L'aube venait à peine de caresser de ses rayons le toit du palais de marbre blanc.
Les rues de la capitale étaient encore silencieuses.
Les servantes de Hotohori dormaient encore profondément dans le boudoir de la Dame, enmitouflées dans d'épais édredons de plumes.
La Dame ouvrit les yeux avec stupeur. Elle eut juste le temps d'entrer dans la salle d'eau qu'une nausée survint.
La curieuse Miaka fut la seule à entendre les plaintes de la geisha qui regagnait son lit, pâle et fiévreuse. La servante entra dans la chambre, s'agenouilla contre le lit et posa sa tête sur les genoux de sa protectrice. La noble Dame se mit à caresser les cheveux de sa servante paisiblement.
Hotohori regardait par la fenêtre, telle une convalescente qui cherche de ses yeux éblouis la liberté de se promener dans un jardin.
Ma Dame... êtes vous souffrante? s'inquiéta la Dame de compagnie
Hotohori sursauta et fixa avec terreur sa confidente.
La Noble Dame se releva. elle fit glisser son kimono le long de ses épaules. Le vêtement tomba sur le draps et la geisha, entièrement nue se mit à rougir. Miaka avait relevé la tête et avait détourné le regard, la peur l'envahit. Hotohori saisit la main de sa confidente qui se mit à balbutier.
Ma Dame... Vous me faites peur, s'il vous plait, couvrez vous... et laissez moi regagner l'autre pièce.
Hotohori adressa à Miaka un sourire bienveillant. La main de sa confidente, elle la posa à hauteur du nombril. Miaka laissa s'échapper un cri de stupeur. Hotohori lui sourit
Comprend tu maintenant? Je porte un enfant Miaka...