*Appartements d'Hotohori*

Hotohori entra, suivie de ses quatres geisha, dans le petit palais de marbre blanc qui constituait à présent son domaine. Elle ôta ses zoris et ses quatre suivantes firent de même.

Lorsqu'elle franchit le seuil de la première pièce, la courtisanne fût enivrée par l'odeur des roses banches qui avaient été disposées dans plusieurs jarres en porcelaines, chacune placées sur de petits guéridons en noyer contre les murs.

Au centre de la pièce se trouvait une immense table basse en ébène. Dans les coins de la pièce et autour de la table, une dizaine de gros coussins de soie rouge ou de satin blancavaient été disposés. C'était sur ces épais coussins que la courtisanne inviterait ses hôtes à prendre place.

Dans une niche au fond de la pièce, on avait aménagé un petit temple tout simple : deux batons d'encens encadraient une statuette de Wakahirume, la déesse du soleil levant. Sous la niche, on avait placé un petit coffre qui contenait quatre paillasses, les kimono de soie et autres affaires personelles des quatre geisha qui constituait la suite de la courtisanne.

Une tenture de soie légère séparait ce boudoir de la chambre. Hotohori y pénétra avec autant de curiosité. Un lit en ébène très imposantétait placé à coté de l'entrée. D'innombrables coussins de velours noirs recouvraient le matelas blanc et les draps de satin immaculés. Le lit semblait vraiment très confortable.

En face, se trouvait un grand coffrequi servirait à ranger les kimonos de soie d'Hotohori. A sa gauche, une table très haute mais peu large en noyer semblait coincée contre le mur par une chaise également en noyer. Sur la table étaient entreposés des oblets d'or et d'argents travaillés avec raffinement et indispensables à la beauté d'une Dame : brosses, poudres, fard et parfums.

A Droite du coffre; on avait placé une bibliothèque où s'entassaient de nombreux livres. Il y avait aussi une plume, un encrier et des parchemins vierges.

La dernière pièce était la salle d'eaux. Au centre, On avait placé la grande baignoire en ivoire. Contre un mur, trois seaux en boisservaient à bien des usages... et dans une petite niche, on avait placé un foyer qui servirait à faire chauffer de l'eau, pour les bains certes mais aussi et pourquoi pas pour le thé.

Les murs des trois pièces étaient ornés de tapisseries, d'aquarelles et de katana

Hotohori sortit comme à son habitude son éventail et commença à l'agiter devant son visage, puis elle fixa ses geisha les unes après les autres. Les quatre femmes, inquiètes de la réaction future de leur maîtresse baissèrent les yeuxdès qu'elles furent touchées par le regard de la Dame.

Hotohori eut un sourire charmé

Tout ceci me semble fort joliment arrangé. Mes appartements me plaisent grandement, c'est parfait.

Hotohori retourna dans son boudoir, fit mender une tasse de thé et un livre. feuilletant l'ouvrage, elle attendait paisiblement le visite d'un hôte éventuel.

(HRP : alors, voici un petit RP que m'a fait un ami nommé Cendrais : le chat botté et chapeauté ^^ sur msn. Il m'a beaucoup plu et je le trouve dans la continuité de mon dernier post)

CendraiS se traîna dans les sombres rues de la capital de l’Empire. Un nom sonnait dans sa tête, Hotohori… Hotohori… Hotohori... D’habitude, il se déplaçait dans l’ombre, mais ce soir là, il se moquait éperdument de savoir qu’un garde pourrait le repérer. Dans le manoir des B&T, un garde l’avait déjà découvert et CendraiS avait acheté son silence cent mille pièce d’or. De plus, les sentinelles impériales sont beaucoup mieux entraînées que celle des B&T. Il savait que Hotohori se baignait à cette heure, mais ce n’était pas pour cela qu’il allait lui rendre visite. Il savait qu’elle lui en voudrait, mais son temps était compté. Il arriva enfin dans les appartements privés, tremblant. Il sauta juste devant la courtisane. Celle ci ne portait qu’une serviette de bain autour de la poitrine, qui cachait tout ce qui doit être caché.

CendraiS !!!! Mais que faites vous !
-Ho… Hotohori… Vite… Ma maladie…
Il s’évanouit
Un cri horrifié s’échappa de la bouche de Hotohori. Amadeus s’élança dans la chambre de la courtisane.
-CendraiS !? Ce félon vous a fait mal ! rugit il, il va mourir !!!
Sortant son épée, Amadeus allait tué CendraiS si Hotohori ne s’était pas interposé.
-NON !!!
S’arrêtant net, Amadeus rangea son épée…
Vous voulez le tuez vous même ? Soit, c’est votre droit !
-Mais il est malade !!!
C’est alors qu’Amadeus remarqua le filet de sang qui s’échappait de la bouche de CendraiS.
-Gardes ! appelez mon guérisseur.
CendraiS fut transporté sur le lit d’Hotohori. Un guérisseur arriva.
-Essayez de lui faire reprendre connaissance. ordonna Amadeus
CendraiS ouvrit les yeux a cette instant précis.
-Hotohori… Ma maladie a évolué plus… plus…
Il ne put continué que par son esprit
« Plus vite que prévu… Transportez moi… Chez moi… Voilà l’endroit »
Il lui imprégna une image de chez lui
« Vite ! Ou je vais mourir ! »
Les larmes au yeux, Hotohori fit appeler Aya et Akaya, ses deux autres servantes, deux sœurs jumelles qui avaient étudié les arts mais aussi et surtout la magie. Elle s’agenouillèrent chacune d’un coté du mourrant et posèrent leurs mains sur la fourrure de Cendrais. il y eut un éclair blanc dans la pièces et il ne resta plus que le sang du pauvre chat pour lui rappeler sa présence.
-Mes amis, laissez moi seule.. je vous prie.
Tous sortirent, laissant la courtisanne à moitié nue. Quelques heures plus tard, elle était encore agenouillée au sol, pleurant en regardant son lit u la tâche rougie avait sécgé. Elle repensait a toutes les malices de son compagnon félin lorsqu’ une voix la tira de sa rêverie.
« Hotohori… Retourne toi »
Elle se retourna et vit CendraiS, ou du moins le spectre de CendraiS, qui lui souriait
« Je ne sais comment te remercier, Hotohori »
-Comment ? dit elle en essuyant ses larmes
« Je t’avais dit qu’il existait un moyen… »
Elle le regarda…
-Bien, et si nous reprenions nos délicieuses conversation ?

Hotohori était rentrée tard ce siur là. Elle revenait de la taverne car son kimono empestait les fumées et les alcools. Elle était allée avec Rukainn au pub de Sarosa et avait beaucoup bu.

Cependant, la tête ne lui tournait point. Et lorsque Miaka et Sayuri, ses deux plus fidèles dames de compagnie, apercevèrent ses yeux noirs éclairés par la lune lorsqu'elle franchit l'entrée du petit palais de marbre blanc, Elles comprirent qu'il y avait eu humiliation. Sa haine débordait.

*Miaka se jeta aux enoux de sa maîtresse*

Que vous est-il arrivé Madame?

Hotohori écarta une des mêches de cheveux de sa joue, laissant entrevoir les marques de doigts d'un démon

A la vue de cette joue, Sayuri se précipita dans la salle d'eaux pour revenir avec une mixture a base de feuilles dnt Hotohori ignorait la provenance.

La Courtisane fût allongée sur son lit et Sayuri entreprit de recouvrir avec ses mains d'une douceur infinie la marque. Lorsque ce fût fait, Hotohori raconta a Miaka

C'est cette idiote d'Itsumi que nous avons emprisonné hier. Je l'ai rencontrée avec Rukainn. Elle a essayé de nous embobiner avec ses histoires a dormir debout, elle nous disait de tuer Zoy. Qu'elle aille le dire à Amadeus! Moi je ne me laisse pas manipuler par les démons et je ne reçoit ni conseil ni ordres d'eux!

Comme elle a vu que ses "charmes" n'avaient aucun effet sur moi, elle s'approcha et me gifla. Je lui ferait payer cet affront! On ne m'avait pas giflé depuis l'école des geisha

'sale démone, je te jure qu'un jour, tu me le paieras!'

Sayuri ôta le cataplasme qu'elle avait fait sur la joue de sa maîtresse. Les marques avaient disparues. Miaka tendit un miroir a la courtisane. Hotohori sourit. Les marques avaient été comme balayées de son visage. Hotohori regarda Sayuri avec bieveillance.

Tu fais vraiment des merveilles Sayuri.

Hotohori lâcha le miroir et s'approcha de son katana et le saisit par le fourreau. Elle dégaina et approcha la lame de ses yeux pour en admirer chaque centimètres. Les geisha sortirent de la chambre.

Le katana de Kamui... il est temps d'y apporter quelques modifications... Je me demande si il pourrait dépecer une démone... J'irais voir Brosti demain.

Hotohori eut un sourire en coin. Puis, rangeant son arme, Elle ôta son kimono et se glissa dans les draps de satin blanc et fut bientôt plongée dans un profond sommeil.

Miaka vint ouvrir la porte. Elle reconnu le gardien car elle avait aidé sa maîtresse a apporter le journal de Hotohori à la bibliothèque. Elle fit entrer le gardin et l'aida à ôter ses souliers. Lorsque ce fut fait, Miaka les déposa a coté des 5 paires de zoris dans l'entrée.

Puis elle invita le Gardien à s'agenouiller sur l'un des immenses coussins de satin blanc devant la grande table en ébène du boudoir.

Miaka quitta quelques instants le gardien pour passer dans la chambre. On entendit quelques murmurres puis Hotohori parut. Elle s'agenouilla en face du gardien sur un coussin de soie rouge et plongea son regard noir dans les yeux de son visiteur

Sayuri apporta le thé.

*sort son éventail et comence à l'agiter devant son visage.*

Mon Ami! quel plaisir de vous recevoir! Vous êtes la première personne de l'empire à venir me rendre visite! j'en suis fort aise!

*s'incline légèrement en signe de respect et de remerciements.*

et bien? Comment vous portez vous mon Ami?

La Porte s'ouvrit alors et ce fut une servante qui reçut le Gardien , celle ci connaissait bien l'art de l'hospitalité,la courtisane Hotohori s'était munie de Geisha très compétentes dans leur geste et savoir faire, mais ce qui attirait l'attention du Gardien était la beauté des lieux ou ils se trouver , les meubles , les rideaux et les motifs décorant ces appartements reflétaient, de par leur originalité, la culture unique et l'origine Orientale de la Maîtresse de ces lieux...Une grande table en ébène , un ébène très rare d'après les observations du gardien , se dressait alors dans la salle principale ou on le pria de prendre place, après quelques minutes , la Courtisane si renommée fit son apparition, prenant place en face du Gardien et s'agenouillant selon la coutume typique du peuple de cette humaine Hotohori, après de nobles salutations les grand yeux noir de la Courtisane se plongèrent dans ceux du Gardien.

- Bonjour à vous Courtisane Hotohori

* Abaisse la tête en signe de salutation*

- Je me porte bien et suis honoré d'être votre premier visiteur en ces lieux, je suis venu pour vous présenter à la fois des félicitations et à la fois des excuses...

Le Gardien reprit.

- Des félicitations pour votre mariage qui d'après les dires fut fabuleux mais des excuses également pour mon absence en ce jour de fête dû a deux raisons majeures: tout d’abord parce que la Bibliothèque Impériale ne peut, en mon absence, rester sans Gardien de par le savoir vitale qu'elle contient et d'autre part car pendant des siècles…je fut à l'écart des hommes, ne devant interagir avec eux et ayant pour seul but de les observer comme les autres civilisations, c'est sans doute ce côtés solitaire qui m'a étrangement poussé a vous laisser savourer ce jour sacré entre vous humains , membres d'une même communauté.

*Marque une pause*

- Cependant j'aimerais vous offrir en guise de présent, quelque chose de précieux...vous pourrez à votre guise prendre cela comme un motif de félicitation ou un motif d'excuse…

* Observe la réaction d'Hotohori *

*arrête d'agiter son éventail et adresse un sourire bienveillant à son hôte*

*s'incline*

Je vous remercie pour ces voeux sincères. Ils me vont droit au coeur.

*pose son éventail et offre une tasse de thé à son visiteur*

Je comprends les raisons de votre absence. Elles sont légitimes. Il est vrai que vous tenez un rôle des plus important à la capitale. Garder un savoir si précieux est un travail aussi noble que permanent. C'est pourquoi je ne puis vous en vouloir.

*fixe de ses grands yeux d'obsidienne le visage du gardien, l'air intrigué*

Vous savez... on dit souvent que la curiosité est un défaut mais, personellement, je la considère comme une qualité... dites moi mon Ami... quel est ce présent si précieux que vous daignez m'offrir?

*observe le gardien*

* Accepte respectueusement la tasse de thé *

- La curiosité est avant tout une vertu sans laquelle les hommes, nains, ou elfes n'auraient jamais pu avoir accès au savoir, c'est par la curiosité que l'esprit s'épanouit en trouvant des réponses à ses questions, mais je ne ferais pas durer plus longtemps l'intrigue de la chose que je veux vous offrir...

Le Gardien sortit alors de sa cape argentée une chaîne légère de mithril sur laquelle est soigneusement accroché un prisme taillé de manière parfaite et de petite taille à l'intérieur duquel on pouvait observer une lueur blanche de lumière.

- Le Mariage...cette coutume selon laquelle deux être s'unissent à travers la vie et la mort pour le meilleur et le pire...c'est un précepte que vous autres humains ainsi que la majorité des autres races avaient inventé judicieusement afin de symboliser le sentiment que vous appelez "Amour" pouvant créer des miracles quand deux personnes le ressentent l'une pour l'autre...je ne pouvais donc pas vous offrir un autre présent que celui ci...

* Marque une pause en observant Hotohori *

- Une rune sacrée a été scellé dans ce bijou, je l'ais obtenue il y a 243 années sur les terres fertiles du Continent Sud de Vespérae ou régnait autrefois le peuple joyeux et gracieux des Nymphes, il me fut confiée par l'une de leurs Reines lorsque je leur avait enseignée l'art de communiquer avec certains esprit de la nature dont les Nymphes sont très proches...cet objet se nomme le "Coeur Des Mains Liés".

Avant d'entamer l'explication des pouvoirs de cet objet, le Gardien observa d'abord la réaction de la Courtisane, il était dans la nature de cet être d'observer les émotions humaines.

*regarde le bijoux avec étonnement*

Mon dieu mon Ami! mais c'est la un trésor encore plus précieux que ce que j'avais imaginé!

*saisit le bijoux avec prudence et délicatesse*

Oh mon Ami, pensez vous que je suis à la hauteur de posséder un objet dont l'histoire est si fantastique?

*se lève, contourne la table et s'agenouille devant le gardien*

J'ignore si je suis digne de porter cette merveille. Mais si vous me l'offrez, je le considère comme un gage de la confiance et du respect infini que vous me portez. Sachez que je vous porte la même confiance et le même respect.

*serre le bijoux contre son coeur*

Il n'existe pas de mots pour vous exprimer ma gratitude. Vous êtes un homme honorable et recevoir un tel cadeau de vos mains est sans doute le plus grand privilège que j'aurais la chance de connaître.

*remercie le gardien d'une étreinte fébrile puis se pare du bijoux avec fièreté*

C'est incroyable, je ressent son pouvoir jusqu'au plus profnd de mon âme. Oh mon Ami, comment puis je vous remercier d'un tel cadeau?

*regarde le gardien et à du mal a contenir son bonheur*

La réaction d'Hotohori fit plaisir au Gardien qui observa ce mélange d’étonnement, de bonheur et de fierté, donnant fruit à une émotion procurant à la Courtisane de l'Empire encore plus de grâce qu'elle n'en avait déjà...celle-ci prit le bijou entre ses mains.

- Vous savez Courtisane Hotohori...je connais votre histoire que je qualifierais même de grande légende dans Vesperae, je sais quelles épreuves vous avez autrefois endurer, mais vous avez obtenu en ces jours de gloires le fruit de tant de labeur qui est sûrement le plus beau cadeau de votre vie : l’amour symbolisé par votre mariage. Qui de mieux que la célèbre et gracieuse Hotohori ayant lutté autrefois pour l'une des plus nobles causes de Vesperae et ayant aujourd'hui trouver l’amour, chose que tout le monde cherche mais qui est dur à obtenir, pourrait posséder cet objet symbole d'amour et de bonheur?

La Courtisane se leva et vint s'agenouiller devant le Gardien, personne auparavant n'avait témoigné un tel geste pour lui.

- Je vous remercie de me témoigner également ce respect et cette confiance qui nous est réciproque.

L'étreinte d’Hotohori à l'égard du Gardien provoqua en lui une étrange sensation, ce qu'il ne montra naturellement pas, c'était pourtant un sentiment qu'il avait autrefois étudié chez les hommes.

- Me remercier...vous le faites chaque jour en contribuant au destin et aux idéaux de l'Empire, c'est un remerciement qui m'est largement suffisant Courtisane Hotohori, vous semblez contenir vos émotions, votre bonheur...pourtant il est important pou les humains de les laisser s'exprimer, surtout en vos propres lieux.

* laisse paraître un léger sourire *

- A présent, relevez vous Hotohori, je vous prie, car il me faut encore vous expliquer les pouvoirs que détiennent ce bijou, vous comprendrez alors pourquoi il vous est davantage destiné et pourquoi il s'appelle le " Coeur Des Mains Liées"

Hotohori retourna s'agenouiller sur son coussin de l'autre côté de la table : en face de son ami. Elle ne cessait de le quitter des yeux.

elle porta sa tasse de thé à ses lèvres puis, elle repris son éventail et l'agita devant son visage et près de sa nuque pâle, laissant l'air autour s'impreigner de son parfum.

Elle repoussa une mêche de cheveux qui s'était égarée sur sa joue et sourit de nouveau a son hôte.

Je vous écoute mon Ami. Vous n'ignorez pas ma soif de connaissances, elle est insassiable et c'est pourquoi je passe énormément de temps à la bibliothèque.

*pousse un petit rire gêné*

L'autre soir, Miaka avait même dut venir me chercher, tant mon esprit s'était perdu dans un des merveilleux ouvrages que vous protégez.

*range son éventail dans la manche de son kimono*

Vous savez... Lire des manuscrit procure à l'âme la nourriture dont elle aime à se repaître mais... Le coeur et l'âme sont comblés quand la connaissance est acquise grâce à l'enseignement dispensé par un Ami qui nous est cher.

*approche son visage de celui du Gardien*

Je vous écoute... dévoilez moi les pouvoirs de ce bijoux s'il vous plait mon Ami, je brûle d'impatience.

Hotohori repoussa ses cheveux en arrière et les noua d un ruban pourpre, elle dévoila non sans impudeur le bas de sa nuque en écartant légèrement le col de son kimono, laissant paraître le bijoux contre sa peau nue d'une blancheur de lait.

- Oui, il est vrai que vous passez un temps précieux à vous élevez spirituellement à travers le savoir ancestral qu'abrite la Bibliothèque De l'Empire.

* Sourit *

La Courtisane Hotohori semblait apparaître pour le Gardien comme l'une des personnes de l'Empire ayant acquis une immense Sagesse, Il ne fit nul doute que son statut d'ex Ambassadrice illustrer cette maturité si grande dont elle faisait preuve.

-Voila de sages paroles dont vous faites preuve Courtisane, bien que l’amitié soit un sentiment que je connais en théorie mais que je n’ais pas encore ressenti.

* Incline la tête*

- Il est temps maintenant de vous dévoiler le pouvoir que renferme ce talisman…

* Marque une pause*

- Le peuple des Nymphes est réputé pour être l'un des peuples les plus joyeux du monde, il vit dans un bonheur constant, au grès des fêtes, des unions et des jeux...Loin du tumultes des guerres et du bruit effrayant que clame la violence, la haine et la tristesse, les Nymphes vivent en Harmonies avec la nature et vénère un sentiment considéré comme une divinité : L'amour.

* Fixe Le prisme *

- L'objet que je vous ai donné aujourd’hui est investi des pouvoirs que les Nymphes ont insufflé pour symboliser cette amour,c'est en quelque sorte maintenant le symbole de votre union avec l'homme que vous aimez, la lueur de lumière que vous pouvez observer dans ce prisme est dorénavant la lueur de votre amour,actuellement elle est blanche ce qui signifie que votre époux va bien...mais si celle ci devient rouge, c'est que l'homme que vous aimez est en danger, ainsi ce bijou vous permettra d'avoir conscience de la situation présente vécue par l'homme qui vous est destiné, et plus celui ci sera proche de vous, plus la lumière émanant de ce prisme sera forte...

* Fixe à nouveau Hotohori*

- Ce talisman vous immunise contre les envoûtements et la possession, car les Nymphes ont incarné par leur magie à travers ce talisman le pouvoir de ce que les humains appellent "amour" surpassant de grands maléfice, cet objet est très rare dans Vesperae de par ses origines, mais il a été évident pour moi qu'il devait vous revenir, on dit que la ou les ombres règnent, le pouvoir de deux personne qui s'aiment peut balayer n'importe quel obstacle, j’espère que ce proverbe humain se révélera vrai, ce bijou que je vous offre aujourd'hui vous adopte désormais comme porteuse afin de vous rappeler cette morale. Il est étonnant de constater la puissance des émotions humaines dans certaines circonstances, elles ont parfois était terrible mais elles se sont également souvent révélées merveilleuses.

* Observe Hotohori émerveillée par ce bijou *

Hotohori avait attentivement écouté son visiteur. Tout en caressant le prisme du bout de l’index.

Voilà donc pourquoi la lueur qui anime ce présent est si forte. Ce pouvoir est sans aucun doute l’un des plus grand que l’on puisse avoir. Je suis fière de porter un bijoux qui recèle tant de Bien… Je dois vous avouer que je craignais initialement qu’il ne serves à des fins destructrices, Mais au contraire, il m’aidera à protéger mon mari et à le soutenir dans les moments difficiles comme j’en ai fait solennellement le vœux.

*regarde tristement le Gardien*

Il est tellement dommage que vous n’ayez encore jamais ressenti un sentiment d’amitié. Si vous me le permettez on Ami…

*Pose sa main sur celle du gardien*

Je vous aiderais à ressentir cela. Les sentiments sont sans doute la meilleure chose qui ait été donnée aux habitants de ce monde… et… Vous en jugerez par vous même, il sont plus important que les livres…

*Agite son éventail*

…Mais les sentiments peuvent aussi être néfastes, évinçant la sagesse de l’âme des hommes, et rendant parfois fou. C’est un risque à prendre mais croyez moi, cela en vaut la peine.

*Enlève sa main.*

Mais.. je ne vous retiendrais pas plus longtemps mon Ami. Je sais que vous avez de nombreuses tâches à accomplir à la bibliothèque. Je viendrais vous y rejoindre dans quelques heures. J’aurais probablement une requête à vous faire. Mais vous en conviendrez… mon boudoir n’est ni le lieu ni l’endroit pour parler de ce genre de choses.

*Se lève et accompagne le gardien à l’entrée*

*Sourit aimablement*

Encore merci pour ce présent mon Ami. Je le porterais toujours. Vous m’avez comblée du plus grand des honneurs en m’ayant rendu visite aujourd’hui.

*S’incline*

Les sentiments, c'est la bien une discipline que l'homme à développer dans l'histoire et qui a façonner le monde...le Gardien se répète ainsi souvent ces paroles pour se rappeler l'importance de ce qu'on appelle l’émotion...

- Bien Courtisane Hotohori, ce fut un honneur, j'espère vous voir bientôt a la Bibliothèque, je vous remercie de cet accueil chaleureux et espère que vous et l'élu de votre coeur seraient heureux pendant longtemps et sous tout plan d’existence.

" L'homme qu'elle aime est...d'une nature autre qu'humaine, leur amour est par conséquent d'une nature également différente et j'espère qu'il surpassera les épreuves les plus dures"

Après s'être incliné et avoir remercié respectueusement La gracieuse Hotohori, le Gardien se dirige lentement vers la sortie, il s'arrête alors soudainement devant la porte et semble vouloir donner une dernière recommandation...

- J'ai hésité a vous le dire mais...Rien ne peut éteindre la lueur qui brille en cette rune sacrée....sauf un amour rompu...on dit alors que cette lumière du prisme ne pourra ressusciter que lorsque son porteur connaîtra nouveau l'amour...Les nymphes m'ont donner cette précision avant que je ne quitte leurs terres, je pense qu'il n'y a pas de raison particulière a vous dire cela car en aucun cas votre amour pour votre mari ne semble fragile mais je tenais juste a ce que vous connaissiez toutes les propriétés de ce talisman.

Après avoir adresser un ultime sourire que l'on ne voyait presque pas d'habitude sur son visage neutre, le Gardien pris congé des appartements de la Courtisane de l'Empire, il lui avait fait un cadeau mais paradoxalement, elle aussi lui avait offert quelque chose...cette sensation étrange...ce soupçon d'émotion...cette étincelle faible de sentiment...était-ce....de l'amitié?[/i]

Après la bataille contre Itsumi où Hotohori était sortie victorieuse mais pas indemme, La geisha se rendit à l'infirmerie mais les medecins tardèrent à s'occuper d'elle et ce fut le sang froid de Sayuri et ses connaissances qui sauva la courtisane.

Hotohori avait un bandage autour des hanches. Elle avait bien du mal à respirer. et délirait a cause de la fièvre.

Sayuri avait réussi a stopper l'émoragie mais la Dame était encore très faible et ses chances de survie s'amenuisaient.

Après avoir étendu la courtisane sur son lit de satin, Le chapelier fou, qui lui aussi avait agis rapidement en attelant les chvaux et en évacuant Hotohori de l'infirmerie, Miaka recouvrit Hotohori de plusieurs couverture et resta à son chevet, lui essuyant le front avec un mouchoir humide pour faire tomber la fièvre.

Sayuri quant à elle était restée dans la salle d'eau... elle pleurait tant l'incompréhension la submergeait...

'pourquoi... pourquoi ont-ils laissés ma maîtresse dans cette état... ne voyaient ils pas que sa blessure était grave?...'

*prépare un peu d'eau pour laver la plaie*

'Je ne comprends pas... dois je faire part a ma Dame de mes doutes?'

Sayuri retourna dans la chambre. Miaka fermé toutes les portes et les fenêtres, comme pour se tenir à l'écart de la capitale rien qu'une nuit...

Toutes les geisha restèrent au chevet de Hotohori cette nuit là, craignant pour la vie de celle qui leur avait tant donné.

Derfel avait grand besoin de prendre des nouvelles de son amie ... Aussi apres avoir constaté que les servantes de hotohori avait barrer tout contact entre leur maitresse et le monde extérieur, il avait rédigé une lettre qu'il comptait laisser a la porte de la courtisane

*S'approche silencieusement de la porte de Hotohori*

- ' j'espere qu'elle ira mieux prochainement ..."

*Sort un parchemin enroulé de sous sa cape*

- 'A votre attention, chère amie ...'

*Sort un petit poignard gravé de runes contenant de la poussière d'or*

*Plante doucement le poignard dans la porte, en accrochant le parchemin*

La lettre Contenait ces mots, écrits d'une fine écriture :

Dame hotohori,

Je n'ai pû être présent lorsque vous êtiez blessée, j'espere seulement que vous guérrirez bien vite ... Si je peux être d'un quelconque utilité, faites le moi savoir, et je viendrais ...
Acceptez le poignard qui est parvenu avec la lettre, en guise de cadeau pour votre rétablissement ...

Derfel Cadarn .

Avec une pensée pour la courtisane, Derfel disparu dans l'ombre et s'en alla.

Le lendemain à l'aube. Miaka, les yeux rougis par le manque de sommeil et les nombreuses larmes s'apprêta ouvrit la porte d'entrée pour se rendre au marché. Quelle ne fut pas sa surprise en apercevant le poignard et la lettre.

Miaka retourna eu chevet de sa maîtresse et lui lut la lettre.

Hotohori était encore pâle mais la fièvre était tombée. la blessure ne s'était pas infectée par miracle et d'ici quelques jours, peut êter une semaine, elle pourrait enfin quitter le lit et reprendre les armes.

Sayuri qui était dans la salle d'eau à préparer une infusion se mit à pleurer en silence en entendant les mots. finalement, ses doutes étaient infondés, l'empire se souciait de sa maîtresse et ce qu'elle avait pris pour de l'indifférence était en réalité un malentendu.

Hotohori remercia Miaka pour sa lecture et saisit délicatement le poignard. Elle admira les runes :

il est finement travaillé, c'est un cadeau vraiment magnifique

Miaka ne put s'empêcher d'esquisser un sourire en coin . Ce qu'Hotohori remarqua tout de suite, et qui fit légèrement rosir les joues de la courtisane.

Dis donc ma chère Miaka, Je suis souffrante mais je ne suis pas aveugle... je connais ce sourire... tu le fais à chaque fois qu'un homme m'offre un cadeau!

Miaka ne répondit pas à sa maîtresse et masqua le sourire derrière la manche de son kimono. Elle prit un petit panier et se rendit au marché comme prévue, ne pouvant effacer le sourire qu'elle arborait fièrement.

Miaka étant sortie, ce fut Sayuri qui ouvrit la porte, quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle aperçut la gardien. En un sens, cela tombait bien car c'était lui qu'elle désirait par dessus tout voir pour s'excuser mais elle craignait le courroux de ce guerrier qui était sans doute nombre de fois plus fort qu'elle.

Sayuri laissa entrer le gardien, n'osant affronter le regard de l'homme.

Elle l'aida à ôter ses souliers et les placa a côté des zoris des autres geisha et de sa maîtresse. lorsque ce fut fait, elle indiqua la chambre au Gardien.

Ma maîtresse, trop souffrante, ne peut quitter le lit pour acceder à son boudoir. Elle vous prie de bien vouloir vous rendre dans sa chambre. où elle vous recevra j'en suis sûre avec un grand plaisir et une profonde joie.

Le gardien était sur le point d'entrer dans la pièce lorsque Sayuri se jetta à ses pieds, faisant une reverence comme on lui avait appris

Avant que vous n'entriez... je vous supplie de me pardonner pour l'affont que je vous ai infligé hier.

Je vous présente mes excuses les plus sincères. J'implore le pardon d'un guerrier aussi fort et instruit que vous qui n'a aucun ordre à recevoir d'une servante aussi quelconque que moi.

Mon attitude fut vraiment inqualifiable et j'accepte le châtiment qu'il vous plaira de m'infliger.

Sayuri resta ainsi agenouillée au sol, front contre terre face au gardien, attendant la réponse ce celui-ci.

Derfel, apres un passage rapide dans les jardins, s'approcha de la porte de la chambre de Hotohori... Il sentit alors une Aura puissante en dans la chambre...

' Sans doute un visiteur ... Je ne vais donc pas la déranger ! '

*met sa main dans une manche de sa cape et en tire une fleur blanche*

' J'espere qu'elle devinera ma visite ...'

L'elfe déposa la fleur, qui était une Orchidée blanche, sa fleur préférée, sur le seuil de la chambre d'Hotohori, puis s'en alla sans un bruit vers la foret impériale

La porte s'ouvrit et ce fut Sayuri , l'une des plus ferventes Geishas de la Courtisane qui apparut au Gardien , celle ci même qui la veille avait exprimer de profonds sentiments de colère devant le sort de sa maîtresse, mais elle semblait en ce jour d'une toute autre humeur, comme si elle esquivait le regard du Gardien , elle fit comme à son habitude preuve de très grandes qualités domestiques mais le Gardien fut alors surpris de sa réaction soudaine devant la chambre d’Hotohori face aux lamentations de Sayuri...

* S'abaissant pour se mettre au niveau de Sayuri *

- Geisha Sayuri, je ne vous tiens pas rigueur du comportement que vous avez eut, parce que c'est un comportement humain.

L'aura lumineuse du Gardien semblait chaleureuse comme pour rassurer la servante.

- Lorsqu'une personne que l'on aime est en danger de mort, rien n'a plus de sens, votre seule source d'attention est cette personne en danger et vous, humains, avait souvent tendance a vous laisser emporter par vos flots d'émotions ce qui peu obscurcir votre jugement et votre comportement. Ce manque de maîtrise est « relatif » car il s’applique aussi bien aux Seigneur qu’aux serviteur et même aux rois…

* Aide Sayuri à se relever *

- Mais ce flot d'émotion vous permet également parfois de sauvez la vie de ceux que vous aimez...la colère que vous aviez ressentit était justifiée, les pages de l'infirmerie aurait du être présents...mais malgré votre colère , vous avez su rester lucide et avez agit en conséquence...je vous conseillerais juste a l'avenir de penser que dans les situations les plus dangereuse , comme hier, vous devez apprendre a ne pas faire éclater vos sentiments, car cette énergie est plus utile a sauvez la vie de ceux qui vous sont cher comme vous l'avez fait hier, ainsi que de ne pas vous emporter sur des alliés qui pourrait vous être d'une grande utilité...

Le Gardien adressa un léger sourire (si rare sur son visage impassible) à la servante et avant d’entrer dans la chambre d’Hotohori, adressa d'ultimes paroles à Sayuri...

- Votre châtiment?....comment pourrais-je châtier la femme qui a sauver la vie de la Courtisane de l'Empire pour laquelle j'ai le plus de respect ?

*entre dans la chambre*

Sur ces mots le Gardien laissa la servante a sa propre réflexion, faire des erreurs est humain et en tirer des leçons l’est encore plus…

Sayuri resta sans voix. La bonté du gardien dépassait tout ce qu'elle pouvait imaginer. Elle suivit le gardien dans la chambre de la courtisanne.

étendue sur son lit, Hotohori était extrèmement pâle. La jeune femme était emitouflée dans une couverture en lin blanc et seul son visage et ses épaules nues dépassaient de l'épais tissu. La geisha respirait calmement, sans doute apaisée par la légère mélodie qui s'échappait du shamisen qu'Aya, assise dans un coin de la pièce, caressait de ses doigts fins.

Lorsque le Gardien entra, le shamisen se tut. Hotohori ouvrit lentement les yeux, étonnée qu'Aya s'arrêta ainsi en plein milieux d'un morceau que la courtisanne affectionait tout particulièrement. Hotohori inclina légèrement la tête vers le gardien et murmura.

bonjour mon Ami Pardonnez moi si je ne vous salue pas avec tous les honneurs qui vous sont dus mais me lever reste pour moi un effort encore bien difficile à accomplir.

Hotohori s'assit tant bien que mal avec l'aide de Sayuri. Chacun de ses mouvements étaient ponctués par un leger soupir de douleur. Lorsqu'elle fut assise, elle invita le gardien à s'asseoir face à elle sur le lit tandis que Sayuri disparaissait dans la salle d'eaux pour préparer une collation pour le visiteur.

Votre visite me réjouit. On 'a rapporté que Sayuri avait mal agi envers vous. J'espère, dans son interêt qu'elle s'est excusée. Mais laissons cela.

*prends la main du gardien*

Je n'oublirais pas la bonté que vous avez eu de me tendre la main lorsque j'étais blessée et je suis certaine que si mes geishas n'étaient pas intervenues, c'est vous qui m'auriez sauvé la vie. Pour cela, je tiens à vous offrir un présent.

*s'adresse à Aya*

Voulez vous avoir l'obligeance Aya, d'aller chercher dans la salle d'eau le petit coffre.

Aya se leva, posa son shamisen sur le coussin où elle était assise quelques instants plus tôt. Elle passa dans la salle d'eau et revint de suite avec un petit coffre en ivoire. Hotohori le saisit délicatement. Elle ouvrit le couvercle et sortit une émeraude.

Je gardais cette émeraude pour la personne qui me prouverait d'une quelconque façon son amitié sincère... et envers laquelle bien sûr l'amitié serait partagée avec autant d'intensité et de dévotion.

*tend l'émeraude au gardien*

Elle est a vous mon Ami. Veuillez l'accepter comme un gage de mon Amitié et de mon profond respect envers votre personne.

*fixe le gardien et lui adresse un sourire aimable*

Miaka rentra du marché, portant sous son bras le panier plein de victuailles. Elle arriva devant les appartements de sa maîtresse et posa le panier. Elle allait ôter ses zoris lorsqu'elle apperçut sur le seil de la porte une orchidée blanche.

Miaka, curieuse la saisit et sourit

'hé bien, petite fleur, es tu arrivée là par hasard? ou est ce un homme qui t'as déposé là?'

*sourit*

'tu sais, petite fleur, il n'y a pas moins de cinq femmes qui habitent ce petit palais de marbre blanc... j'espère que tu es destinée à la courtisane et non aux servantes'

*ôte ses zoris tout en gardant la fleur entre ses mains*

'je me demande qui t'as déposé la... '

Miaka entra. Elle se dirigea vers la salle d'eau, saluant au passage le gardien qui venait de façon tout a fait courtoise rendre visite à la courtisane alitée. Après avoir laissé les victuailles au bon soin de Sayuri, Miaka retourna dans la chambre, la fleur à la main et s'agenouilla près du lit de sa maîtresse, attendant la moindre ordre le la Dame.