<<Reccueil des textes rp>>

Imprudence - 2 -
Immobile, bien droite, la tête légèrement penchée en avant, les yeux dans le vague ou fixant un point invisible, tout son corps était détendu et une étrange expression de sérénité se lisait sur son visage où l'on aurait presque pu distinguer un sourire.
Une seule crispation : celle de ses doigts qui enserraient avec vigueur le pommeau de son arme.

On ne la lui arracherait pas à moins de prendre sa vie avec."


Peut-être déroutés par le calme de leur proie, les brigands mirent quelques secondes avant de se décider à attaquer, et eurent le bêtise ou l'arrogance de ne pas tous le faire en même temps.

Un premier s'élança. Trop lent. Elle l'esquiva plutôt facilement en faisant simplement un écart et en pivotant un peu sur elle-même pour se retrouver dans le dos de l'homme. Son coup, porté dans le vide, lui fit perdre l'équilibre et Mei l'aida dans sa chute en le frappant du pommeau de son épée à la base du crâne.
Et d'un !

Au moment où un deuxième homme se ruait, seul, sur elle, Mei ne put s'empêcher de sourire intérieurement en pensant que leur fierté masculine mal placée risquerait de leur coûter la victoire.
Elle l'évinça de la même manière que le premier. Le ridicule avec lequel celui-ci s'écroula amusa la jeune femme, ce qui – semble-t-il – ne plu que moyennement aux autres.
Ils étaient encore trois.

Elle s'immobilisa à nouveau. Si eux étaient assez idiots pour faire la même erreur que leurs deux compagnons en la sous-estimant uniquement parce qu'elle était une femme, elle ne voulait pas gâcher sa seule chance de l'emporter en se montrant elle-même trop fière… Elle évita donc de trop relever la tête et d'être tentée de les défier du regard (même si elle en mourrait d'envie).
Ses adversaires reformèrent un cercle autour d'elle et le refermèrent progressivement en s'approchant tous les trois en même temps.

Elle esquissa un sourire. "Pas si stupides…"

Le situation devenait compliquée.

Elle ne pouvait affronter les trois en même temps.
Si elle décidait de se concentrer sur un seul, les deux autres auraient tout le loisir de l'attaquer comme bon leur semblerait et pour défendre leur compagnon, ils lui prendraient sans hésitation la vie.
D'un autre côté elle ne pouvait pas rester immobile à attendre de voir quel sort ils lui réservaient, qui de toute façon ne devait pas être bien loin de l'issue qu'elle imaginait si elle choisissait d'en attaquer un.
Elle leva alors son épée – feignant de vouloir combattre l'homme qui se trouvait en face d'elle – et fit un pas de côté pour se rapprocher du bord de leur étreinte, espérant ainsi pouvoir voir les mouvements de ses trois assaillants à la fois et peut-être pouvoir s'extirper du cercle qu'ils formaient.

Elle n'en eut pas l'occasion. Alors que son bras se levait et qu'elle s'écartait sur la droite, une douleur vint lui déchirer le haut du dos et lui arracha un cri. Elle se retourna brusquement vers son agresseur qui affichait une expression de satisfaction évidente, alors qu'elle sentait son sang s'écouler d'entre ses omoplates puis le long de son dos, pour finir par rougir ses vêtements.

Elle pensa à toutes les questions auxquelles elles n'avait pas encore trouvé de réponses, à tout ce que la vie pouvait apporter, à toutes ces choses si importantes qu'elle n'avait pas encore vécues...

Elle sourit en pensant que jamais personne n'avait pu lui donner tort sur certains points, malgré tout ce qu'on avait pu lui assurer, et que maintenant sans doute, plus personne ne pourrait le lui démontrer.
Elle souriait, comme elle l'avait toujours fait, comme si elle était satisfaite qu'on lui donne enfin raison.
Personne n'aura donc jamais réussi à comprendre que ce sourire là n'était pas de la satisfaction, et qu'au contraire elle n'avait jamais rien souhaité plus fort que de se voir prouver qu'elle se trompait.

Elle l'avait toujours espéré mais désormais cet espoir la quittait doucement, sortant de son être par cette plaie, comme ce sang qui s'écoulait lentement.
De : Mei 15/01 à 19:52

Hrp- Ben voila je reprend du service =x pour voir les autres épisodes c'est juste ICI!



Tome 2 - Le nouveau monde



Chapitre 4 : Sommeil profond


Pas si loin que ça de Vesperae et Harroka, il existe un groupement d'îles qui porte le nom d'Origine. Cet endroits est très peu connu par la population des deux autres continents mais étrangement la grande majorité des capitaines de bateaux savent ou sont ces îles, mais aucun d'entre eux ne voudras vous y amener, sauf si vous avez les bon arguments pour les convaincre. Il existe un lien a la fois fort et très discret entre Origine et Vesperae, un grand secret gardé très précieusement. Notre histoire sur Origine commence dans une petite ville rayonnante de vie du nom de Berath. Quelque chose en particulier attire l'attention lorsqu'on regarde les habitants, leurs ailes. Une très grande majorité d'entre eux appartiens a la race des anges. Bien que les humains soient peu nombreux, ils sont quand même présent. En plein centre de la ville ce dresse une grande tour blanche qui semble s'étendre jusqu'aux nuages. Elle est gardé par trois soldats habillés de façon différente ce qui n'est pas commun. L'un d'eux porte une armure bleuté, le deuxième porte une simple tunique verte et le troisième porte fièrement son armure rouge. Une personne viens alors déranger cette scène, c'est une jeune ange. Elle a de petites oreilles pointu et de grands yeux pleins de vie. Elle se dirige d'un pas pressé vers l'entré de la tour et tombe face à face avec les trois garde qui lui bloque volontairement le chemin. La jeune femme, même si elle semble agacée, leurs demande poliment de lui céder le passage mais les gardes refusent en disant que seul la nouvelle gardienne de la tour et son entourage peuvent entrer. L'ange devant eux agite les ailes de colère et s'obstine a vouloir entrer. Les trois hommes s'échange un regard et celui a la tunique verte lui demande pourquoi elle veut entrer. Le jeune femme devient rouge de colère et finit par laisser sortir sa frustration.

"Parce que c'est moi la nouvelle gardienne de la tour!"

Les gardes ne disent plus un mot, l'un d'eux avale sa salive de travers quand il entend cette phrase. Rapidement ils s'inclinent devant elle et s'excusent plutot deux fois qu'une. Mais celui a l'armure rouge fait l'erreur de penser tout haut "Il faut avouer que vous n'avez pas trop l'air d'une gardienne." ce qui lui attire un regard noir de la part de ses compagnons d'armes. Craignant le pire, le soldat a l'armure rouge demande pardon mais cette phrase semble avoir amusé la jeune gardienne de la tour plutôt que de l'avoir vexée. Elle lui sourit avant de reprendre sa marche, les gardes s'écartent aussitôt et elle peux enfin franchir les portes de la tour blanche. Elle est aussitôt accueillit par une dame qui lui donne une parchemin qu'elle déroule sur le champ, c'est une liste de noms. Elle se met lentement a lire mais l'autre dame interrompt son élan en lui posant une question.

- Vous avez eu de la difficulté a entrer dame Celeste?
- Un peux, mais ça ne ce reproduira pas. La liste est plutôt courte, ça tombe bien pour mon premier jour.
- Courte certes, mais nous en avons quelque un de très spécial.

Celeste relève les yeux et lui demande en quoi ils sont différent des autres. La dame lui répond tout simplement qu'elle verra par elle même le temps venu et cette réponse semble satisfaire Celeste. Le duo se met alors en route vers les escaliers et ils montent deux ou trois étages pour arriver dans une pièce très spacieuse ou sont aligné plusieurs lits dont certains sont vide mais dans d'autres on peux voir des personnes qui donnent l'impression de dormir. Une servante est aussi présente et viens dire a la gardienne que "Plusieurs des pentagrammes sont vide." avant de disposer pour laisser les deux femmes seul. Celeste s'approche du lit occupé par quelqu'un le plus proche et se met a le scruter du regard, elle tend ensuite la main et tourne la tête du dormeur de coté révélant un tatouage en forme de soleil noir sur sa joue. Celeste tourne ensuite la tête vers son amie en disant "En voila un qui devra travailler dur pour avoir son pain." et la dame approuve en faisant un signe de tête. La gardienne lâche la tête du dormeur qui n'a même pas broncher et va près d'un autre dormeur, une femme cette fois. Le duo commence par chercher quelque chose du regard sur le corps de la dormeuse mais ne semble pas trouver cette chose alors Celeste tend a nouveau une main et lui tourne la tête mais elle n'a rien sur les joues, puis elle regarde sur le dos de ces mains et relève la couverture pour vérifier son ventre mais toujours rien. Après avoir remis correctement la couverture sur la dormeuse, Celeste qui n'a plus d'idée demande a son amie de l'aider. Celle ci prend un petit moment de réflexion avant de se lancer, elle agrippe la couverture par le bas du lit et la soulève de façon a dégager le bas du corps. Ensuite elle montre a Celeste une marque sur la cuisse de la dormeuse. La gardienne regarde très attentivement la marque avant de s'exclamer "L'araignée noir du Sanctarim! Quel chance." Puis elle remet la couverture en place. Les deux femmes font cette vérification sur plusieurs autres dormeurs et se sont toujours les trois même marque qui reviennent : Un soleil, une croix au bouts pointues ou une araignée. Tous de la couleur noir mais jamais au même endroits sur le corps. Alors qu'elles sont entrain de vérifier un autre corps un bruit de porte les surprends et elles se retournent rapidement. Elles voient alors deux hommes entrer en tenant un corps enroulé dans des draps. Ils le dépose sur un lit, lui enlève les draps et le cache sous la couverture du lit. Pendant que l'un des hommes sort l'autre s'incline devant Celeste avant de lui parler.

"Je suis désolé de vous déranger, mais il n'y avais pas de place aux autres étages et nous ne voulions pas qu'il reste trop longtemps la bas sinon il allait se réveiller et c'est bien trop tôt."

La gardienne de la tour lui fait un signe de tête et l'homme s'en va d'un pas presser. Celeste regarde alors le parchemin sur lequel plusieurs noms sont écrit et demande a son amie si elle peux l'identifier. Celle ci n'a même pas besoin de s'approcher du lit et pointe aussitôt un nom sur la liste. La gardienne regarde avec étonnement le nom puis le corps, elle plisse les yeux un moment et tourne la tête vers la dame avec un air interrogateur et lui dis "Gabriell de Sarosa? Tu es sure?" et son amie lui répond qu'elle en est certain puisqu'elle l'avais déjà identifier plus tôt pendant la journée dans la grande salle. Celeste ne la questionne pas plus et s'approche du corps de Gabriell allongé sous les couvertures et le fixe un moment. Puis elle lui prend une mains et regarde la marque tatoué a son dos. A ce moment elle repense a ce qu'elle a lu sur le parchemin et tourne les yeux vers l'autre femme.

- Dis moi, Sarosa, c'est a Vesperae non?
- Oui, un peut au sud du continent je crois.
- Quel dommage.. Il aurait mieux fait de naître ici a Origine.

Son amie ne répond pas a la dernière phrase de Celeste qui pousse un long soupire avant de se redresser. Elle ouvre ensuite la bouche pour dire quelque chose mais encore une fois quelqu'un entre dans la pièce. La gardienne aime de moins en moins ce genre de visite mais elle écoute quand même calmement ce que la servante lui dis. Apparemment une personne de haut rang est venu voir Celeste pour une raison urgente. La gardienne laisse donc son amie auprès des dormeurs pendant qu'elle se rend au rez-de-chaussée. Quand elle arrive en bas, la gardienne se retrouve face a un homme ou peut-être un ange qui ne montre pas ces ailes. Il porte une armure de couleur bleu qui semble avoir été fait sur mesure pour lui et ces cheveux assez long sont étrangement d'un bleu très clair, presque blanc. Celeste semble le reconnaître, tout de suite elle prend un ton froid et sec en lui disant "Toi de haut rang? Laisse moi rire!" en croisant les bras. L'homme lui sourit et regarde autour de lui, l'intérieur de la tour blanche ressemble a celui d'une grande église. Il n'y a pas de fenêtres, seulement des vitraux représentant parfois une scène bien précise. Toute les personnes travaillant dans cet endroit sont habillé de blanc. Mais pendant que l'homme observe la décoration, Celeste s'impatiente et lui demande ce qu'il est venu faire ici. L'homme tourne son regard presque vide d'émotion vers elle et lui répond qu'il est venu chercher ce qui lui reviens de droit. La gardienne fronce les sourcils et lui répond sur un ton très autoritaire.

"Premièrement ce n'est pas a toi que ça reviens de droit et deuxièmement, ici c'est moi qui décide alors tu vas me faire le plaisir de retourner chez toi et de patienter jusqu'a ce que tout soit prêt."

L'homme en face d'elle perd son air neutre pour un visage contrarié. Il fait vivement demie tour et quitte la tour sans dire un mot, Celeste pousse un soupire de soulagement, elle sait qu'elle ne pourra pas retenir l'homme encore bien longtemps et qu'il finira par avoir ce qu'il veux mais au moins elle viens de gagner un peux de temps. Elle reste un moment au milieux de la salle a réfléchir a tout ce qui ce passe dans cette tour, au système dont elle commence a douter. Mais ce n'est qu'un doute, une émotion et il faudra bien plus que ça pour faire changer les choses.


A suivre..


Gabriell
Ange
De : Gabriell 16/01 à 04:07

Cinquième lettre
Mon Aimée,

Chaque jour qui passe me rapproche un peu plus de toi.

Chaque jour qui passe, je découvre une nouvelle preuve de cette parenté entre toi et Andaria, ma terre d'exil, mon pays d'adoption.

Illusion, fantasme ? Peut-être. Peut-être que je l'imagine, cette étrange conscience protectrice, dont je perçois la présence derrière la majesté de ces arbres, l'harmonie du chant des ruisselets, la quiétude d'une faune aussi riche que paisible. Mais qu'il est doux de seulement rêver que cette conscience, c'est la tienne !

M'as-tu pardonné ?

Peu à peu, j'arrive à le croire.

Il est d'autres similitudes entre Andaria et toi. Ce pays est désert. Personne ne traverse sa vie foisonnante. Voilà plusieurs semaines que j'ai accosté ici, et je n'ai rencontré nulle âme qui vive au cours de mes nombreuses explorations esseulées. Andaria est abandonnée, isolée dans les bras de la Nature, peuplée seulement d'animaux dont la grâce égale celle des branches vêtues de leur verdure, qui s'enchevêtrent en courbes vivaces et murmurantes.

Elle chante. Elle parle. Elle appelle. Elle se fraye doucement un chemin vers les cœurs les plus endurcis.

Cette terre a été habitée, autrefois. Au cours de mes pérégrinations, et à plusieurs reprises, j'ai découvert des ruines. Trop justes dans leur disposition pour que ces vieilles pierres ne soient pas les vestiges de quelque construction passée, humaine ou autre. J'essaie de m'imaginer les habitants d'un tel pays merveilleux. Sont-ce donc leurs fantômes que j'entends murmurer, la nuit, à mon oreille ? Que leur est-il arrivé ?

Et il y a cette stèle, loin au nord, recouverte d'un lierre sauvage. Érigée au sommet d'une colline ouvrant sur la voûte céleste, elle m'a longtemps intrigué. Derrière le rideau naturel du feuillage, la pierre conserve les traces d'une écriture ancienne. Des caractères familiers, qui ressemblent étrangement à un ancien dialecte de Vesperae. Juste un nom, "Kanaan". Que signifie-t-il ?

Comme toi, Andaria restera à jamais mystérieuse. Je me sens fébrile quand je pense aux splendeurs encore cachées qu'il me tarde de découvrir...

Aujourd'hui, j'ai décidé de ne plus t'écrire. Ces lettres n'allègent pas les regrets, elles entretiennent les remords. Au cours de ces dernières semaines, tu es devenue le seul souvenir issu de ce passé que j'essaie d'oublier. Je ne t'efface pas de ma mémoire, cela me serait impossible, même si je le voulais. Je préfère désormais m'adresser à toi en parcourant les bois d'Andaria, en caressant ces arbres millénaires, en communiant avec l'esprit qui règne sur ma nouvelle terre d'accueil.

J'ai décidé de vivre encore, en perçant les mystères de ce monde enchanteur.

J'espère y finir mes jours. Je serai seul, certes, mais loin de la société des hommes qui m'a si facilement corrompu.

Et tu brilleras toujours, loin derrière, mais avec une intensité telle que tu éclaireras le chemin devant moi.

Car, entre Andaria et toi, restera toujours une différence.

Andaria est vivante. Mais toi, tu es morte.


Lagadorn.
De : Lagadorn 17/01 à 18:04
(Fin de la dernière page de texte que j'ai pu récupérer, j'passerais à la prochaine demain, *va pieuter x_x*)

Bonjour,
Je pose ici mon texte rp en attendant de faire la suite...

Enigmatique , insondable , incompréhensible , pour les autres autant que pour lui-même AHURU *âme perdue*, comme ont décidé de me nommer les anciens.

Il n'y a que peu de temps que je connais ma véritable existance en ce monde.
En effet ,il y a de cela 72 lunes basses une apparition changea ma vie à tout jamais.

Alors que j'errais dans les bois à la recherche de plantes afin de preparer diverses potions et autres médicaments une âme étrangere à la mienne pris possession de ma personne.
Pris de panique je decida d'en parler tout de suite aux anciens de ma tribu.

Lors d'un rite initiatique les shamans me firent absorber diverses plantes afin de pouvoir entrer en connection avec l'âme qui a pris place en mon corps.
Je n'ai aucun souvenir de cette soirée mais les anciens m'ont devoilé ce que j'avais à savoir.
Cette âme appartenait à un guerrier parti trop tôt au royaume des morts.

Apres des semaines d'errance je fini par rencontrer un jeune voleur pres à m'aider afin d'en finir avec ce probleme d'âme , il s'appelle Nad Exaral.
C'est apres avoir rencontré the blackvoleur qu'avec Nad , nous decidâmes de rejoindre la guilde Tears*Point.
Je trouva dans cette guilde des personnes m'offrant leur aide afin de liberer cette âme qui me hante jour et nuit.
Depuis je porte constamment une amulette que m'a donné Hydromel. Elle a confectionné ce collier avec 3 runes:
Ur : rune de la force, pour qu'elle m'aide à lutter.
Eolh : rune de l'esprit et de la volonté, pour que mon esprit ne s'affaiblisse pas.
Daeg : rune du jour, pour que je puisse réussir à en savoir plus sur cet esprit ancien.

Une journée de plus à courir le vaste monde de Vesparae avec mon fidéle ami,mon ombre, Nad Exaral.
Courir ce monde tellement étrange et mystérieux.
Courir ce monde à la recherche de la sphère de vie.
Courir ce monde à essayer de retrouver mon âme.
Nad me fait l'effet d'être intouchable par la fatigue, la peur, l'angoisse.Rien ne semble l'affecter.Chez lui le doute n'existe pas.
Sa presence me rassure, j'ai l'impression de le connaître depuis le jour où la nature m'a fait apparaître sur son sol.
Apres plusieurs heures de marche on decide de se poser à l'ombre d'un magnifique arbre.De cet arbre émane une sensation de bien-être que je n'avais ressenti jusqu'à maintenant.
Le soleil se couche, laissant apparaître un ciel d'une beauté inimaginable.Un voile rosâtre semblait recouvrir les quelques nuages eparpillés sur la voûte celeste.Des trainées de poussière verte parcouraient le ciel de part en part laissant derrière elles des traces qui seraient gravées à tout jamais dans ma mémoire.
Sur cette image envoutante nous nous abandonnons dans le sommeil...


Ca y est, le royaume des rêves m'ouvre ses portes.
A chaque passage dans ce monde mes sens semblent inhibés au profit de ceux d'un autre, serait-ce la presence de Nad qui me donne ce sentiment ou bien l'essence presente malgré moi de cette âme guerriere.

-Le rêve:
J'évolue dans un environnement mystique où le sol me donne l'impression d'avoir une consistance aléatoire. En effet, en fonction des mètres parcourus mes pas s'enfoncent dans le sol sans pour autant qui je ne puisse pas progresser alors que par moment la terre est plus dure et consistante que la plus solde des roches existante.

Mon fidèle ami, mon ombre, lui ne me parait pas troublé par ce milieu instable. Il me suit sans un mot ni même un regard, me protégeant d'une aura malsaine qui rôde en ces lieux étranges.
La sensation de n'éprouver ni faim, ni soif me trouble quelque peu, lors de mes derniers songes ces sensations étaient tout de même presentes à mon esprit.

Laissant de côté ces questions de pure methaphysique, je m'engage dans une plaine magnifique emplit de couleurs chaleureuses et de plantes dont la diversité me fait tourner la tête.

Je ne sais pas s'il existe des termes pour exprimer la beauté de cet endroit, l'herbe pourtant si simple passe par une dizaine de nuance de vert differents.Le soleil d'une couleur or si pur repousse la moinde obscurité, sa chaleur rechauffe tout mon être sans être pessente ni etouffante.
Serait-je arrivé à l'endroit où les anciens pensaient que je pourrait éclaicir le mystere de mon âme ?

Je me laisse hypnotiser par la magnifiscence de cet endroit, ce paradis. "Ahuru..."
L'air que je respire "Ahuru..."
est comme une drogue, si bon, tellement delectable "Ahuru..."
que rien ne peut me faire decrocher "Ahuru..."
du bien-être que je ressent. J'avance vers une arbre dont les branches "Ahuruuuuuuuuu..."
sont fournis de fruits divers et variés, aux couleurs chatoyantes, aux formes appétissantes. Pourtant j'ai l'impression que quelquechose, une presence, une voix me met en garde, qui ? Quoi?
N'écoutant que l'environnement et non la raison je prends un fruit "NON..." .

Mais...que..? tout se trouble autour de moi ces couleurs si vives à l'instant s'obcursissent, la lumiere du soleil devient rouge, l'herbe deperit au contact de mes pas, tout se meurt.
Cette voix que le charme de ce lieu, que je sais maintenant maudit, a etouffé devient clair, mon dieu c'est celle de Nad. NAD
Je me retourne et je le voit, seul, entouré de créatures que mêmes les pires légendes narrées par les anciens ne semblaient pas connaître.
J'essai de sortir mon arme, de bouger, courir vers lui, l'aider mais rien, aucun gestes, je suis paralysé, inutile tel la plume face au vent.
Je n'ose decrire ce qu'il se passe, trop de sang, de douleur, de haine. Mon meilleur ami, mon frere est en train de mourir et je ne peut que rester là immobile, condamné à voir ce massacre sans pouvoir intervenir. Ce n'est pourtant pas la peur qui bloque mes gestes, c'est comme si les informations données par mon cerveau n'arrivent pas aux muscles.
Soudain une des bêtes apparaît juste derriere Nad, je crie, j'essai, mais rien, aucun son ne sort de ma bouche, cet immonde monstre plante ses griffes dans le dos et la nuque du seul être qui compte pour moi, j'aurai donné ma vie pour lui, j'aurai tué pour lui mais il n'est plus...

-Nooooonnnnn!!!
Je me reveille, ouf, tout cela n'était qu'un cauchemard.
Je me leve et regarde du coté de la couverture de Nad...
Vide, je m'approche et la touche, elle est encore chaude, la chaleur de sa presence mais aussi la chaleur du sang, cette odeur ne trompe pas, un mélange de fer et d'humidité, caracteristique du fluide nous permettant de vivre.Je l'appelle, le cherche des heures entieres, des jours qui me semblent être une eternité...Seul, je suis seul...

Une nuit bien triste
PatateShow

Une nuit bien triste


La nuit se couche sur trigorn. Les braves gens rentrent chez eux. Les enfants sont couchés. Il ne reste que brigands, rôdeurs, et autres créatures de la nuit. PatateShow est dans une taverne. La mélancolie le frappe. Lui qui ne boit jamais d’alcool est pris d’une soudaine envie de bière. Un première puis une deuxième, puis trois. L’alcool fait don effet et notre jeune grenouille ne sait plus où elle est. Elle rencontre un elfe noir. Elfe*de*l’ombre. Une rencontre qui aurait dut terroriser le petit être. Mais voila aujourd’hui notre ami est ivre.

« Hey toi l’elfe !!!!! Oui toi !!!
Je te défie quand tu veux. »

L’elfe accepta pour un duel, mais plus tard.

De retour à la taverne, la grenouille ivre se rendit compte de sa bêtise. Et comme on dit il faut boire pour oublier. C’est ce qu’a fait notre ami. Bière après bière, chope après chope. Le pauvre ne tenait plus debout et s’écroula par terre. Le petit être étant neutre, était la proie d’être mal intentionné. Il murmurait dans son sommeil :

Démonio… Qui es-tu ???
Sors d’ici. Nan pas mes parents….
Demonio !!!

Il répéta ceci durant toute la nuit sans cesser. Il était devenue la proie du maître démon, du malin, celui dont on ose prononcer le nom. Le lendemain son visage était changé. Des cernes sous les yeux, un front plissé, un regard vide. Certaine personne ont émis l’hypothèse de la gueule de bois, mais personne ne voulait s’avouer la vérité.
Une nouvelle ère commence pour PatateShow.

Le jeune vit partir
Akrak 18/07 à 08:57


Son ami. Un véritable frère rallié a la cause de......

Des larmes de tristesse, d'incompréhenssion.

Tu as choisis ta voix, et moi le mienne. Nous voilà désormé ennemi.

Et il s'en alla sans un regarde, mais avec de nombreuses pensées.

[hrp: Vu l'état de PatateShow il ne pourra plus assurer la maintenance des textes pseudo humouristique. C'est Akrak qui s'en chargera. Ne vous inquiété pas c'est toujours le même gars derrière son écran]

Le défi de l'Ange.
F'lon 18/07 à 01:58

Fénélon survolait les terres désolées de la plaine chaotique, se dirigeant vers les bois des illusions. Il volait très haut et rapidement, poussé par une force et une volonté immense. Son coeur battait à nouveau comme autrefois, comme lorsqu'il combattait les démons. Il était redevenu ce guerrier qui provoqua tant de troubles et se fit nombres d'ennemis.
Il n'avait plus combattu depuis longtemps, peut être l'avait on oublié mais lui attendit son heure pour revenir, et elle était venu à présent.

Il s'arrêta haut dans le ciel, bien au delà de la portée de tout projectile, là où la température est bien basse contrairement à la surface.
Il généra une sphère de lumière, se concentrant longuement dessus, la modelant dans un but précis. Il l'envoya en l'air et celle ci eclata, produisant un puissant éclat de lumière qui alerterait la forteresse de l'Ordre Noir.

Puis de nombreuses explosion multiplièrent les éclats fortement lumineux, mais cela n'avait rien d'aléatoire, cela écrivit un message éphémère dans le ciel sombre.
Ce message disait simplement.

Gare à toi Liche... Gare à toi Seigneur Démoniaque... L'Ange s'eveille à nouveau...

Les particules de lumière se concentrèrent alors denouveau en un point avant d'exploser denouveau, formant le symbole de Larme d'Ange, la signature de Fénélon.
Venin comprendrait, Sokar lui, ne saurait que peu de temps après ce qu'il se passait... Mais les deux êtres devront subir les conséquences de leur actes passés... Devront subir le courroux de l'Ange qui s'éveille.
Il n'eut alors qu'une pensée.

La chasse reprend chère Liche, la chasse reprend...

Khuzdul
Elfe de l'Ombre 18/07 à 11:28


Ce matin, il observait du haut de la grande montagne d’Ibrin, les habitants du village.
A ses côtés des elfes noirs armés d’arbalètes et de cimeterres. Dans son dos, l’arc de Narthe, un objet divin devenu le symbole des elfes noirs de la Croisade, une raison de se battre, pour le maître des bêtes et pour beaucoup d’autres comme lui.

Mais les humains ne subiraient pas son envie de tuer.
Hormis ceux qui montaient actuellement la montagne, encore des aventuriers que des sentinelles avaient remarquées depuis des heures déjà. Ils devraient arriver au village des Telguns dans quelques minutes, les elfes noirs seraient en embuscade, certains, sous une couche de neige, une peau de Grizzly protégeant leur corps, d’autres seraient derrière des arbres.

Voilà qu’ils arrivaient, trois hommes. Gelés par le froid.
Les elfes noirs étaient en position, les armes pointées, ils attendaient le signale.
Un ours sorti d’un bois, la gueule grande ouverte. Ne pouvant esquiver la masse rapidement, à cause du froid, un des trois hommes tomba sous son poids. Cherchant désespérément son épée alors que l’horrible bête martelait son visage de griffes avant de lui attraper la gorge et de la broyer.

La flèche du maître des bêtes traversa la plaine, pour se figer dans le crâne d’un deuxième aventurier. Personne ne pouvait survivre à une arme divine. Les elfes noirs en embuscade transpercèrent le dernier aventurier de plusieurs carreaux. Raid rapide, personne ne se soucierait d’aventuriers perdus dans la montagne.

L’ours mangeait son repas, le maître des bêtes s’approchant de lui et lui donnant une petite caresse amicale sur sa grosse fourrure. Tous les elfes noirs traînèrent les deux autres cadavres, traversant le village des Telguns, puis une plaine gelée…Pour balancer les corps dans une mine où d’étranges petits dragons vivent.

[Reposté]Rp sans nom
Ichikurosaki 19/07 à 12:39


La vie ou la mort...
Un choix difficile...
Que prendre...Que prendre...?
Tout s'embrouille dans mon esprit...
Je vois un simple tunnel de lumiere,tout le reste est flou...
Des voix se mélangent dans ma tete...
Je ne sais plus quoi penser.Tout est brouillé par ma vue,mes sens...
D'apres mon toucher,je suis dans une grotte plutot humide...
Une pierre dure compose le sol.
Je me relève,péniblement...
Qu'est ce que je fais ici?
J'ai perdu toute notion du temps...
J'ai perdu tout mes souvenirs...
Je suis engourdi par le froid...
Péniblement,je fais quelques metres,ma tete me faisant mal...
Je me pose des tas de questions...
Je vois l'entrée de la caverne quelques metres plus loin...
Je reussis a parler,ou plutot balbutier ces mots...
"-Il y a quelqu'un?"
Personne ne repondit,excepté mon echo.
Je ne sais pas ou je me trouve,comme je m'apelle,et je me sens bizarre...
Très difficilement,je sortis donc de la grotte ou j'etais...
Très vite,ma vue repris son cours normal.
Je voyais désormais que j'etais a coté d'un manoir,dans une jungle...
Tout a coup,j'entends une voix...

Qui est ce?
Ou est cette personne?
Est elle dangereuse?
Je n'avais aucun moyen de defense,et face a cette amnésie,je ne pouvais rien faire...
Me voila perdu dans une jungle,a la recherche de mes souvenirs,sans disctinctement savoir ce que j'allais faire en premier...

A suivre

Prière Druuchi, Drow, Elfe noire...
Rere'le'Hippy 19/07 à 14:56


Vendui étranger. Vous vous approchez doucement du socle portant un livre. Cet ouvrage ancestral, aux écritures infâmes, d'après les humains, sont les prières elfes noires... Voici







Kssahel Kaermener Haerdiksa...

Pour mes frères Tombés...

Kssahel Narka Helbëner...

Pour les terres ensanglantées...

Kssahel Mona Cimaterrka...

Pour ma Cimeterre...

Trakar Ar Rowa Keisha Humarka!

Mort au Roi des Humains!

Keshrah Naerker DEMONIO!

Gloire au Dieu Démonio!



(Qu'en pensez vous? devrais-je continuer ?)

La révoltes des loups (1seule partie/mon rp)
Murtagh 20/07 à 20:44


Mon histoire débute le Sanfio 6 Drane de l'an 1200 sur la terre de Vesperae. Un joli continent, où de nombreuses races vivaient en paix.


Les hommes, avide de pouvoir et de richesse, ne pensant qu'a eux.
Les elfes, les êtres les plus sages et respectés de la terre Vesperaenne, qui ont la sagesse de leurs anciens et un mental si prometteur...
Les nains, vivant sous leurs montagnes, dégorgeant ces dernières de toutes ses richesses, se préocuppant guère des nouvelles de leurs terres.
Les barbares, Les hommes venant du nord, pillant certains donjons à la recherche de gloires et de conquêtes.


Mais personnes ne se préocuppaient des loups...


Ces bêtes étaient loin d'être de gentilles frimousses. Elles étaient capable de tuées, de tranchées, et de massacrées, lorsque ces dernières se sentaient en un certain danger, menaçant leurs espèces


Cependant, certains humains les chassaient, les tuaient. Demandés vous pourquoi? Les humains sont si ignobles à l'égard de ces bêtes.


Cependant, une révolte allait avoir lieu...


Le 5 Mortis de l'an 1220 connut alors l'effet ravageur des loups, des loups garous, et autres espèces vivantes, voulant ce venger des humains.
Les loups-garou étaient alors les plus féroces combattant des humains, car ils pouvaient maniés des épées, des lances et attaqués avec leurs crocs acérés, et leurs griffes ravageuse.


La révolte dura, si mes souvenirs sont bons, 3ans.




Mais ce fût qu'avec de la violence que les humains comprirent que nous étions bien supérieur à eux. Il ne fût pas longtemps à ces derniers pour en déduire que les chasses étaient interdites à travers vesperae, et que l'approche des forêts était interdites, sous peine d'être massacré par un de mes congénère.


Comment? Vous croyez que je suis fou? Non. Je suis un demi-loup, moitié homme, moitié loup. Il m'arrive de me transformer en humain, pour espionner ces derniers. En ce moment, à l'heure ou vous êtes entrain de lire mon récit, je suis peut-être derrière vous, voir carément entrain de vous faire peur. Mais non.


L'ère 3eme des loups commença. Ils se sentirent si heureux, que rien n'aurait pu les dérangés. Cependant, un homme entra dans notre temple, caché dans la forêt. Un homme du nom de Gilbrah.


C'était un humain cruel, les yeux rouge comme le sang, sa chevelure, il n'en n'avait pas. Il était grand, un géant dirait t-on. Il avait dans son étuit, une grosse épée dentelée, qui avai déja servit lors de plusieurs combat. Cette dernière était rouillée.





Cet humain avançait, sans crainte, l'épée à la main. Il regardait autour de lui, derrière lui, audessus. Pourquoi? La réponse était simple... Même s'il sentait qu'il n'avait pas peur à l'extérieur, son esprit intérieur tremblaît.


Nous, la race de loup, nous l'avions sentit. Et c'est pour cela que nous sommes sortit et que nous l'avons mit en garde !


Malheuresement, le coeur de cet homme était mauvais. Il tua un de mes confrères, en blessa un autre, et prit la fuite. Je l'ai poursuivis, et, lorsque qu'il fût en face de moi, je le tua.


Mon frère vengé, je fis le serment de me débarasser de ces humains, pour la sauvegarde et la paix de mon peuple...


(HS : c'est mon 1er RP qui défend une race que peux de monde se préocupe =/ donc voila ne prener PAS MAL ce que je dis dans ce rp, je ne veux en AUCUN CAS blesser quelqu'un.)
Amicalement *s'incline*
Murtagh, Demi-Loup.

à mon étoile
Kaiowas 21/07 à 00:37


Salut toi l'étoile
Ici bas c'est l'être qui veut te rejoindre
L'être amer pourtant jeune mais tendre et gris
Je te supplie de donner un signe sur le chemin menant vers toi
J'arpenterai ce chemin et ensemble d'une maniere hypothétique
Je parlerai à tes myriades de jumelles si éloignée et paraissant proche
Tous les soirs je te regarde avec fascination
J'aimerai tant rever, tant connaitre l'envol
Tant m'en aller de ce monde pueril
Ou tout n'est que cris barbares, sangs et massacre
Alors du haut de mon arbre je leve ma coupe un bon nectar et je te prie d'accepté ces 4 vers:

"A la santé de la pénombre, j'ai soif de m'y perdre
A la santé de ma chute j'ai soif de renaissance
A la santé de mon destin, j'ai soif d'etre
A la santé de l'oubli, j'ai soif de souffrance"

Hier...des pensées
Elfe de l'Ombre 21/07 à 10:50


Bien que cela semble très loin du présent, les guerres passées affectent l’avenir de ceux qui se sont risqués à entrer dans les batailles. Souvent, elles sont les créatrices de héros, car les guerres font naître des héros…

Alors que la nuit était déjà tombée, Nienna, Sly et Gelmir partirent pour Ibrin afin de savourer un repas et de se reposer quelques instants avant de prendre la route pour la Croisade Noire.
Le maître des bêtes partit bien avant les deux autres elfes noirs, une sentinelle vint le chercher au cœur même d’Ibrin, le prévenant qu’un nain avait été vu sur la montagne.

Moins d’une heure plus tard, Elfe de l’Ombre et son compagnon d’arme, réussirent à croiser le chemin du nain qui s’avérait être bien mal au point. Les nains avaient disparu pendant la grande guerre contre les humains, il n’en restait que quelques traces, comme les mines et surtout des spectres de ces idiots petits êtres.

Au moment où son épée traversa le torse du nain, à l’endroit du cœur, le monde changea subitement, la neige devint sable, le vent devint chaud, les nuages gris devinrent blancs, le ciel devint bleu et le soleil éblouissant. Il se souvenait…

Et ce souvenir n’était pas des plus réjouissants, il était à l’origine de la perte du seigneur Gallows et de beaucoup d’autres elfes noirs…

Depuis le début du conflit avec les Nomades, il nourrissait une haine envers ce peuple.
Une haine que Malékith, l’empereur des elfes noirs et Gallows, avaient enseigné à l’elfe noir étant plus jeune sur Vesperae. Maintenant que lui était à son tour, un personnage important, un seigneur de guerre, la haine était toujours présente, mais considérait les Nomades comme un peuple robuste et combatif.

Il se souvenait parfaitement de leurs archers, les plus terribles qu’il n’ait jamais connu. La bravoure de ces hommes n’avait certainement pas d’égale, en ce temps.

Le nain s’écrasa au sol, le paysage redevint celui de Khuzdul et Gelmir remit son épée derrière son dos.

Ce geste il l’avait déjà fait, mais avec sa hache. C’était bien avant l’idiote idée, et la punition de Danava pour avoir osé se prendre pour un dieu en créant une nouvelle fois, une créature.
Il était resté des années dans un trou magique, dans le monde réel, il ne s’écoulait que quelques secondes…

Comme à chaque fois qu’il repensait aux Nomades, son visage s’assombri un peu plus et ses yeux devinrent plus rouge encore que le sang versé pendant toutes les guerres qu’il avait mené.

Une chose est sûre. Un jour, les Nomades devront affronter les elfes noirs une nouvelle fois, et cette fois Elfe de l’Ombre sera à la tête de toutes les armées, ce sera la victoire de l’elfe noir ou sa mort.

Un homme ne peut avoir peur de la mort lorsque la déesse de la guerre est à ses côtés.

Texte 1 : Description de l'homme
IncoNu 21/07 à 12:09


Lorsqu'il entra dans la taverne , tout le monde le remarqua . Il était vêtu d'un grand blouson mouillé ainsi qu'une chemise noire , dont le col remonté ne laisser entrevoir que le haut de son visage ...

Les deux mains recouvertes de gants étaient placer dans son veston de cuir.

Ses yeux étaient étranges : on pouvait y lire a la fois une grande inquiétude et un certain malaise . Il regardait vivement les gens sans les fixer bien longtemps.

Son attitude insolite fut vite remarquée par le serveur qui jetait un coup d'oeil furtif mais fréquent .
IncoNu avait peur que quelqu'un le connaisse.

Quelque personnes lui lançaient des regards inquisiteurs qui le dérangeait profondément . L'avaient ils remarquer ?
Il se posait des questions en ci peu de temps ...

Une veille dame se pencha vers sa voisine pour lui chuchoter quelque chose a l'oreille.
Un gloussement arriva a l'homme qui remarqua qu'un couple semblait observer avec instance ses poches. Il devaient sans doute se demander ce que faisaient un crucifix dans la poche droite de l'homme

De plus en plus nerveux , le regard fuyant , il ne pouvait plus tenir debout sans ce retourner .

Lorsqu'il finit de boire son verre , IncoNu ce précipita dehors , temps de pluie , et s'engouffra dans la masse ...

"On me surnomme l'invicible"
L'Invincible 21/07 à 15:22


Je n'ai et n'aurai jamais de nom.
Et ce depuis ce massacre sans nom,
Auquel j'ai assisté étant petit,
Et dont je me souviendrais toute ma vie.

On me surnomme l'Invincible.

Mon âme est partie depuis bien longtemps,
Mais depuis ce temps je erre à travers le temps,
Traquant les bonnes et mauvaises gens,
Tuant, massacrant, sacrifiant, et pourtant,

Mon ennui est indicible.

A chaque moment je suis traqué,
Par une même et absolue vérité,
La solitude. Elle ne m'a jamais laissé,
Toute ma vie elle m'a accompagné.

Et croyez moi, ce n'est point risible.

Ne m'approchez pas, vous y laisseriez votre joie.
Ne me parlez pas, vous y perdriez votre raison.
Ne me touchez pas, vous y laisseriez votre bras.
Passez votre chemin, c'est la plus sage des décisions.

By l'Invincible
(Merci des probables critiques.)

Donne moi une raison
Kaiowas 21/07 à 19:27


Donne moi une raison de vivre heureux
Pourquoi des anges passent dans ce ciel si bleu?
Aucun ne demeure dans la tristesse de l'instant
Pour respirer la pureté de l'existence le coeur battant

Donne moi une raison d'etre moi
Pourquoi les larmes coulent meme dans la joie?
Ces perles salés ne sont pas honnetes?
Pourtant je ne vis que pour faire une quete

La quete du bonheur
Telle une racine sur une terre dévastée
La quete sans la peur
De l'inconnu et de ce que l'avenir peur réserver

Donne moi une raison d'aimer quelqu'un
Pourquoi on se sent si bien en ces moment?
Le lien qui se coupe nous ramene en notre sein
Et l'orage suivis de la pluie arrive...triste temps

Donne moi une raison de survivre
Pourquoi la douleur nous coule au sol?
Je veux juste partir si loin et vous laisser de givre
Rejoindre les miens et m'exorcisé grace à l'auréole

Si loin de soi
Mon ame souillée
Viendra vers toi
Et dans tes bras retrouver
Ce que le passé à détruit
Que les dieux me gardent de moi
Qu'ils te protegent toi l'innocente fille
Car en ce monde si infidele les monstres humains font loi

Réalité
Tifa-chan 21/07 à 23:18


Cela commence toujours de la même façon, des questions stupides auquels on ne trouve pas de réponse.
Le temps passe, comme une machine que l'on ne peut ârreter.
Et toi, tu te trouves au centre de tout ça, simple spectateur, simple vision trouble dans un brouillard si dense.
La vie passe, et tu t'ennuies. Les jours se ressemblent et n'en finissent plus.
Alors tu te dis qu'un voyage pourrait mouvementer les choses, plus rien na d'importances, tu ne laisseras même pas une trace de ton passage.
Qui s'en souviendra, qui pleura, qui rira ? Personne, le temps passe et console les mots les plus durs.
Comme un iremplacable destin la faucheuse t'atire, de plus en plus opréssante. Une question ? Cela pourait être une réponse.
Elle remplit tes pensées, elle envahit t'es songes. Alors on s'y prépare, on fait ses bagages..en avance.
Comme une lame en travers de la gorge, on se compose un visage. A quoi bon jouer la vérité, car bientôt elle n'aura plus de sens.

Et puis un jour, sans s'en rendre compte, ce gout si doux de la vie nous reviens en mémoire.
Quelque chose, quelqu'un, vous réapprend ce que vous aviez oubliés. Alors, on retrouve le courage de sourire, on pleure, on s'énerve.
Une autre réponse à la question, un autre chemin que l'on avait pas prit la peine d'observer.
Tu penses alors que le temps n'est pas si long, tu fais des projets, tu entrevois l'avenir et tu espéres.
Un espoir doux, une tendresse nouvelle, un sentiment nouveau. Alors tu t'accroches, tu te dis que c'est la bonne réponse, et tu te sens stupide
de ne pas l'avoir entrevue avant.

Et pourtant, le destin est quelque chose de bien vicieux.
Il te reste comme un gout amer, en travers de la gorge. Comme l'ombre d'une lame au dessus de ta tête.


Tifa était la, assise dans un bosquet remplis de souvenirs, au plus profond de la nuit.
Elle attendait quelqu'un tout en sachant qu'il n'allait pas revenir, elle le savait. Et pourtant ..
Elle restait la, assise, à attendre, inlassablement.
Le temps passe, mais elle ne bouge pas. Le soleil apparait faiblement à l'horizon.. Elle reviendra demain soir, comme tout les soirs d'ailleurs.
Un murmure s'éléve lentement de ses lévres, faible sons dans les frémissements de la nuit :

' Ou es tu .. Répond moi .. Tu es ma seule et unique réalité. '

Au loin..
Rukaïnn 22/07 à 02:58


Il était là, assis au fond de sa cellule. Attendant l’heure de la mort. Qui, logiquement ne devrait plus tarder. Et pourtant, les jours sont long dans cet endroit froid et humide.

On l’avait attrapé pour aucune raison. Simplement le fait d’être partit de l’Empire. Le voila maintenant prisonnier, aux griffes d’une mort certaine et peu honorable. Bientôt, le démon allait disparaître dans les souvenirs et dans les cœurs. Des cœurs, plus autant qu’avant. Il n’avait plus de réel amis, et sa seule raison de vivre avait perdue la mémoire. Que faire, que dire lorsque cela arrive?

Ce n’était pas la mort qui le dérangeait le plus, non. C’était le fait de laisser le seul être qui lui faisait confiance seule. Elle l’avait déjà trop souffert avec ces anciens amants et Rukainn s’était jurer de ne pas lui subir le même sort.

Un démon, amoureux? Qui sait, peut être. Après tout, chaque existence possède un cœur, et dans celui-ci, il y a toujours des sentiments.

L’homme écrivait d’ailleurs sur un bout de parchemin ce qu’il avait en tête, ces craintes et ces envies de sortir de là. Le mot le plus souvent répété était celui-ci de cette elfe/vampire. D’ailleurs la première chose qu’il fera, s’il sort de là par on ne sait quel miracle et d’aller la retrouver. De vivre avec elle, rien que pour elle. Car c’était son unique but. Mais un problème s’impose à présent.

Cette femme à la peau si douce, aux yeux si merveilleux, à la voix cristalline et à son sens de l’humour dont Rukainn aimait particulièrement, cette personne allait-elle le reconnaître? Son état d’amnésie était-t-il enfin finit? De toute façon, même si celle-ci n’était plus la même, il se devait de la retrouver. Même au périple de sa vie. Car il préférait vivre avec elle que sans elle.

Le prisonnier espérait secrètement que quelque un vienne l’aider, le secourir. N’importe qui d’ailleurs, mais cela n’allait pas arriver. Il était à présent seul face au monde. A intervalle régulier l’homme murmurait des:

- Que fais tu? Est-ce que tu penses à moi? Tu me manques… Je veux te revoir.

Il glissa quelques doigts sur le papier et se releva. L’homme s’avança et d’un geste vif il se retourna en direction du mur. Son but était de lancer le papier par-dessus la petite fenêtre de la cellule. Il y arriva d’ailleurs après une multitude d’essais infructueux.

- Est-ce que tu es avec quelque un d’autre? Je dois rester en vie pour le savoir.

L'arrivé à Vesperae, je repars à zéro...
Rere'le'Hippy 22/07 à 14:31


(Voici mon récit RP (toujours en construction). Pour vous situer, j'ai été élevé à Harroka par un père et une mère adoptifs. J'ai ensuite, à mes 16 ans, monté un culte à Démonio, avec une bande de fidèles.)



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L'assaut.



Il faisait nuit. Par la lumière pâle de la pleine lune, je voyais refléter les cheveux blancs de mes frères. Leurs peaux sombres ressemblaient à des morts dans le noir. Seuls leurs yeux rouges déclaraient une étincelle de vie et de rage dans ces corps. J'étais pareil. Nous avions tous pactisé avec ce démon, Irzughul. Nous étions invincible, enfin, c'est ce que nous pensions... A quelques lieus, le village que nous allions attaquer dormais paisiblement. Seules quelques cheminées crachaient leurs fumées grisâtres.
Je sortis la lame de mon fourreau, la tendis en l'air, puis dis:
-Mes frères, le démon a besoin de sang, d'âmes pour se nourrir, sortez vos armes et votre haine, car nous allons massacrer de l'humain ce soir!
Mes hommes scandèrent le nom du démon pactisé, puis chargèrent.
Ce fût un bain de sang, les villageois n'ayant pour armes que leurs faux et leur foi, ils se firent massacrer. Femmes et enfant tués, hommes encore vivant exécutés. Il n'y eu pas de survivants. Voyant la pile de cadavre, j'esquissai un sourire. Le démon Démonio pourra manger à sa fin ce soir...
Ce quoi à nous nous attendions pas, c'était l'alerte donnée par le Roi. Un villageois a dut réussir à s'enfuir. Entendant le Cor de Donblas, je poussai un cri de rage. Déguainant ma lame une seconde fois, j'ordonnais à ma bande de tenir bon. Les cavaliers du roi nous chargèrent, faisant un nombre considérable de victimes dans mes rangs. Un de ces chevaliers blancs me charga, prêt à l'attaquer, je hurlai:
-Kssaher mara Cimaterrka!
Ma lame traversa de part en part le destrier. Le chavalier tomba, sans défense. Je m'approchai de lui, souriant, puis enfonça sa lame dans sa poitrine.
Un de mes guerries accoura vers moi, haletant, il me dit:
- Sire, vous devez fuir, on va les retenir!
Voyant que l'on était trop peu en nombre, j'aquiesça, puis, usant de la magie noire, me transforma en corbeau, m'envolant loin de la bataille, vers le Sud...

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Vesperae


Atterrissant vers une plage, je vis une barque abandonnée. Je la pris sans plus attendre, m'enfuyant de ce pays. La nuit était calme, c'était une nuit d'été... Calme jusqu'a ce que cette pieuvre fit son apparition.
-C'est mon maître qui t'envoie, vile créature... Démonio devait nous aider...
Murmurais-je. La créature fendit ma barque en deux. Pris de panique, je déguainis mon arme, pris dans un des tentacules de la créature. Fendant ses pattes monstrueuses, je savais qu'il était trop tard. Que j'allait finnir ici, en pleine mer, sans revoir mes êtres chers... Je fermis les yeux, pour ne pas regarder la mort en face.
Lorsque je les rouvris, j'étais dans un lit, un rayon de soleil éblouissant la pièce. Je sentais qu'au niveau de mon ventre j'avais une blessure, elle était pansée. Une femme s'avança vers moi. Elle avait la peau sombre, les cheuveux blancs, mais parraissait si jeune, si belle.
-Bienvenue à Vesperae, me dit-elle. Tu dois venir d'Harroka, et tu t'es échoué, heureusement que je t'ai trouvé, ce matin!
Je regardais autours de moi, il me semblais que c'était une cabane de pêcheur. Je distinguait l'odeur de la mer, j'entendais le doux son de la marrée se cognant au sable chaud.
-Où...Où suis-je? Lui demandais-je.
Elle me répondit que j'étais sur les terres nommées Vesperae. Elle aussi, vient d'Harroka. Elle est parti sur ce continent afin d'échapper à la croisade.
Ici, me dit-elle, il faut faire attention, les peaux sombres ne sont que très ... peu appréciés de la populace.
Je remarquai que ses oreilles étaient fendues, comme si elle avait voulue les arrondir. Il y avait une trousse de maquillage, à côté d'un miroir.
-Je m'en sers pour pâlir ma peau, quand je sors, dit-elle voyant mon regard se poser sur ses pots de maquillage. Tu devrais faire de même...


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Sarosa



Après quelques jours de repos, la dame m'ayant soigné, aidé à manger, qui s'appellait Coryphée, me tendit une bourse d'argent.
-Ceci, c'est pour la charette qui mène à Sarosa. C'est un petit village où tu pourras réapprendre à te battre, à remaitriser tes pouvoirs. Il arrive dans une heure, dépêche toi de t'habiller et de prendre ton petit déjeuner!
Coryphée était une bonne personne. Elle m'offrit un un petit-déjeuner grandiose. Danablob avec des tranches de loups fumées. J'enfilais vite les sombres parures qu'elle m'avait acheté, car mes anciens vêtements étaient en lambeaux, ainsi que ma cotte de maille. Elle me tendit une dague.
-Prends là, ça pourrait servir.
Je la remerciai encore une fois, puis monta dans la charette.
Ce pays était moins aride qu'Harroka, un vent frais vit tournoyer mes cheveux blancs. Arrivé à Sarosa, le charetier m'indica où se trouvait la caserne. Un homme m'y attendait déjà.
-Alors c'est toi, Reydan! Ici, ton nouveau nom sera... Rere! ...Rere le... Hippy! Ca t'va bien! 'plus facile à retenir! Dit l'homme d'un ton bourrue. T'as une arme? On commence tout de suite!


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L'entraînement


Durant cet entraînement, je remarquai que les blessures physiques et psychiques dues à la bataille contre la pieuvre géante m'avais fait perdre l'intégralité de mes pouvoirs de magie noire... Malgré mes blessures au bras, je pouvais encore manier les armes avec habileté, mais ma dextérité en avait prit un coup.
Après trois semaines d'entraînements intensifs, je me sentais prêt à explorer ces terres nouvelles et inconnues pour moi. Peut-être y trouverais-je une source de puissance magique assez puissance pour rendre mes pouvoirs de magie noire et de Nécromancie, peut-être même les décupler...
J'entendis parler d'une sphère magique en ce monde nommée sphère de vie. Elle était si bien protégée que je ne pouvais la prendre seule, en fonçant dans le tas. Il fallait que je m'infiltre dans l'ordre royal... Venant vers le Roi de ces terres, il m'acceuillit avec un grand sourire. Il me dit:
-Relève donc ton capuchon! Que je vois mon nouveau serviteur!
Je lui fis signe que non, tournant de la tête de gauche à droite. Il me remit une missive.
Je devais me rendre au Temple de la sphère de Vie... Quelle chance! C'était si facile... Ces humains son si niais.
Arrivé là-bas, une lumière blanche m'éblouis. La sphère de Vie... Quelle puissance... me dis-je.
Mais, quelquechose contrecara mes plans. Un éclair traversa la salle, puis, une sorte de Minotore, un démon à la peau violette, entra dans la salle. Il me regarda, puis il pointa ses yeux sur la sphère.
-C'est... Trop facile..., murmura-t-il.
Il s'envola avec la sphère. Mes plans échaffaudés se sont effondrés à ce moment là...
Le prêtre que s'occupait de la sphère me supplia d'aller voir le Roi. Je lui répondis que j'irai le voir, rentrant dans le jeu de ces humains. Mais avant de sortir, je le pris par le col, puis lui trancha la gorge avec ma dague...

Mes plans étaient contrecarés.



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Chapitre Annexe: Dieux...


Voici un court texte expliquant mes hésitations envers ma vénération... Quel dieu choisir...?
Certes je vénère Démonio... Mais mon amour du combat et la rage que je déchaîne sur mes ennemies ne sont ils pas des bénédictions de Narthe...?
Narthe, le combat, la guerre brute! Mais, je suis aussi maléfique, sournois, cruel et méchant que Démonio devrait être mon maître... Que choisir? Que choisir??
Lorsque je tue quelqun, n'est-ce point une offrande à Vanilius? Ou est-ce le fruit de Narthe?
Désormais, je vénèrerais ces trois dieux... Tel un panthéon... Je suis marqué universellement des ténébreuses auras de ces dieux...

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CoacVille


Maudit Drake... C'était le nom de cet ignoble démon, m'ayant devancé... Je devais le rattraper, le vaincre, puis lui soutirer la sphère de vie... Commençant mes recherches, je partis dans un village désolé nommé Coacville. La population de ce petit village de l'Est était composé essentiellement d'hommes-grenouilles et d'aventuriers. Les maisons ressemblaient plus à des huttes de nomades, faites de boirs et de paille. Fatigué, harrassé par mes journées de marches, je pris une chambre à l'auberge. Leur Danablob était d'une qualité... incertaine... Arrivant dans ma chambre, je remarquai que mon lit était fait de paille. Tant pis. La nuit fût longue, j'entendait le hurlement des loups, ainsi que d'autres bêtes dehors... Quelquechose me réveilla. Un horrible araignée géante, faisant la moitié de ma taille, me chargea. Déguainant rapidement ma lame, je la fendit en deux. Sachant que je ne pouvais dormir plus, je fit des recherches.
Le Temple perdu. Ce temple, dévasté et en ruine... Peut-être est-ce le repère de Drake?
Le lendemain, à l'aube, je partis à la recherche de ce temple.


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Le Temple

à Suivre...

La nuit
Elfe de l'Ombre 23/07 à 02:40


Aucunes traces des elfes noirs. Rien et seulement que de la neige ainsi que quelques arbres morts et rares, éparpillés inégalement sur le terrain. Les lunes pour seuls témoins, des animaux pour seule compagnie.

La folie d’un louveteau le pousse à combattre un proche adulte. Le combat fait rage, la neige vole dans tous les sens, des grognements se font entendre. Sous l’œil attentif du chef de la meute, mon compagnon depuis déjà plus d’un an, Volouk. Puis le jeu s’arrête et la petite créature s’avance, sautillant sur la neige, comme si pour ses petites pattes, elle était comme des lames aiguisées qu’il faudrait à tout prix éviter, pour venir se loger dans mes bras.

Personne ne peut comprendre, même mon propre peuple. Les liens qui se tissent entre un maître et ses créatures. Ce lien si fort qui me permet de leur confier ma vie à tout jamais.

Soudain une main se pose contre mon épaule. Une main froide mais réconfortante à la fois.
Une femme aux cheveux blancs et or s’assoit à mes côtés, dans ses bras, ma toute petite fille enveloppée dans une peau d’Ebouck. Cette femme s’appelle la louve d’or. Car sous ses traits de jeune vierge humaine, elle est une des terribles créatures qui compose mon armée.

La mère de mon enfant devrait le savoir. Pourquoi me faire confiance ? Notre enfant ne devrait-il pas être au chaud, avec des elfes noirs, entre les mains d’une prêtresse ? Non, simple mensonge. Mes enfants ne sont en sécurités qu’avec mes créatures.

Des flammes balayent le ciel qui semble s’embraser. Les étoiles s’en vont et réapparaissent à une vitesse folle. Le sol tremble, et je comprends que tout ceci n’est que l’œuvre d’une créature qui partage ma vie comme mes secrets, l’être qui vit à mes côtés depuis ma naissance : Drag. Il me conseil et pardonne mes fautes, il est mon frère et mon protecteur.

Des créatures sortent de tous les côtés et s’approchent de moi pour m’entourer.
Elles n’attaqueront pas, pourquoi devraient-elles le faire ? Cela règlerait bien des soucis pour les hommes. Elles sont avec moi et je suis avec elles, une osmose parfaite qui fait sourire les dieux et apeurer mes ennemis.

Quelque part dans la forêt de Naep....
linkmajora 23/07 à 16:48


Un soir,quelque part dans la forêt de Naep,entre deux grand chênes, une hutte faite de planches, de branches et de feuilles , ainsi que de tissus.

Le ciel commencait a gronder..il allait sans doute pleuvoir.On pouvait entendre le crépitement d'un feu de bois.Il y avait évidamment quelqu'un dans cette maison.A travers un des rares fenêtres, on pouvvait apercevoir un homme assis sur une chaise, regardant le feu dans la cheminée.
Le feu illuminait son visage. il n'était pas vieux, Sans doute une trentaine d'années.Il avait les yeux vert clair.Ses cheveux blond semblaient s'emflammer sous les lueurs de la cheminée.Il portait une veste d'un bleu très foncé avec une armure de cuir que l'on voyait dépasser.Il avait aussi un long pantalon noir qui pendait sur des bottes marron.Sur ses mains , il avait enfilé des gants noirs.
Sur une autre chaise a coté de lui , il y avait une cape de couleur sombre.L'intérieur était plus attrayant que l'extérieur.Les murs était couverts de tapisseries et de tableaux en tout genres.Il y avait un chien couché non loin de la cheminée..
"Quel temps de chien..n'est ce pas Merak?"

Le chien leva juste la tête quand il entendit son nom, et se recoucha.l'homme observa une armoire où était rangé des armes.On apercevait deux épées , une rangée de hachettes et de poignards et un arc.Puis il détourna le regard vers la fenêtre.Il pleuvait a flots.Malgrès cette pluie, le toit semblait ne laissait passer aucune goutte d'eau.
l'homme se leva et se dirigea vers ce qui semblait être une cuisine.Sur un des comptoirs , il y avait des bouts de viande crue.Fraichement preparés apparament.Il s'en saisit et prit une casserole. il deux tranches de viande sur la casserole et la déposa sur une table a coté de la cheminée.Le chien leva la tête et dressa les oreilles. Merak devait avoir sentit la viande.L'homme posa la casserole sur des braises.Puis il s'assit.Le chien se leva et alla s'asseoir sur la chaise a coté de son maitre.

"Rien ne remplace une bonne tranche de viande..a part peut être une bière de Trigorn."
le chien regarda son maitre dans les yeux et pencha la tête sur le coté.
"Oui, peut être devrais je y retourner..
-ouaf!
-Toi tu m'as toujours soutenu..est ce que tu viendras avec moi cette fois encore?"
Le chien regarda encore une fois l'homme.
"oh oui, excuse moi..
Il se leva et se dirigea vers un meuble de la cuisine. il sorti deux asiettes en fer et un couteau. Il les posa sur la table près de la cheminée ; et observa la viande qui cuisait.L'homme retira une bague de son doigt et la posa sur la cheminée.
"Sa commençait a me couper la circulation.."
Sur la bague dorée on pouvais lire: ~Senkar~.C'était sans doute le nom de cet homme.
"la viande est cuite ..."
Senkar mis les deux part de viande cuite dans les asiettes.Il en posa une devant le panier du chien.
"bonne app' merak...
-OUAF!"
Le chien courrut dans son panier pour ingurgiter le plat de viande.Senkar s'assit dans un fauteuil devant un bureau, situé dans un coin de la pièce.
Il posa son asiette sur le bureau et commenca a manger.En même temps, il semblait regarder une carte accrochée au mur.Dès qu'il eu finit de manger, Senkar se leva.
Il se dirigea vers son armoire et sortit les deux épées ainsi que quelques poignard et son arc.Il les rangea sous son lit, dans une petite pièce qu'il y avait derrière le bureau.Puis il se changea et mit ses affaires sur une chaise.Il alluma une bougie et éteignit le feu. il se dirigea vers la porte de sa hutte et la ferma en faisant descendre la planche accrochée a coté.
Puis il alla vers son lit , posa la bougie sur un tabouret qui servait de chevet.
Senkar s'étendit dans le lit et rabbatit une peau d'ours sur son dos...
"Demain nous irons a Trigorn.Bonne nuit merak."
Ainsi l'homme s'endormit comme une masse.

Les voies de la Damnation...
Rere'le'Hippy 23/07 à 22:12


Le pouvoir, attirant pouvoir... Tu attires les êtres vivants tel l'abeille est attirée par le pollen...
Pouvoir, terrible pouvoir, tu as tant mené d'êtes vivants à la folie, la haine, le sang...
Terrible pouvoir, terrible Damnation!

La nuit était tombée sur Naep. Rere', l'elfe noir, parcourait ces terres sombres, remplies d'auras de magie noire. Seule la lumière blafarde de la lune éclairait le chemin de cet être à la chevelure blanche et aux yeux rouges. Être? Vivant? Que pourrait-on dire de Rere'? Sa vie n'était qu'une longue voie vers la Damnation éternelle. Il a tant désiré, effleuré le pouvoir qu'il en a été corrompu. Certes, la mort ne viendra pas le prendre, mais la souffrance d'un coeur noir, noir comme la nuit, noir comme sa peau, noir comme les ténèbres, il est difficile de respirer sans se sentir coupable. Coupable des ces meurtres, de ces atrocités...

Un jour, un homme aux ailes de bois à voulu voler jusqu'aux dieux, jusqu'au soleil. Ses ailes ont brûlé, et il s'est éffondré plus bas que terre.

Pour Rere', c'en était de même. Le mal dansait autours de lui en ricanant, jouant avec lui comme un pantin, dont le malin était le marionettiste. L'avidité, l'envie du pouvoir, l'a consumé.

Il faitr partie des Damnés. Le clan des âmes noires.

Si la nuit, la nuit noire, sans lune, vous tendez l'oreille, vous pourrez entendre chanter en coeur les Damnés:
"Même la mort ne nous barrera la route vers le pouvoir, Damnation!"

Damnés, les enfants du pêché.


(La guilde que je viens de créer, j'espère que son histoire vous a plu )

A l'Alliance Humaine
Niek' 25/07 à 16:54

Alliance où es-tu ?
Je ne te vois plus.
Alliance que fais-tu ?
Je ne t'entends plus.

Qu'est-devenue ton ancienne gloire ?
Qui loin faisait fuir les démons.
Où sont passées tes vieilles victoires ?
Qui honoraient encore ton nom.

Ecoute Vesperae !
Et son peuple qui crie,
Du fond de ses entrailles :
"Viens, sauve nos vies !"

Relève-toi, Alliance !
Des conflits il n'est plus l'heure.
Unis-toi, Alliance !
Et reprends tes dignes valeurs.

Qui pourra alors te vaincre, Alliance ?
Qui de te battre aura l'envie ?
Car admirant ta puissance,
Le peuple criera "Merci !"

Il est temps de brandir l'épée
Pour ensemble aller au combat
Et quand d'amitié nous serons liés,
Alliance à nouveau tu seras !

Le tableau.
Silk 26/07 à 00:37


Le soleil apparaissait et disparaissait au fil des jours qui se succédaient. Ma vie n’était plus qu’une alternance de lumières et d’ombres.

On m’avait récupéré du champ de bataille d’où je m’étais réveillé, à moitié mort pour m’amener dans ce gigantesque château à l’atmosphère si particulière.
Escorté par deux soldats montés sur de fiers destriers blancs, un paysage nouveau et pourtant familier s’offrait à moi.
Champs, verdures, herbes effleurées par le vent, forêts angoissantes, silence pesant, route de terre battue, paysans, voyageurs égarés, aventuriers et mercenaires, marchands ambulants et sournois voleurs. Tout cela s’appelait Vesperae.

Au sein de ce royaume, tel un immense bloc de pierre et de marbre vivant, se dressait le château du roi. Du haut de ces remparts, des archers m’observaient, certains d’un œil noir, d’autres avec étonnement. Un murmure se propageait parmi eux et je n’en saisissais pas le sens.
Les portes s’ouvrirent, lentement et avec un grincement continu. Je me sentais étrangement petit face à cette masse colossale qui respirait la vie à plein nez.
Traversant la place principale, les soldats me laissèrent aux mains de serviteurs qui semblaient me connaître. Il portaient eux aussi le symbole du lion que j’avais déjà vu auparavant.
Avec un grand sourire, le plus jeune d’entre eux me serra fort le bras et m’attira sans un mot dans l’entrée, le hall de réception. Il me fit passer maintes et maintes pièces, d’innombrables couloirs et passages étroits, un enchevêtrement de dalles, de statues de bronze, de fer et d’or, de tapisseries brodées, de cierges fumants, d’encens au doux parfum, de fenêtres resplendissantes, de gens étranges et uniques.

Ce voyage au cœur de l’infini dédale s’acheva enfin. Je me retrouvai alors devant une porte de bois, toute simple, en dessous de laquelle de la fumée s’échappait en petites volutes éphémères. Il faisait chaud et lourd aux abords de la porte. On me fit entrer avec insistance et c’est ainsi qu’une pièce luxueuse me montrait ses charmes. Derrière l’apparente modestie du bois se cachait les bains royaux. Un magnifique assemblage de dalles bleutée et d’eau clair comme le jour. Bains froid, chauds ou tièdes : il y en avait pour tous les goûts et selon les envies. On m’invita à me déshabiller et à entrer dans l’eau.
Je me sentais bien et propre. La saleté, la boue et le sang se disloquaient de moi par petits morceaux, tout comme les bribes de mon existence passée.
Par la suite, on m’apporta de nouveaux habits. Des lanières de cuirs maintenaient une cuirasse légère sur mon torse et un long manteau noir sur lequel on avait brodé l’insigne du lion recouvrait le tout.

J’étais enfin prêt à recommencer, à reprendre une vie là où je l’avais laissée. Cependant, j’avais beau chercher, je ne savais toujours pas quelle direction prendre afin d’aller de l’avant. Perdu au beau milieu d’un monde inconnu peuplé d’inconnus aux paroles confuses et dénuées de sens, je n’avais plus de points de repères. On me rappela mon nom : Silk. On me rappela qui j’avais été, ce que j’avais fait… mais je m’en fichais éperdument. Tout ce que je voulais savoir c’était : « Qui serai-je ? » et « Que devrai-je faire ? ». Je ne pouvais plus me raccrocher au passé car il n’était qu’un fardeau, un boulet m’empêchant d’atteindre ce petit point dans le vague horizon, ce petit bout d’avenir que je désirais atteindre.

Le même serviteur que tout à l’heure me fit refaire le chemin inverse et, cette fois, j’eu le temps d’apprécier le spectacle grandiose que j’avais sous les yeux. La beauté même du château était à couper le souffle. Je ne sais pourquoi mais je parvenais également à percevoir les sentiments si volatiles de toutes les personnes qui croisaient ma route. Je ressentais la tristesse de leur vie, la mélancolie, un cœur brisée, une joie enfantine.
Tout était vivant : des cris, des murmures, des paroles, des ordres échangés, le chef cuisinier qui hurlait à plein poumon contre son apprenti, les jeunes soldats s’entraînant dans la cour, les lames que l’on forgeait quelque part, le bruit métallique du marteau et de l’enclume.
En y réfléchissant, je n’étais pas bien loin de cette lame. Prisonnier entre le marteau et l’enclume, j’étais le spectateur impuissant du drame qu’était ma vie, de ce qu’il en restait.

Un long couloir donnait sur une porte à double battant finement travaillée. Deux lions se dressaient sur leurs pattes de part et d’autres de la porte et se faisaient face, menaçants, leurs griffes proches l’une de l’autre. Les yeux étaient deux rubis, deux pierres de sang. Leurs griffes, longues et acérées étaient faites de cristal scintillant et le corps était une masse flamboyante d’or veiné d’un fin réseau rougeoyant. La puissance : c’était le seul mot qui pouvait sortir de la bouche de celui qui faisait face à ce spectacle. Une aura de force et d’autorité émanait de derrière la porte devant laquelle deux soldats montaient la garde d’un œil froid. Quelques mots furent échangés avec les gardes. Moi, j’attendais, assis sur une chaise, fixant le mur opposé. Sur celui-ci, une innombrable série de tableau déroulait des siècles d’histoire.

Nous avions le temps…

Des rois, des reines, des soldats, des héros, des personnes ayant construit une histoire : celle de tous. Mais, alors que mon regard dérivait distraitement sur les surfaces colorées et que mes yeux se perdaient dans l’entremêlement des plis d’une robe noire, j’entraperçu la profonde douleur émanant du regard d’une jeune femme. Ce portrait, plus que tout autre me figea sur place et me glaça les sangs. Elle était de dos, sur le bord d’une colline et l’on apercevait son visage de profil. Au delà de la robe couleur de nuit qu’elle portait avec élégance, les minces courbes de son corps apparaissaient de manière enchanteresse. Le soleil descendait doucement derrière les autres monts avoisinants, donnant à la scène une ambiance douce et forte à la fois. Le feu du soleil mourrait doucement et cédait la place à la nuit et à son cœur de glace. L’herbe tout autour se pliait doucement au gré du vent et les pans de sa robe s’envolaient légèrement. Seuls ses bras étaient dénudés et désirables. Le reste était subtilement caché sans pour autant être invisible. Une simple épée était plantée à sa droite, pointe vers le sol et reflétait les derniers rayons de cette journée passée. Sa peau était blanche, presque transparente, frêle et ravissante ce qui contrastait avec ses cheveux ailes de corbeau, emportés par la caresse du vent. Son visage ferme affichait une résolution, une détermination hors du commun. Dans ses yeux brûlait la flamme d’une ardente passion pour la justice, la droiture et l’honneur et, plus en dessous, au plus profond du reflet de ses pupilles, quelque chose de brisé transparaissait. Sur ses lèvres droites et fines, un léger pincement finissait de montrer au spectateur attentif que quelque chose n’allait pas, qu’en dehors de toute apparence, c’était une femme brisée dont on pouvait admirer le portrait.

Le serviteur se rapprocha de moi, sentant la complexité des émotions qui me transperçaient de toute part. De sa bouche, j’appris qu’il s’agissait d’une des premières Dame du royaume.
Son nom était Elmina et celui-ci est et restera célèbre dans le cœur de tous car elle fit de grande chose pour le peuple. Sa vie ne fut pas facile car son existence était loin d’être paisible. Déchirée entre son travail et sa vie, entre les guerres et les traités, elle ne fut jamais en mesure de s’occuper d’elle-même bien que sa grande beauté se suffisait à elle-même et que, contrairement aux autres, elle n’avait pas besoin de se faire belle : elle l’était déjà.
Mais, d’après ce même serviteur qui me suivait comme une ombre depuis mon arrivée, le seul moment où sur le visage de la dame on pouvait apercevoir un semblant de bonheur, ce fut lors de son mariage avec un dénommé Silk.

En moi, un déclic, une serrure qui s’ouvrit. La porte était entrouverte et, à travers le rideau de lumière qui illumina ma mémoire, des tonnes de souvenirs refirent surface.
Un parfum, un rire, une caresse, le goût des lèvres, une nuit sous les étoiles, une discussion près d’un port, une bataille côte à côte, de la peine dans le cœur, une dispute sans queue ni tête, une vie donnée gratuitement, un visage pale comme la mort…

Je n’eu guère le temps d’y penser davantage car les doubles portes s’ouvrirent et quelqu’un nous attendait déjà. Le serviteur me pressa afin de le suivre dans cette salle mystérieuse où je devais connaître le destin qui m’attendait.
Quant à moi, je ne savais plus trop où j’en étais, je ne savais toujours pas qui j’avais été et qui je serai mais tout ce dont j’étais certain, c’était que je ne pourrai plus jamais aimer quelqu’un car mon cœur était déjà pris par cette personne que j’avais connu et qui avait marqué ma vie au point de faire ressurgir en moi une foule de pensée et de bribes de souvenirs malgré mon amnésie.

La seule idée qui me traversa encore l’esprit était que, dans tous ces souvenirs confus dans lesquels Elmina apparaissait, il n’y en avait pas un seul où l’on s’était dit « Je t’aime ».

Silk.

Confrontation.
0din 26/07 à 17:29



Dans la Forêt des Ombres... des bruits de métaux résonnaient à leur comble. A travers les feuillages, on ne pouvait rien apercevoir. Cette scène s'en suivit d'un long silence. Quelques légers souffles de respiration. Ce même silence fut brusquement brisé par une flèche qui traversa les sombres feuillages. En franchissant cette sombre "barrière" sombre, deux personnes se trouvaient au centre d'une clairière. Un katana dans chaque main, la flèche plantée dans le sol, entre les deux. Plus loin, une voix raisonnait, tandis que deux êtres apparurent.

Bonjour, fiston.

Le démon à qui s'adressait l'homme se tourna, le fixant de ses yeux ténébreux, à son tour, la démone se trouvant à ses côtés fit de même, répondant d'un ton méprisant.

Oh punaise, me dis pas que c'est ton vieux...

Le démon qui n'était autre que Narmac ne répondit pas. Il se contentait de fixer son père, Odin, accompagné d'une elfe noire. La démone, Rukia, fixait à son tour la compagne d'Odin.

Une elfe noire ? Qu'est ce qu'elle fait avec l'autre vieux ?

L'elfe noire dévisagea Rukia et lui répondit froidement.

Mon nom est Fea, et je suis certainement ta future belle-mère.

Rukia écarquilla les yeux, ne parvenant pas à y croire.

Dites moi que je rêve... Je ne veux pas d'un humain et d'une elfe noire dans ma famille...

Narmac, qui était resté silencieux depuis le début s'abaissa puis retira la flèche du sol, l'observant, puis fixant Odin du coin de l'oeil, il dit.

Que nous veux-tu...?

Son père, son regard figé sur les yeux de son fils répondit froidement, hostilement.

M'assurer que tu ne causeras pas de soucis à ma famille, et à Vesperae comme je le fis autrefois. Toi et Rukia êtes devenus des monstres. Ce massacre dans les Marais, je vous ai observé. Maintenant, donne-moi une bonne raison de ne pas te retirer tout ce que tu as.

Fea observait son compagnon du coin de l'oeil. Elle n'avait pas pour habitude de le voir si froid, si aggressif. Néanmoins, elle n'ajouta aucun commentaire à cette situation, se contentant simplement de le regarder. Alors que Rukia répondit d'un ton légèrement énervé.

Occupe-toi de tes affaires, et nous nous occuperons des nôtres.

Odin fixait très froidement Rukia. Son regard scintillait. D'une facette triste, l'autre en colère. D'un ton méprisant, il lui répondit.

Dans mon estime, tu n'as aucune place, tu n'as pas la parole. Tu as englouti mon fils dans les Ténèbres. Alors que Fénélon l'avait ramené sur la voie de la sagesse, nous t'avions sous-estimé. Nous avions sous-estimé ton influence sur lui. Il s'est souvenu de ce qu'il avait oublié, de ce qu'il voulait oublier. Tu n'es qu'une fille de Démonio, après tout. Narmac, fais ton choix. Ta famille ou cette succube.

Le regard de Narmac se durçissait. Sa famille, il l'avait déjà choisie, formée.

Merci d'être venu ici, Odin. Tu nous évite bien des recherches. Je vais me venger, en te tuant, en t'effaçant. Pour ce que tu m'as fait. Ce traitement, tu vas le payer. Je te le promet, tu vas regretter.

Son regard brillait désormais de vengeance, tandis que Rukia, énervée ajouta.

La succube te retirera ta famille, et cette elfe noire.

Fea fronça les sourcils, fixant froidement la démone. Le combat allait s'engager, tous le savaient. Odin tira lentement son épée de son fourreau. Il s'était déçu. Emmener cette lame dans ces lieux, il venait de l'insulter. Elle était pour lui plus précieuse que sa propre vie. Pointant une autre partie de la Forêt des Ombres, il s'éloigna, murmurant à Fea.

Elle est à toi. Fais-lui connaître l'Enfer, elle ne mérite que ça. A toute à l'heure.

Il n'afficha aucune expression. Pour le moment, il ne faisait que de contenir sa rage de vaincre. Fea l'observait s'en aller en compagnie de Narmac. Elle souria, elle savait qu'elle le reverrait bientôt, maintenant, elle allait devoir mener son propre combat.


A SUIVRE...


Texte rédigé par Odin et Catastrophe.