*Appartements d'Hotohori*

Accompagné de Sayuri, le Gardien entra alors dans la chambre somptueuse de la Courtisane, le décor de la salle si fin et riche à la fois qu’il reflétait une certaine grâce émanant de l'élégance habituelle d'Hotohori, mais en ce jour cette grâce ne pouvais guère s'exprimer car, bien que la qualité des soins prodiguée par ses servantes fut incontestables, c’était encore une courtisane fragile et en convalescence qui apparaissait aux yeux Gardien.

- Bonjour Courtisane, je comprends vos difficultés à pouvoir bouger, votre corps a besoin de récupérer une grande quantité d'énergie pour pouvoir régénérer ses plaies, symbole d'une grande bataille, dont vous avez été victime.

Le Gardien remarqua le difficulté avec laquelle Hotohori effectuait le moindre mouvement, ce calvaire ne la faisait cependant pas gémir intensément, elle savait restait digne d'elle même.

*S'assied*

- Sayuri a réagit comme une soeur voyant celle qu'elle aime par dessus tout en danger...Comme vous l'avez constater par vous même, servir le destin de l'Empire est a la fois, je pense, pour vous tous un immense bonheur pour la joie, la paix et la reconnaissance que l'on reçoit en retour...mais également parfois un lourd poids que les batailles, les blessures et même les morts vous rappelle sans cesse...

- Un présent, dites vous?

Le Gardien vit Hotohori sortir alors d'un coffre amené par l'une de ses servantes, une magnifique émeraude. Les reflets de la pierre éclatants s’harmonisaient avec l'aura lumineuse de celui ci.

- Une émeraude...c'est une pierre si rare sur Vesperae, que vous me l'offriez en gage d'amitié est un grand honneur qui ne sera jamais oublié. Il ne fait nul doute que ce symbole d'amitié et de respect sera constamment avec moi pour me, rappeler ses sentiments humains capables de changer bien des destins et d’accomplir bien des merveilles...

*Observe minutieusement l'émeraude tout en adressant un sourire a Hotohori*

- Je vous remercie encore, votre convalescence est maintenant votre objectif prioritaire, je suis heureux de voir que vous retrouverez d'ici peu vos capacités physiques bien qu’il soit étrange qu'aucun page à l'infirmerie n'ait été...

Le Gardien n'eut pas le temps de finir sa phrase, un Page entra respectueusement dans les appartements de la Courtisane pour prévenir d'une réunion urgente organisée par l'Empereur en personne...

*Se releve*

- Bien je pense que c’est important, je vais devoir me retirer Courtisane, j’aurais aimé rester plus de temps mais nos objectifs commun envers l’Empire nous appellent, dois je annoncer que vous ne pourrez venir en raison de votre état ?

Le Gardien tenait fermement l’émeraude de la main gauche comme un trésor qu’il protégeait .

*sourit au gardien*

J'ai conscience mon Ami que servir l'empire apporte énormément de bonheur mais peut parfois aussi impliquer des risques tels que ceux dont j'ai été victime en combattant Itsumi... Sachez mon Ami que j'ai accepté de me donner à l'empire toute entière et c'est pourquoi je ne crains pas de mourrir pour l'empire et l'empereur.

*serre doucement la main du gardien dans ses frêles mains*

Ci tout cela était à refaire, je le referais sans hésiter.

Hotohori fut submergée d'un sentiment de joie lorsque le gardien accepta l'émeraude. Ils étaient à présent liés d'amitiés pure et cette émeraude scellait ce lien.

*se retourne vers le page qui vient d'entrer*

Hotohori lâcha la main du gardien à contre-coeur car ce contact avec son ami lui avait étrangement procuré un peu de force.... l'amitié fait parfois des miracles...
Le gardien se leva.

*s'adresse au gardien*

Mon Ami. J'ai sincèrement aprécié votre visite. Dommage que cela soit écourté par notre devoir mais j'espère bien que nous nous rencontrerons à nouveau...

*regarde la page*

qu'y a t il jeune homme?

le page baissa timidement les yeux et annonca d'une voix sérieuse que la courtisane était convoquée par l'empereur au même titre que tous ses compagnons dans la salle de réunion. Hotohori soupira légèrment

je vois...

*regarde le gardien avec gentilesse*

Je vous prierais mon Ami, d'annoncer à l'empereur que je me présenterais à lui en salle de réunion, je me sens la force de reprendre mes devoirs impériaux.Je dois avouer que vous n'êtes pas étranger au retour de cette fougue qui m'anime lorsqu'il s'agit de défendre l'empereur et l'empire. Je suppose que nous nous retrouverons la bas.

*sourit aimablement au gardien*

à tout de suite mon Ami, je vous rejoint en salle de réunion.

*s'incline respectueusement et regarde le gardien sortir de sa chambre, raccompagné par Sayuri*

la courtisanne claqua des doigts. Les geisha qui l'entouraient comprirent qu'il était temps de préparer leur maîtresse. Le kimono de soie fût revêtu en un instant, Miaka coiffait les cheveux de la Dame et piqua dans la coiffure l'orchidée blanche mystérieusement trouvée sur le seuil de la porte.

Quelle est cette fleur Miaka? l'as tu trouvé au marché?

Miaka, tout en perfectionnant la coiffure de la Dame, fit le même sourire idiot que d'habitude, ce qui fit rire Hotohori.

Un soupirant? voila qui me réjouit, domage qu'il n'ait pas signé cet acte, car ma foie, je suis forte aise de recevoir ainsi un tel présent.

Sayuri, Aya et Akaya rentrèrent de l'infirmerie où elles avaient soigné Derfel. Sayuri avait le kimono ensanglanté, Aya et Akaya étaient encore tourmentées par les incantations qu'elles n'avaient cessé de prononcer autour du lit de l'Elfe des forêts cendrées.

Miaka qui était restée seule au palais de marbre blanc les salua à leur retour. Alors que Aya et Akaya étendaient leurs nattes dans le boudoir pour se reposer afin de retrouver leur force magique, Miaka prit Sayuri par la manche de son kimono et l'entraîna à la salle d'eau.

la guerriseuse ôta son kimono tâché et ce fut Miaka qui entreprit de le nettoyer, alors que Sayuri nouait autour de sa pâle poitrine un drap de bain d'un blanc immaculé.

Tout en lavant le précieux tissu, la geisha ne put s'empêcher d'intervenir

-Sayuri-san, pourquoi ma Dame a t elle eu besoin de vous? avait elle ouvert sa plaie?

-*gromelle* non Miaka-san il fallait soigner derfel, il a été bléssé au dos... le guérir ne fut pas une mince affaire...

Miaka eut un sourire idiot

-Derfel hein? celui qui a offert un poignard à ma Dame?

Sayuri lui rendit son sourir

-oui Miaka-san, ce Derfel là.. vous en conaissez beaucoup?

la sourir de Miaka disparu. elle fit signe de la tête que non

-oh Sayuri san, ne croyez vous pas que Derfel est un homme idéal pour notre maîtresse? après tout, il est beau, charmeur, galant... et il aime ma Dame c'est certain! je suis sûr que cette fleur blanche sur le seuil du palais, c'était lui!

Sayuri lui coupa la parole

-tais toi donc Miaka-san, si ma Dame t'entendais, elle te giflerais pour ton insolence. Je pense la même chose que toi mais ce ne sont pas nos affaire...

-mais à propos, où est ma Dame Sayuri-san?

-je l'ignore, elle doit probablement chercher rukainn pour récuperer son fameux poignard. Ne vous en faites pas, la santé de ma Dame est rétablie, je pense même qu'un petit combat ne lui ferai pas de mal, bien au contraire...

Les servantes firent silence. Miaka termina de nettoyer le kimono de sa soeur servante et puis toutes s'affairèrent à rendre la palais de marbre blanc le plus agréable possible pour le retour de la courtisane de l'Empire.

Derfel se présenta a la porte de Dame hotohori ...

*Frappe à la porte*

- ' j'espere qu'elle est la, le temps presse ... '

*Attend*

(HRP : dsl pour le retard mais j ai bossé 14 heur par jour depuis lundi : Vice présidente d'une asso et trésorière de l'autre, autant dire que j ai pas mal de responsabilités, s'ajoute à cela les devoirs et les cours... ce n'est pas de l'esclavagisme : je viens de fêter ça au champagne avec mes collègues et mes profs ^^)

Ce fut Miaka qui vint ouvrir la porte. Lorsqu'elle vit que le visiteur était aujourd'hui Derfel, elle ne put se contenir sa joie et laissa paraître un sourire pour le moins provocateur. Elle le fit entrer avec les égards dus à son rang de guerrier, l'aidant à ôter ses souliers dans l'entrée et le guidant vers le boudoir de la courtisane de l'Empire. Miaka fit asseoir Derfel sur un coussin de satin blanc devant la grande table en ébène et Sayuri apporta une tasse de thé sur un petit plateau noir.

Miaka et Sayuri s'inclinèrent devant le visiteur et passèrent dans l'autre pièce qui était la chambre.

Après quelques instants, Hotohori apparut, vêtue d'un kimono de soie d'un blanc éclatant, sur lequel aucun motif n'avait été gravé. Ses longs cheveux moirs n'étaient pas attachée et seule une rose blanche ornait la coiffure de la Dame.

Hotohori eut une lueur de bonheur dans les yeux lorsque son regard croisa celui de Derfel mais son attitude ne laissa rien paraître. La Dame avait comme à son habitude le maintien fier et respectable. Elle vint s'agenouiller avec grâce sur un coussin de soie rouge devant la grande table face à Derfel et inclina légèrement la tête en guise de salutations.

Bonjour mon cher Ami.

*sort un éventail blanc de la manche de son kimono et commence à l'agiter devant son visage*

Votre présence en ces lieux me remplie de joie.

*sourit*

Que me vaut le plaisir de votre visite?

Derfel resta un moment interdit devant l'exquise beauté qui se dégageait de Hotohori. Quand elle prit place et lui parla, il reprit a peu pres conscience et s'enquit de lui faire par de l'objet de sa visite..

*Détache sa cape et la pose pres de lui*

- Eh bien, je viens prendre de vos nouvelles en premier bien entendu, mais permettez moi de vous dire, *sourit malicieusement* que le soleil parait pale face a l'éclat de votre beauté ...

*S'eclaircit la gorge*

- Restons dans le domaine de ma visite ... Je voudrais savoir si vous avez toujours le poignard que je vous ai offert dernierement ... J'en ai grand besoins, mais je vous le rendrais dans les plus brefs délais, soyez en sûre ...

*Boit sa tasse de thé*

(HRP: Ne t'excuse pas, je comprends ^^ ! moi aussi il m'arrive de travailler beaucoup et d'etre absent, alors je ne t'en veux pas ...)

Miaka s'empressa de prendre la cape et de la déposer dans l'entée, en consacrant un moment à la plier comme il faut.

Quand Hotohori entendit le compliment que Derfel lui avait fait, ses joues se teintèrent de rose et la courtisane cacha la moitié de son visage derrière le précieux accessoir qu'elle n'avait cessé d'agiter.

*sourit

Je vais bien mon Ami et votre compliment me touche beaucoup. Je salue le guerrier que vous êtes et honore votre bonté.

*prend un air assez contrarié*

le poignard... je l'ai prêté à Rukainn pour tenir en joug Neyréa mais celui ci ne me l'a pas encore rendu. Je vais de suite envoyer une de mes geisha le quérir dans ses appartements... je suppose qu'il doit s'y trouver...

Hotohori fit mender Akaya et lui demanda de convier Rukainn le plus vite possible. La servante enfilases zoris dans l'entrée et sortit d'un pas pressé.

En attendant... Quelles sont les nouvelles mon Ami? la comportement de votre cousine m'inquiète de plus en plus et le démon qui l'habite actuellement me contrarie... j'espère qu'un jour notre chère Neyréa reviendra à elle...

*agite son éventail et fixe de ses grands yeux noirs le visage de cet elfe qui lui est si cher*

Akaya revint au palais de marbre blanc. Miaka l'aida à ôter ses zoris puis la jeune geisha salua Derfel et vint s'agenouiller près de sa maîtresse puis s'inclina à nouveau devant elle.

*parle à mi voix*

vénérée maîtresse, voici le poignard que Sire Rukainn vous restitue. Il m'a chargé de vous informer que Dame Neyréa était guérie. Vous avez également ses salutations les plus respectables.

Hotohori avait regardé Akaya d'un air bienveillant. Elle saisit délicatement le poignard des mains de sa geisha et le posa sur la table, face à Derfel. Akaya se retira dans la chambre, prête à servir de nouveau sa maîtresse.

*Hotohori plongea de nouveau son regard dans celui de Derfel*

*agite son éventail tout doucement, laissant flotter son parfum dans la pièce*

Ainsi donc mon Ami, votre cousine est rétablie. J'en suis fort aise.

*sourit à Derfel*

Derfel était soulagé de la guerison de sa cousine, mais il désirait profiter de sa visite au maximum ... Malheureusement, il avait encore fort a faire ...

*Pousse légèrement le poignard vers Hotohori*

- C'est un cadeau, gardez le ...

*Se lève*

- C'est avec peine que je vous quitte car j'ai encore fort a faire, et mes inquietudes concernant le mal qui guette L'Empire sont confirmées ... Une chose est sûr, personne ne vous fera du mal ...

*S'incline respectueusement*

- C'est ici que je vous quitte, vous et la Capitale ... Je dois sejourner un moment dans sarosa et m'assuré de la protection de ses habitants, tout en essayant d'en savoir plus sur les objectifs de certaines personnes ... A bientot !

Derfel sortit sans reprendre sa cape ... Mais a la place même ou il s'était assit se trouvait une fleur d'un blanc éclatant. La sublime Orchidée était posée sur le coussin, et n'attendait plus que d'être ramassée par celle a qui elle était destinée ...

Hotohori n'avait cessé de regarder le visage de l'homme qui lui était si cher.

*reprends le poignard*

Merci mon Ami... je dois vous avouer que c'est un cadeau qui me tient à coeur... à vrai dire, depuis que je 'avais prêté à Rukainn, je ressentais comme un vide...

Je suis ravie de le voir à nouveauen ma possession. Je ne m'en sépare plu.

*range le poignard à sa ceinture*

se lève en même temps que Derfel et lui tends sa main à baiser.

*prends un air triste*

Je comprends votre inqiétude et je la partage. J'espère seulement que vous me reviendrais vite et surtout indemme. J'ai confiance en vous.

*sourit*

Vous voir distant de la capitale n'éteindra pas la flamme qui brûle en moi à votre égard et je vous attendrais, en amie fidèle.

Derfel se dirigea vers la sortie. Miaka aida Derfel à remettre ses souliers. Le guerrier ne reprit pas sa cape, probablement volontairement, ce qui fait prendre à Miaka son sourire idiot.

Hotohori quant à elle avait pris la fleur que l'être cher lui avait laissé. Elle huma son parfum, enleva la rose blanche de sa chevelure, et piqua à la place l'orchidée blanche dans les fines mèches d'un noir ténébreux.

'Mon Ami... le vide de votre absence s'installe en ces murs... et mon coeur se languit déja de vous revoir'

de retour de ses emplettes, Hotohori avait abordé un jeune garçon qui avait été bien méprisant avec elle. Elle s'agenouilla avec grâce sur l'un des coussins de satin dans son boudoir et de rage, pris son katana et l'affûta nerveusement.

'quel impérial bien impoli!'

*se lève*

*entre dans sa chambre*

*observe la bibliothèque*

*soupir*

'tous ces livres,je les ai déja lus...'

*retourne dans son boudoir*

*sort son éventail de la manche de son kimono*

quel ennui.... mais quel ennui !

Neyréa arriva aux appartement de Hotohori selon les instructions de Derfel ...

*Frappe a la porte*

- ' j'espere juste qu'elle est la ...'

Miaka vint ouvrir à la charmante Elfe. Elle adressa un sourire de bienveillance à la belle Elfe.

*s'incline par trois fois**

Dame Neyréa!!! c'est un plaisir de vous voir en ces murs! entrez je vous prie.

Miaka aida Neyréa à ôter ses souliers et les placa dans l'entrée, a côté des zoris, comme d'habitude. Tout en s'affairant aux pieds de la Dame, Miaka ne cessait de couvrir de compliment l'invitée d'une voix enthousiaste.

Vous savez, recevoir ici la cousine de Derfel est un grand honneur. Ma Dame sera ravie!

Miaka fit entrer Neyréa dans le boudoir où Hotohori rêvassait en regardant dans sa tasse de thé... la courtisane poussa un soupir de lassitude.

'quel ennui....'

*lève les yeux et aperçoit Neyréa*

*sourit*

Ma chère amie! Quel honneur de vous recevoir ici! c'est un plaisir de vous voir enfin!

*le sourire disparait*

après votre... disparition... j'espère que l'on ne vous a pas fait trop de mal, si je tenais les misérables qui ont osé vous retenir!

*serre les poings*

mais laissons cela, je suppose que vous ne venez pas ici pour ressacer les déboire que vous avez vécu en ces lieux horribles.

*invite Neyréa à s'assoir sur un coussin de soie rouge*

mais prenez place mon Amie!

*claque dans les doigts*

Sayuri apporta une tasse de thé, ainsi qu'un plateau sur lequels sont placés des gateaux sucrés et des fruits. La geisha posa le tout gracieusement sur la table en ébène face aux guerrières. puis s'inclina et se retira, laissant seules sa maîtresse et la Dame qui lui rendait visite.

Hé bien ma chère? quel est le motif de votre aimable visite?

*fixe Neyréa avec gentillesse et sort son eventail*

Neyréa n'avait pas perdu ses dons de télépathie ... Elle avait tout de suite capté l'ennui de Hotohori. Elle but un peu de thé, et prit un gateau qu'elle mangea avec delicatesse. Enfin elle se décida a prendre la parole...

- Je ne vais pas rester longtemps, seulement le temps de prendre mes armes qui m'ont été volées... Je sais qu'un ennui extrême s'est installé en vous. Je suis ici pour y remédier. L'aventure vous attend a la grand place. On est venu pour vous ...

*Passe la main dans sa cape*

- On m'a dit de vous remettre ceci ...

*Pose une orchidée blanche sur la table*

- A vous de voir ou aller ... Le destin est ,dit-on, inexorable ... Le cavalier part dans une heure .

*Attend la réaction de Hotohori*

Hotohori était bouleverdée... il n'était guère convenable pour une courtisane de s'ennuyer, c'était un affront envers l'empire et le fait que Neyréa ait lu dans ses pensées l'avait profondément désapointé

*agite son éventail nerveusement*

Je ... je ne m'ennuie pas disons que je trouve que la capitale est bien calme ces temps-ci, j'ai hâte de revivre des épopées telles que la marche sur gathol.

*secoue la tête*

mais laissons cela.

*écoute les paroles de Neyréa d'un air perplexe*

*aperçoit l'orchidée blanche*

le sang de la courtisane ne fit qu'un tour.

*claque des doigts*

Akaya! ma cape! je dois partit!

Sayuri! mes armes! n'oubliez surtout pas ma dague!

Miaka entra dans le boudoir, elle avait tout entendu et regardait sa maîtresse se mettre dans tous ses états avec en prenant un sourire idiot.

*fixe Neyréa*

Je vous remercie de ce message ma chère Amie. Rien ne pouvais me faire d'avantage plaisir qu'une rencontre aussi impromptue

*sourit*

les servantes arrivèrent et aidèrent la Dame à se revêtir et s'équiper de son arme. Hotohori était rayonnante de bonheur.

*s'incline devant Neyréa*

Pardonnez moi de ne pas vous tenir compagnie comme il se doit mais voyez vous j'ai affaire à présent. Mais je vous en prie, restez ici aussi longtemps que bon vous semblera. Mes geisha se tiennent à votre service et vous traiteront comme si elles s'occupaient de leur propre maîtresse.

la courtisane sortit d'un pas pressé en cachant son visage sous la capuche sombre de sa cape.

***********************

Un page frappe à la porte , et dépose rapidement une lettre sous la porte

Dame Hotohori

Je souhaiterais vous voir dans mon bureau au moment que vous désirez . J'ai un projet qui me tient à coeur , et je pense que vous pourrez m'aider à le commencé .

Avec ma plus grande amitié

Fastpouki , Empereur

Ce fut la sage Sayuri qui vint ouvrir.

'personne... encore un plaisantin sans doute... ce palais et décidement l'objet de bien des curiosiés'

*aperçoit la lettre*

'elle n'est même pas cachetée...'

la sage geisha vint prendre place dans le boudoir où Aya jouait du shamisen, Ayaka faisait des vocalises au son de l'instrument de sa jumelle. quant à Miaka, elle brodait un oiseau que la manche d'un des kimono de soie.

Miaka interpella Sayuri :

-qui était ce Sayuri san?

-*gromelle* une lettre pour ma Dame.

la sage geisha se mit à lire le contenu tout haut.

Son visage fut marqué par la stupeur lorsqu'elle lut la signature.

Les dames se regardèrent un moment puis, toutes se mirent à s'affairer comme une seule, non sans crainte car la courtisane n'était pas en ses lieux : Sayuri prépara l'eau du bain, Aya et Akaya préparèrent les poudres parfums et bijoux.

Seule, Miaka resta à sa broderie.

'mais que peut bien vouloir l'empereur...'

Elle se piqua le doigt et observa la goutte de sang qui se formait sur son index

'est ce un bon présage? oh... ma Dame Hotohori, revenez vite... faire attendre un empereur est un sacrilège...'

la courtisane état revenue de son escapade impromptue. Elle avait les yeux rouges et son maquillage avait coulé. Ses cheveus étaient ébourifés par la chevauchée avec un être cher. Son kimono était froissé.

Elle rentra discrètement pour ne pas éveiller les soupçons sur elle. elle ôta ses zoris mais dès qu'elle franchit l'entrée, Miaka déboula sur elle une furies , lachant sa broderie comme si elle jetait un vulgaire cailloux.

Ma Dame!!! mon dieux dans quel état vous êtes!!! et l'empereur en personne qui vous demande!!!

à ces mots, Hotohori frémit.

L'empereur dis tu?

Miaka tendit la lettre à sa maîtresse qui parcourra des yeux la noble écriture. La courtisane fut prise d'un mouvement de panique.

*hurle en entrant dans la chambre*

Vite! que l'on m'aide à me préparer!

Toutes les dames se précipitèrent dans la petite salle d'eau. On aida Hotohori à se deshabiller puis, elle se plongea dans le bain et Sayuri lava les cheveux de sa maîtresse en pestant comme à son habitude

Qu'est ce que vous avez bien pu faire pour que cette chevelure soit si emmélée! un homme serait il derrière tout cela? donnez vous votre vertue si facilement?

Hotohori rougit. Elle se frottait le corps avec différentes huiles de bain.

Je n'ai pas donné ma vertue Sayuri, me croit tu sotte au point de laisser un homme s'allonger sur moi alors que je suis courtisane? Je suis juste monté à cheval et j'ai galopé à travers les bois...

Sayuri se tut. Elle seule pouvait ainsi parler à la courtisane sans se faire gifler.

Hotohori sortit du bain et repassa dans sa chambre. Pas le temps pour un massage de Sayuri. Alors que la dame s'habillait, Miaka coiffa sa maîtresse avec un soin méticuleux tandis que Akaya la maquillait. Enfin, Aya noua le Obi du kimono à la perfection.

Hotohori prit son éventail et se dirigea dans l'entrée, fin prête.

Tout ce manège avait duré une dizaine de minute... d'habitude, la toilette de la courtisane prenait deux heures...

Avec calme, la Hotohori chaussa ses zoris et sortit, seule. Elle prit une démarche fière et grâcieuse et se dirigea vers le bureau de l'empereur.

'Que peut bien vouloir la vénérable personne?'

Après son audience avec l'empereur, Hotohori était revenue le plus rapidement possible.

Elle avait failli oublier d'ôter ses zoris dans l'entrée tant l'excitation était grande et ce fut Miaka et son légendaire soucis de propreté qui lui rapella.

Entendant rentrer la courtisane, Toutes les geisha se précipitèrent dans l'entrée et entourèrent leur maîtresse pour connaître la raison de la convocation impériale. La courtisane répondit avec un sourire mystérieux

Disons seulement mesdames que... Je vais reprendre du service!

La phrase fut suivie de cris euphoriques... immédiatement interrompues par la courtisane qui tapa dans les mains pour faire taire l'assemblée de dames de compagnies

Allons mesdames! maîtrisez vous donc! est-ce là un comportement convenable?

toutes les dames s'inclinèrent et murmurèrent quelques excuses. Hotohori poursuivit en agitant son éventail

D'autant plus que la tâche qui m'a été confiée est ardue... Depuis mon entretien avec l'empereur, de nombreuses idées me trottent dans la tête...

*se rend dans son boudoir et s'agenouille sur un coussin de satin blanc*

Il faut que je note cela rapidement...

Miaka! de l'encre! et des parchemins vierge!

Miaka s'executa et toutes les Dames se retirèrent en s'inclinant pour laisser la courtisane à sa tâche. Un silence quasi total envahit le petit palais de marbre blanc.

En quelques minutes, Les parchemins furent noircis et éparpillées un peu partout sur la table en ébène et le sol du boudoir. la geisha avait griffoné des tas de données pour le futur quartier de Jade... quartier dont elle aurait bientôt la responsabilité.

Sayuri avait préparé du thé pour sa maîtresse et lorsqu'elle franchit l'entrée du boudoir, la sage servante se mit à rire et murmura :

ça ressemble de plus en plus au bureau de l'honorable Amadeus ici...

la gracieuse Akaya vint ouvrir la porte. Elle portait un kimono de soie rose pâle garni de motifs de fleurs et un Obi blanc. Dans ses cheveux, elle avait piqué de petites fleurs roses et une broche en nacre garnie d'une grosse perle.

Son maquillage fasait briller sa peau rendue aussi pâle que celle d'un cadavre. Sa petite bouche était d'un rouge éclatant. La servante plissa ses yeux fardés.

Cela faisait longtemps que l'humble dame de compagnie était entrée dans l'empire au service de la courtisane et pourtant, elle n'avait encore jamais rencontré la jeune femme auparavant.

Neanmoins, cachant sa stupeur comme savent le faire les geisha les plus expérimentées, Akaya s'inclina devant la jeune visiteuse.

Mille ans de bonheur et de prospérité honorable Dame.

*sourit*

Qui dois-je annoncer à la courtisane de l'empire?

La surprise se lisait dans les yeux de la jeune femme, la personne qui était apparue devant elle était d'une beauté et d'une élégance qu'elle n'aurait soupçonné. Mais ce n'était pas Dame Hotohori apparament...

Elle fit de son mieux pour être à la hauteur, s'inclina avec respect.

Je suis Rhéva... Dame Hotohori m'a laissé un mot, alors je me suis dit que... Enfin, je ne veux pas la déranger...

Elle s'inclina de nouveau, n'osant pas la regarder, elle attendit.

La belle et gracieuse geisha adressa un sourire aimable à Rhéva

Vous me voyez désolée mais ma Dame est à l'inauguration du quartier de Jade... l'empereur l'a nommé responsable, ce qui est, vous en conviendrez, un honneur ineffable...

*sourit*

Mais elle m'a recomandé de traiter d'éventuels visiteurs avec autant d'égard que possible... c'est pourquoi...

*ouvre en grand la porte*

L'honneur serait immense si votre humble personne consentait à franchir ce seuil.

Une fois à l'intérieur, La servante aida rhéva à ôter ses souliers, comme il est d'usage dans son pays natal. Puis elle conduit la charmante jeune femme dans le boudoir où elle la pria de s'assoir sur l'un des nombreux coussins de soie rouge.

*sourit de nouveau*

Vous prendrez bien une collation honorable Dame Rhéva

Akaya s'empressa de lui servir du thé, des petits gâteaux sucrés et des fruits. puis, elle s'affaira assembler son shamisen et à l'accorder.

*s'incline légèrement*

ma Dame ne devrait plus tarder... en attendant, permettez qu'une humble servante telle que moi vous tienne compagnie

*s'assoit dans un coin de la pièce et joue un air doux au shamisen*

Rhéva fut emportée dans un tourbillon de paroles, et elle ne comprenait guère. Le quartier de Jade? Elle n'en avait eu vent, elle ne comprenait pas, mais elle souriait tout de même, essayait de paraître la plus courtoise possible.

La Geisha l'invita ensuite à entrer, et lui ôta ses chaussures. Rhéva était génée au plus haut point mais n'osa rien dire.
Arrivée dans le boudoir, elle écarquilla les yeux. La beauté et l'étrangeté à la fois de la décoration de ces lieux... Elle se sentait de moins en moins à sa place... Dame Hotohori... Pourquoi vouloir lui parler?

Elle prit donc place sans un mot de peur de dire une bêtise sur les coussins de soie, prit la tasse de thé dans ses mains, et souria gauchement à la servante de Dame Hotohori qui commençait à jouer de son instrument.

M...Merci

Hotohori entra dans ses appartements. Elle avait le visage livide et les yeux rouges. Mais elle ne pleurait plus.

Quand elle s'était plongée dans les eaux du rotenburo, Les vapeurs et l'eau chaude avaient eu raison de ses lamentations mais sa douleur était encore insuportable car elle ne cessait de voir et de revoir dans son esprit l'empereur alité à l'infirmerie et inconscient.

Elle ôta ses zoris et fut accueillie par ses servantes qui avaient deja eu vent de l'état de l'empereur. En silence, Elles menèrent dans la chambre la courtisane, la changèrent, la maquillèrent, la parèrent, la coiffèrent la plus rapidement possible car Dame Rhéva n'avait déja que trop attendu.

Dans le boudoir, Ayaka jouait toujours de la musique. Hotohori parût à l'entrée de la pièce où l'odeur des roses blanches ne se ternissait jamais. la courtisane s'efforça de ne rien laisser paraître.

Bonjour à vous Dame Rhéva

*sourit*

Vote visite m'honore.

*s'incline*

Je vous souhaite mille an de bonheur et de prospérité. Pardonnez mon audace de vous avoir fait attendre. De nombreuses affaires m'ont retenues en dehors de ces murs.

J'admire la bontée avec laquelle vous m'avez attendue et...

*regarde la gracieuse Ayaka avec perplexité*

...J'espère que mes geisha vous ont traité avec autant d'égard que si elles servaient leur propre maîtresse.

La courtisane vint s'assoir devant la table en bois précieux en face de Rhéva. Elle lui sourit et ordonna à ses dames de compagnie qu'on lui serves du thé. Akaya quant à elle s'était arrêté de jouer et avait disparu à pas de velour dans la chambre voisine.

*regarde Rhéva avec insistance*

Mes espions ne m'avaient pas menti. Votre beauté est à la hauteur des éloges que l'on m'a fait de vous.

*rit*

J'avoue que cela m'avait intrigué.

*reprends un air sérieux*

Mais je ne désirais pas vous rencontrer pour vous regarder, loin de la...

*marque une pause*

...je voulais vous parler de cet enlèvement.

*regarde dans le vague*

Dans mon pays, ce genre d'enlèvement est courant...

*se penche légèrement et pose sa main sur celle de Rhéva avec bienveillance*

J'admire votre courage... Je vous avoue que votre force d'esprit dépasse de loin la mienne!

*se redresse*

Même si vous semblez très fragile, en vous réside une telle volonté de surmonter l'épreuve!

les joues de la courtisane se tintèrent légèrement de rose

d'une certaine manière... vous m'impressionez par tant de courage.

*sort son éventail de la manche de son kimono et comence à l'agiter devant son visage*

C'est pour honorer ce courage que je vous ai fait venir...