*Appartements d'Hotohori*

La jeune Rhéva attendait dans les appartements de Dame Hotohori. En réalité, elle ne savait rien de l'état de l'Empereur.
Elle se laissait bercer par la douce musique que jouait la dame de compagnie, et ennivrer par les odeurs et les couleurs exotiques.

Lorsque Dame Hotohori entra, Rhéva se leva, son anxiosité revint à elle. Elle était si belle! Son visage paré de si jolies couleurs et son vêtement raffiné... Jamais Rhéva n'aurait d'aussi jolies manières ni une telle élégance.
Elle s'inclina.

Bonjour Madame, je vous assure que vos dames de compagnies m'ont traitée avec une infinie bonté. Je vous remercie grandement de votre invitation, c'est un réel honneur pour moi.

Rhéva admira avec quelle maitrise d'elle-même la courtisane de l'Empire donnait ses ordres.
Les servantes apportèrent le thé pendant que Hotohori s'adressait de nouveau à elle. A ses paroles, Rhéva se mit à rougir.

Oh je vous remercie, Madame, mais je crains en réalité de n'être point un être aussi plein de courage que vous le dites. J'ai principalement dû... subir et...
En réalité, je pense surtout ne pas avoir le choix, si je veux un jour vivre de nouveau heureuse...

'Mais il est certain que jamais je ne pourrai oublier...'

La jeune femme prit la tasse devant elle et fixa le liquide fumant, en essayant de dénouer sa gorge.

Vous êtes une femme magnifique madame, vous savez commander, vous avez de grandes responsabilités. Vous avez de grandes connaissances et vous êtes d'une élégance rare. C'est vous, madame, qui êtes à admirer, je vous l'assure.

La courtisane écoutait la jeune fille avec attention. Elle lui sourit avec bienveillance.

Je suis convaincue que vous serez heureuse.

La courtisane fit mender son petit coffre à bijoux en bois précieux. Une servante vêtue d'un kimono vert menthe lui apporta et lui tendit en s'agenouillant et en baissant les yeux.

*ouvre le coffre et sort une bague en argent dans laquelle est inscustée une pierre jaune*

*pose la bague sur la table*

Cette bague à une histoire Dame Rhéva.

*regarde la bague d'un air pensif*

Elle m'a été offerte par le capitaine d'un navire... celui qui m'amena en ces contrées.

*boit un gorgée de thé*

à cette époque, je devais faire face tous les soirs à un homme répugnant qui m'avait achetée. La chance a voulu que je sois sauvée par un jeune soldat épris de ma personne... mais qui mourru en m'aidant à fuire...

*serre les poings*

Si il était possible de revenir sur le passé... je le ferais sans hésiter, rien que pour revoir cet homme à qui je n'ai eu le temps de dire adieu...

*retient ses larmes et fait mine de changer de sujet*

Le jaune est couleur de noblesse dans mon pays... c'est aussi la couleur de l'aube d'une vie libre... ce sont ces mots que me dit le capitaine en m'offrant ce bijoux.

*repli son éventail*

Depuis, je n'ai plus jamais été privée de ma liberté. Il faut croire que cette bague porte chance...

*pose sa main sur la bague et la fait glisser sur la table vers Dame Rhéva*

Cette chance, j'amerais que vous l'ayez, de tout mon coeur. Ce bijoux est désormais à vous. Puisse t il être le symbole d'une nouvelle vie après la traversée des ténèbres...

*agite son éventail et baisse un peu la voix*

L'empire est votre salut comme il fut le mien après avoir traversé de bien sombres chemins.

*fixe Rhéva de ses grands yeux noirs et lui adresse un sourire amical*

Nous ne sommes pas si différentes au fond!

Souriante, comme tous ces derniers jours, Ney se présenta a la porte de Hotohori, et frappa ... Elle désirait tellement lui parler de son bonheur, et prendre également de ses nouvelles ...

*Frappe encore une fois*

- C'est Mademoiselle Neyréa !

*Attend impatiemment*

Akaya vint ouvrir la porte et aperçut le visage rayonnant de Neyréa. Tant de bonheur faisait décidément plaisir à voir. la gracieuse geisha sourit.

*s'incline*

Bienvenue à vous Dame Neyréa. Mon humble personne vous souhaite mille ans de bonheur et de prospérité.

*se relève*

Vous désirez voir ma Dame je suppose? Elle accorde actuellement une audience à Dame Rhéva mais je suppose qu'elle ne verra aucun inconvénient à ce que votre présence l'honore.

La gracieuse servante fit entrer Dame Neyréa. Elle l'aida à ôter ses souliers dans l'entrée puis la fit passer dans le boudoir où Dame Hotohori, à l'attitude fière et au sourire charmant était assise face à la demoiselle Rhéva.

à la vue de son amie Neyréa, Hotohori lui adressa un signe de tête en guise de salut et de respect.

Dame Neyréa! votre présence ici me rempli de joie. Faites nous l'honneur de vous joindre à nous.

la maîtresse de maison désigna un grand coussin de satin blanc juste à coté de Dame Rhéva. Lorsque la belle elfe fut assise, Les servantes se précipitèrent pour lui servir lune tasse de thé avec tous les égards dûs à une si chère amie de la courtisane.

Hotohori quant à elle avait observé le regard pétillant de Neyréa. Elle lui adressa un sourire malicieux.

Vous me semblez fort joyeuse Neyréa, quel est le but de votre visite?

Apres avoir salué son amie, et s'être confortablement installée, Ney ne se fit pas prier pour répondre a la question de Hotohori .

- Eh bien, j'ai une heureuse nouvelle a vous annoncer, et je tenais a ce que vous soyez la première au courant ... Rukainn et moi allons nous marier ! C'est officiel ...

*Tend la main et montre sa bague*

- Je suis si heureuse, j'ai trouvé l'homme qui me correspond, il m'aime, je l'aime ... C'est comme un rêve pour moi !

*Sourit radieusement*

L'annonce du mariage de Neyréa et Derfel suscita des cris de joie et une liesse générale parmi la suite de la courtisane.

Hotohori quant à elle ne put retenir un petit sourir et un soupir de satisfaction.

Sa condition lui imposait de ne laisser transparaître le moins de sentiments possibles, elle qui avait déja perdu ses sentiments pour Derfel... Wakahirume la déesse du soleil était décidément trop cruelle.

hé bien! voila une nouvelle qui me rempli l'âme de bonheur. J'en suis ravie pour vous!

*prends la main de Neyréa et admire a bague*

Rukainn est un preux guerrier et vous êtes une femme vertueuse. votre union au sein de l'empire est une très bonne chose.

*s'incline*

Mes félicitations les plus sincères et mes meilleurs voeux vous accompagnent.

*se relève et regarde Neyréa dans les yeux*

Dites moi... où et quand aura lieux cet union?

Un sourire encore plus gracieux éclaira le visage de Ney' .

- Eh bien, il n'y a pas de date précise, mais le plus tôt sera le mieux ! Pour le moment j'aimerais bien organiser une petite fête pour célébrer l'évènement... Vous viendriez j'espere, en bonne compagnie ?

*Adresse un regard perçant a Hotohori*

- Ah que voulez-vous *Soupir en regardant sa bague* ...
L'amour est un sentiment si fort, qu'il ne se commande pas... Par personne ... C'est un don qu'on devrait saisir dès qu'il se trouve a porté de main. J'aimerais bien connaître votre avis sur la question ...

*Regarde Hotohori*

*sourit à Neyréa*

Je viendrais en effet, escortée de ma suite car je suppose que toutes mes suivantes seraient ravies d'assister à l'union de deux êtres.

Comprenez qu'étant geisha à mon service, elles n'ont pas droit au mariage et ne pensent même pas à l'éventualité de connaître un jour un homme...

*marque une pause*

...se réjouir du bonheur des autres, un bonheur qu'on ne connaîtra jamais, voila une manifestation de sagesse immense...

*agite son éventail*

...l'amour n'a sa place nul part dans la vie d'une courtisane et de ses dames. les sentiments dans mon pays sont secondaires... et ils le sont pour moi de ce fait.

*regarde par la fenêtre*

Certes, l'amour est fort et ne se contrôle pas. heureusement pour nous, le corps se contrôle et la raison vient à bout du coeur... sinon, nous agirions comme de simples bêtes dénuées de bon sens.

*fixe Neyréa en souriant*

l'amour est comme un feu ardent, si on ne l'entretient pas, il fini par s'éteindre. Neyréa mon amie, prenez toujours garde à votre futur époux. ne cessez jamais d'attiser le feu qui vous unit.

Ney écoutait les paroles de Hot en reflechissant ...

*Marque une pause apres Hot*

- Mon amie, je ne parlais vraiment pas pour moi en disant ceci sur l'amour...

*Affiche une figure triste*

- Vous savez, je ne sais pas ce qui s'est passé dernièrement avec mon cousin, mais il n'est pas aussi calme qu'a son habitude, et l'éclat de ses yeux parait terne ... Aurait-il une bonne raison d'être triste ? En passant pres de ses appartements, je l'ai entendu marmonner seul, disant qu'il avait perdu ce qu'il avait de plus precieux au monde .
Je ne cherche vraiment pas a m'introduire dans vos affaires, mais comme Derfel ne veut pas en parler, savez-vous ce qui le tracasse a ce point ?

*Regarde Hot avec espoir*

La courtisane regarda Dame Neyréa d'un air plus qu'amusé. Elle ne put retenir un rire. Toutes les servantes de la dame firent de même.

vous vous obstinez...

*agite son éventail*

Je ne suis pas sotte. Je sais bien que vous ne parliez pas des choses de l'amour pour vous mais pour moi... je n'aurais qu'une chose à vous répondre.

*se lève*

Vous dites que vous ne cherchez pas à vous introduire dans ce qui ne vous regarde pas mais c est pourtant ce que vous faites.

*foudroie Neyréa du regard*

Ne pouvez vous donc pas vous soucier uniquement de votre promis et de votre personne?

Ce qui s'est passé entre Derfel et moi ne vous regarde nullement. Si il ne veut pas en parler, c'est qu'il y a une raison et je trouve votre manière d'intervenir dans cette histoire aussi impolie qu'indescente.

*change rapidement de ton et adresse un sourire amical à Neyréa*

Je ne tiens pas non plus à en parler. Je pensais pourtant que c'était clair.

*se rassoit et boit une gorgée de thé*

Neyréa fut surprise et intimidée par la colère de Hotohori... Elle allait a son tour réplquer d'une manière forte, mais se ravisa aussitôt, car elle avait compris. Elle ne voulait pas froisser son amie, et comprenait le caractere privé des sentiments de Hot.

- Je comprends, chère amie, et mon intention n'etait pas censée vous mener vers la colère ... Ces question étaient simplement par souçi envers Derfel, et même vous !

*Baisse les yeux de manière respectueuse*

- Veuillez accepter mes plus sincères excuses si vous avez été blessée par mes paroles...

La courtisane sourit à Neyréa. Décidement, la belle Elfe la surprenait et elle était fière et honorée de l'avoir pour amie.

*agite doucement son éventail*

Voila des paroles pleines de sagesse. J'avoue que je n'aurais pas du m'emporter ainsi, ce n'est guère convenable pour une personne de ma condition, je dois bien l'avouer.

*fixe Neyréa avec bienveillance*

J'accepte vos excuses.

*sourit*

Il est aussi de mon devoir de vous en faire pour mon attitude.

*s'incline légèrement*

Votre amitié me comble. Même si je ne vous l'ai pas montré, j'éprouve pour vous un profond respect et une amitié sincère.

Ney ne demandait pas autant de solicitude, mais elle était tres heureuse de savoir Hotohori son amie...

*Sourit largement*

- C'est trop de solicitude a mon égard, mais merci !

*Se lève gracieusement*

- Il est temps pour moi de partir, alors pour une petite fête, je peux compter sur vous j'espère. Venez me voir quand vous voulez, c'est avec joie que je vous accueillerais... A bientôt !

*Fait une profonde révérence avant de s'en aller*

la courtisane sourit à son amie. Elle ne cessait d'agiter son éventail et semblait paisible.

Il est dommage que vous nous quittiez déja... mais cela se comprend, les préparatifs d'un union sont pour le moins colossales et prennent énormément de temps.

*sourit à Neyréa*

Comptez sur ma présence lors de la fête et n'hésitez pas à soliciter mon aide.

*regarde la belle elfe*

Je viendrais vous voir.

Il est important dans un tel moment de liesse d'avoir quelques amies à ses côtés...

*le regard dans le vague*

...s'unir à un homme pour toujours... ne plus jamais être seule... c'est une étape importante, où l'on doute parfois tant le bonheur pèse de tout son poid sur nos frêles épaules...

*fixe Neyréa à nouveau*

Je vous soutiendrais si vous me le demandez. pour l'heure...

*s'incline du plus bas qu'elle le peux*

à bientôt.

Hotohori était revenue des jardins. cela faisait longtemps qu'elle n'avait arboré un aussi joli sourire.

Elle raconta à ses servantes que Derfel n'était pas mort, qu'elle l'avait rencontré dans le quartier de Jade. La suite était en liesse. La courtisane fit taire les Dames d 'un geste de la main.

Allons mes dames, calmons nous. Je comprends le fait que vous soyez en proie à de telles réjouïssances neanmoins, je n 'ai pas terminé...

Pour la première fois, la geisha osa arborer un sourire en coin et la froideur naturelle qu'elle laissait toujours transparaître s'évanouït l'espace de ces quelques phrases...

J'ai pris une décision importante. J'ai avoué mon amour à Derfel et compte bien vivre avec lui pleinement la passion qui m'anime aujourd'hui.

L'annonce de sa mort m'avait fait prendre conscience que je l'aime plus que je ne le croyais. Et je refuse de le perdre sans l'avoir aimé...

Sachez mesdames que mon rang de courtisane, je le laisse de côté. Je sais aussi que si je renie cette tache, la tradition vous autorise à ne plus travailler pour moi et me laisser seule si le coeur vous en dit. Vous êtes à présent libre.

Hotohori se retourna. Elle se résigna à n'être plus qu'une simple dame sans grand pouvoir...

C'est alors que la gracieuse Akaya, la plus jeune de toutes les servantes présente s'agenouilla devant Hotohori

Ma Dame... quoiqu'il arrive, je reste à votre service. Vous avez connu ce rang de servante il y a longtemps c est pourquoi vous ne nous avez jamais fait de mal en dépit des erreurs qu'il nous est arrivé de commettre.

*Aya reprit les propos de sa soeur jumelle, comme si leurs esprits étaient liés*

Votre rang de courtisane, même si vous l 'abandonnez ne changera en rien la noblesse de votre personne. c'est pourquoi nous resterons à votre service.

Miaka s'avança à son tour, ne s'agenouillant pas mais adressant un sourire qui lui donnait un air idiot

Akaya a raison, et puis... Dans le fond, ce Derfel est un prétendant digne de vous, Ma Dame, ne vous l'avons caché mais... c'est la première fois qu'un de vos amant fait l unanimité parmis votre suite...

la sage Sayuri, la plus agée des geisha s'avança et donna une légère tape sur l'épaule de Miaka

Une fois de plus, tu n'est pas capable de tenir ta langue... tu as raison de rester au service de Dame Hotohori, tes paroles non réfléchies te feraient renvoyer de toute autre maison de noble Dame...

il y eut des legers rires parmis la suite... Sayuri, qui ne riait jamais s'approcha de Hotohori

Ma Dame... sachez qu'au cour de ma longue et humble vie, j'ai connu de nombreuses Dames promises à de riches dignitaires, d'autres des princes, des rois, parfois même des empereurs...

*s'incline*

Mais aucune Ma Dame, n'eut votre courage et votre force... même si votre destin n'est que d'aimer un simple guerrier, digne de vous, je le conçois.

*se retourne vers Miaka*

Je reste à votre service... il faut bien que quelqu un donne une correction aux dames trop curieuses ou trop niaises....

Un nouveau rire parmis la suite se fit entendre

Hotohori avait sortit son éventail et l'agitait devant son pâle visage. Elle avait repris son air froid malgré elle. Ses dames de compagnie lui avaient prouvé maintes fois fidélités mais ce jour, elles lui avaient offert la plus belle preuve d'allégence et d'amitié qui soit.

Pour la première fois, la courtisane s'inclina du plus bas qu'elle le pouvait devant ses dames... cela ne s'était jamais vu de la part d''une noble femme et les murmures de la suite s'intensifièrent. Lorsqu'elle se releva, La Dame remercia sa suite. Puis, toutes se remirent a travail dans le petit palais de marbre blanc, qui n'avait connu aucun départ en ce jour.

Sayuri la plus vieille servante vint ouvrir la porte. A la vue de Derfel, Elle eut un sourire en coin, pourtant bien vite dissimulé.

Elle reçut l'Elfe avec un grand respect. Elle le fit entrer et l'aida à ôter ses souliers ,puis, Elle lui demanda humblement de la suivre et le fit passer dans le boudoir.

Hotohori était assise sur l'un des grands coussins de soie rouge. Sa fidèle Miaka la coiffait et l'aidait à se parer de nouveaux ornements. Dans un coin Aya et Akaya jouaient du shamisen. Lorsque Derfel entra, Le son mélodieux de l'instrument s'arrêta et laissa place à des murmures.

Hotohori, qui avait les yeux plongés dans le miroir avec lequel elle s'admirait fut surprise et leva les yeux. Elle découvrit son amant, vêtu de splendides habits Elfiques. c'était la première fois qu'elle le voyait ainsi et ses yeux se délectaient d'une telle apparition.

Elle posa son miroir. Miaka, quant à elle, lanca à Derfel son sourire idiot et reposa sur la table toutes les broches, fleurs et parures qu'elle piquait dans les cheveux de sa maîtresse.

Puis, tout à coup et dans le plus grand silence, toutes les geisha quittèrent le boudoir, se dirigèrent vers la sortie sans même que leur maîtresse n'ait ordonné quoi que ce soit. Elles chaussèrent leurs zoris et mirent un temps qui semblait interminable à se préparer. La suite s'éloigna du palais de marbre blanc, laissant les amants entièrement seuls.

La Dame n'avait cessé de quitter Derfel des yeux. Son coeur brulait d'un feu qu'elle avait bien du mal à contenir. Le silence s'était de nouveau installé. On entendait seulement le bruit du vent au dehors. Hotohori se leva doucement, s'approcha de Derfel et se jeta dans ses bras.

Mon tendre Ami... je suis si heureuse de vous voir en ces murs...

Derfel serra la jeune femme contre lui, puis enfin l'embrassa tendrement ...

Sentir la femme tout contre lui éveillait une sensation intense en son for intérieur. Il continua à l'embrasser, les sachant entièrement libres de leurs actions. Il lui murmura alors quelques mots ...

- Hotohori, rien ne me fait plus plaisir que de te sentir si près de moi ... RIen ne me ferait plus plaisir que d'exprimer ma tendresse ... Je t'aime.

Sur ces mots, la main de l'elfe effleura le visage de la geisha, et descendit le long de son cou,puis le long de son bras, la caressant du bout des doigts...

Enfin, ses deux mains s'attardèrent un moment sur ses hanches, puis il lui enserra doucement la taille et l'approcha de lui pour l'embrasser à nouveau ... Il passa la main des les cheveux de la jeune femme, et plongea longuement son regard dans le sien ...

- Grands Dieux, jamais il ne m'était arrivé auparavant de pouvoir contempler un pareil joyaux de beauté ... Suis-je vraiment digne de ton amour ?

Il pencha la tête et déposa un léger baiser dans son cou, puis prit plaisir a respirer le parfum de sa bien aimée...