariei.

Elles et eux
Balbuzard 06/08 à 12:41


Un message sur un morceau de parchemin,
Deux traits rouges croisés en une croix,
Un signe qui montre le chemin,
Mais quelle est la bonne voie ?

Les pirates sont avides de richesses,
Et une croix porteuse de promesse,
Peut facilement les persuader,
Que ce qu’ils cherchent est sous leur nez.

L’amitié n’est qu’un simple mot,
Facile à couper et à oublier,
Car dans l’homme vit des maux,
Qu’il peut malheureusement écouter.

Donnez donc à ces pauvres manants,
Quelques pièces oubliées dans une poche,
Et gardez cette phrase dans votre caboche,
La fortune vient en dormant.